Chapitre 4 Interception de la résorption osseuse postextractionnelle
Les racines des dents transfèrent les forces de mastication vers le tissu osseux. La stimulation ainsi induite entretient le processus d’apposition-résorption osseuse qui maintient la structure du procès alvéolaire. L’avulsion d’une dent entraîne inévitablement une résorption de l’os alvéolaire ou alvéolyse. Cette résorption est accélérée dès le troisième mois postextractionnel dans le sens vertical, horizontal et transversal [1].
Conséquences cliniques de la résorption postextractionnelle
Transformation dimensionnelle externe du site d’extraction [5]
Transformation dimensionnelle interne du site d’extraction [6]
Plus difficile à corriger, elle se traduit par une perte osseuse verticale de 3 à 4 mm dans les 6 mois suivant l’extraction soit, en moyenne, 50 % de déficit osseux par rapport à la hauteur initiale.
La transformation dimensionnelle de la muqueuse [7] sans technique d’interception met en évidence une invagination muqueuse dans l’alvéole déshabitée avec des difficultés de fermeture des berges et, au final, une épaisseur de la muqueuse augmentée en moyenne de 0,4 mm à 4 mois postextractionnels (figures 4.9 et 4.10).
Transformation dimensionnelle après extraction traumatique [8]
Implant immédiat : son rôle dans l’interception de la résorption osseuse
Mise en place immédiate d’un implant
De tous les avantages décrits en faveur de la mise en place immédiate d’un implant [12], la conservation du volume osseux postextractionnel est le plus fondamental.
Parmi toutes les indications, sont à prendre en compte :
Le placement immédiat de l’implant nécessite une évaluation du site extractionnel en recherchant :