Partie 17 Urologie
INFECTIONS URINAIRES
CYSTITE – INFECTION URINAIRE BASSE
FICHE MALADIE
DÉFINITION
Il s’agit d’une infection bactérienne ou d’une mycose du bas appareil urinaire :
On distingue deux grandes entités :
Un nombre de cystites ≥ 4/an définit la cystite récidivante.
CAUSES ET MÉCANISMES
DIAGNOSTIC
SIGNES CLINIQUES
EXAMEN CLINIQUE
Infection urinaire basse non compliquée
L’examen recherche une complication, un diagnostic différentiel.
TRAITEMENT
INFECTION URINAIRE BASSE NON COMPLIQUÉE
INFECTION URINAIRE BASSE COMPLIQUÉE
CYSTITE RÉCIDIVANTE
AUTRES
Cystite à Schistosoma haematobium (bilharziose urinaire)
Praziquantel (BILTRICIDE). Puis suivi régulier à la recherche de complications (sténose, tumeur).
Infection urinaire basse à levures (dès 103 levures/mL)
PYÉLONÉPHRITE
FICHE MALADIE
DÉFINITION
La pyélonéphrite est une inflammation aiguë de l’épithélium urinaire et du parenchyme rénal.
CAUSES ET MÉCANISMES
La pyélonéphrite aiguë concerne essentiellement la femme.
Elle est la conséquence de la présence d’urines infectées dans le haut appareil.
L’infection se fait en général par voie rétrograde ascendante.
DIAGNOSTIC
SIGNES CLINIQUES
Fièvre > 38,5 °C, frissons, lombalgies, début brutal ou parfois précédé de troubles mictionnels (infection urinaire basse).
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
TRAITEMENT
PYÉLONÉPHRITE AIGUË SIMPLE
Le traitement peut être pratiqué en ambulatoire :
PYÉLONÉPHRITE AIGUË COMPLIQUÉE
EN CAS DE PYÉLONÉPHRITESUR OBSTACLE
SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
PROSTATITE
FICHE MALADIE
DÉFINITION
La prostatite est une inflammation de la glande prostatique.
La prostatite aiguë est en rapport avec une infection bactérienne active.
CAUSES ET MÉCANISMES
La prostatite aiguë correspond à une infection bactérienne du parenchyme prostatique.
Les conséquences sont : augmentation du volume de la prostate, élévation du PSA, dysurie, fièvre.
DIAGNOSTIC
SIGNES CLINIQUES
TRAITEMENT
ANTIBIOTHÉRAPIE
Fluoroquinolones (OFLOCET) en monothérapie de 4 à 6 semaines si la prostatite n’est pas sévère.
Bi-antibiothérapie en hospitalisation (fluoroquinolone et aminoside) si la prostatite est sévère. La monothérapie adaptée est poursuivie pendant 4 à 6 semaines en relais après obtention de l’apyrexie.
EN CAS DE RÉTENTION URINAIRE
Il y a contre-indication à la pose d’une sonde vésicale. La mise en place d’un cathéter suspubien est la règle, sauf en cas de contre-indication absolue (cf. Rétention d’urine p. 1565).
ORCHITE, ÉPIDIDYMITE
FICHE MALADIE
CAUSES ET MÉCANISMES
Les germes classiques sont le plus souvent en cause (Escherichia coli, Enterobacter); d’autres origines sont possibles : germes d’IST (Chlamydiae, gonocoque) volontiers chez l’homme jeune, tuberculose, bilharziose, virus des oreillons (orchite ourlienne).
DIAGNOSTIC
SIGNES CLINIQUES
Il faut rechercher un contexte : urétrite dans les jours qui précèdent, origine iatrogène.
TRAITEMENT
TRAITEMENT COMPLÉMENTAIRE
Penser à la vérification des sérologies VIH, syphilis, hépatite dans un contexte de MST.
FICHE PHARMACOLOGIE
ANTIBACTÉRIENS URINAIRES (NITROFURANES)
COLIQUE NÉPHRÉTIQUE AIGUË
FICHE MALADIE
DIAGNOSTIC
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
TRAITEMENT
COLIQUE NÉPHRÉTIQUE NON COMPLIQUÉE
L’objectif principal est de soulager le patient.
La restriction hydrique n’est plus la règle.
Le traitement médical consiste en :
On parle de crise hyperalgique en cas de résistance à l’association anti-inflammatoire/ morphinique.
COLIQUE NÉPHRÉTIQUE COMPLIQUÉE
Insuffisance rénale obstructive
Urgence : drainage chirurgical des urines par pose d’une sonde urétérale.
Femmes enceintes
FICHE PHARMACOLOGIE
CANCER DE LA PROSTATE
FICHE MALADIE
DIAGNOSTIC
STADE LOCAL
Au stade local, le cancer de prostate n’entraîne aucun signe fonctionnel.
STADE ÉVOLUÉ (ATTEINTE GANGLIONNAIRE, MÉTASTASES)
La symptomatologie est liée aux différentes atteintes :
TRAITEMENT
POUR UN CANCER LOCALISÉ
Traitements validés
STADE LOCALEMENT AVANCÉ (≥ T3)
Hormonoradiothérapie comportant une radiothérapie externe associée à une hormonothérapie temporaire.
L’attitude actuelle tend à réaliser des associations de traitements (dont un traitement local).
STADE MÉTASTATIQUE : HORMONOTHÉRAPIE
L’hormonothérapie vise à bloquer la stimulation hormonale du cancer et à stopper son évolution. Le développement d’une hormonorésistance est la règle (cf. infrap. 1560); le délai de survenue est variable selon le degré de différenciation du cancer.
PHASE D’HORMONORÉSISTANCE
EXAMENS
Assister le médecin dans la réalisation des biopsies de prostate : cf. Fiche technique p. 1561.