Neurologie

Partie 10 Neurologie































































MÉNINGITE




FICHE MALADIE





DIAGNOSTIC






PRONOSTIC


Il existe plus de suspicions de méningite que de vraies méningites, mais l’éventuelle gravité justifie la prudence.


Le purpura fulminans et la méningoencéphalite herpétique avec retard au diagnostic et au traitement ont un pronostic très sévère; les autres méningites virales sont le plus souvent bénignes.




Fiche Technique



PONCTION LOMBAIRE

La ponction lombaire (PL) consiste à insérer une aiguille dans les espaces sous-arachnoïdiens pour ponctionner du liquide céphalorachidien et, éventuellement, injecter une substance thérapeutique.


Il s’agit d’un acte médical secondé par l’infirmière, ce geste s’effectue de manière aseptique.








ÉPILEPSIE




FICHE MALADIE





DIAGNOSTIC



SIGNES CLINIQUES

Une crise d’épilepsie peut prendre beaucoup de formes cliniques différentes.


La crise « classique » de type « grand mal » se déroule en trois phases :





Chaque phase dure environ 30 secondes à 1 minute. Une crise typique ne dure donc guère plus de 2 à 3 minutes en général. Audelà, il faut craindre un état de mal épileptique qui est une urgence absolue avec un risque vital pour le patient.


Une crise partielle simple peut se manifester par des secousses d’un membre ou d’un côté du corps, sans altération de la conscience. En dehors des signes moteurs, le patient peut aussi présenter des troubles d’autres modalités, comme des sensations de fourmillements, des nausées, des perceptions olfactives ou des émotions (par exemple, sensation de bonheur).


Pendant les crises partielles complexes, le patient paraît comme obnubilé, il est capable d’exécuter des mouvements automatiques (mâchonnements, frottement des mains) ou de répéter des paroles inadaptées.


Pour quelqu’un d’expérimenté, la description et l’observation des crises sont souvent évocatrices de la maladie.


Il faut parfois distinguer les vraies crises d’épilepsie des « pseudo-crises » (par exemple, crises psychogènes ou pertes de connaissance dues à un problème cardiovasculaire ou métabolique). Cependant, il ne faut pas oublier qu’un nombre non négligeable de patients présentent à la fois des crises d’épilepsie et des pseudo-crises.






PRONOSTIC


Les crises épileptiques ne causent qu’un trouble passager des fonctions cérébrales, elles n’abîment pas le cerveau d’une manière durable. Les exceptions à cette règle sont les états de mal épileptique. Ce sont des crises de type « grand mal » qui durent plus de 10 minutes et qui peuvent entraîner une nécrose des neurones.


Il n’est pas rare que les malades épileptiques souffrent surtout des conséquences de leur maladie sur leur vie quotidienne et sociale.


La nécessité d’assumer sa maladie, le rejet que le malade rencontre à l’école ou dans la vie professionnelle, les frustrations de la vie quotidienne (limitation dans le sport, la conduite automobile) et les préjugés de la société envers sa maladie (l’épilepsie étant considérée comme une maladie mentale ou héréditaire) sont un lourd fardeau pour le malade, souvent plus grave que la maladie elle-même.


Si parfois les malades épileptiques peuvent avoir des troubles neuropsychiatriques (ralentissement psychomoteur, troubles du comportement ou de l’élocution), ce n’est pas dû à l’épilepsie proprement dite, mais à la lésion cérébrale responsable de l’épilepsie.


Avec un traitement antiépileptique médicamenteux :





Parmi ce dernier groupe, environ la moitié peut bénéficier d’un traitement chirurgical.



Fiche Infirmière




SURVEILLANCE DU TRAITEMENT






FICHE PHARMACOLOGIE







ANTIÉPILEPTIQUES-VALPROATE





image Acide valproïque sel de sodium












ANTIÉPILEPTIQUES-HYDANTOÏNES





image Fosphénytoïne












May 23, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on Neurologie

Full access? Get Clinical Tree

Get Clinical Tree app for offline access