de traitement

Chapitre 4 Plan de traitement


Le plan de traitement est le résultat d’un équilibre, parfois difficile à établir, entre divers facteurs susceptibles de l’influencer. Il s’agit de mettre en place une chronologie d’actes, sujets à réévaluation, en mettant sur les deux plateaux d’une même balance d’un côté les bénéfices escomptés, et de l’autre, les éventuels risques encourus par le patient.


L’expérience du clinicien n’est pas seule en jeu mais d’autres conditions interviennent qui doivent lui être indissociables : l’acquis scientifique, le niveau de difficulté, le rapport coût/efficacité et l’applicabilité si une technique nouvelle est utilisée. Avec l’extension des indications thérapeutiques, on assiste à une limitation de plus en plus grande des contre-indications.




Radiographies


Une part importante du bilan préimplantaire repose sur les examens radiographiques venant compléter l’examen clinique classique. Plusieurs documents jouent dans cette exploration un rôle déterminant.


La radiographie panoramique occupe une place particulière dans ces bilans puisqu’elle représente un document de base. Cependant, les images en trois dimensions restent des documents très demandés.


Si un examen TDM (tomodensitométrique) est prescrit dans 100 % des cas d’implantation, cette prescription va concerner automatiquement des patients chez qui cet examen est inutile. En effet, certains secteurs maxillaires et mandibulaires peuvent être traités sans scanner préalable. En s’aidant de la palpation digitale et de l’appréciation visuelle des procès alvéolaires, l’évaluation des deux dimensions qui sont la hauteur (grâce au panoramique) et la largueur (épaisseur) peut être effectuée, avec comme simple complément un orthopantomogramme ou un cliché rétroalvéolaire ((fig. 1 a à c et 2).






La palpation préopératoire permet d’apprécier l’aspect de la mandibule sous la ligne mylo- hyoïdienne (fig. 2), qui est le plus souvent confirmé pendant la chirurgie de pose implantaire.


Le panoramique dentaire pour les zones mandibulaires donne l’os utile au-dessus du foramen mentonnier et du canal mandibulaire si la coupe tomographique passe par ces structures. Pour le maxillaire supérieur, cet examen reste aléatoire quant à la détermination de la morphologie des sinus maxillaires.


Dans le cas de difficultés liées à des proximités anatomiques (canal mandibulaire, foramen mentonnier, courbure radiculaire voisine, plancher du sinus, etc.), des clichés peropératoires, forets en place, permettent d’orienter en temps réel l’attitude chirurgicale (fig. 3).



Le Scanora permet d’obtenir une radiographie panoramique et des tomographies perpendiculaires à la courbure du maxillaire considéré. C’est un examen qui présente un rapport prix/efficacité intéressant. Différent du scanner, il est affecté d’un coefficient d’agrandissement et doit être réservé aux cas sectoriels où peu d’implants sont prévus (fig. 4 à 6).





L’examen tomodensitométrique (scanner) reste un document précis et complet mais ses inconvénients, dont une dose d’irradiation significativement plus importante pour le patient [4] et le risque d’artéfacts, en limitent parfois la prescription (fig. 7 à 10).






Aussi, dans certaines situations cliniques, l’implantologiste va recourir à une évaluation personnelle, où le support osseux récepteur sera mesuré lors d’une chirurgie parodontale d’extraction (fig. 11 et 12).




Jul 26, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on de traitement

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