Chapitre 8 Procédures chirurgicales chez l’édenté partiel
Zones non esthétiques (de 5 à 7)
Édentement unitaire
REMPLACEMENT D’UNE MOLAIRE MANDIBULAIRE TERMINALE
Une patiente de 33 ans consulte pour le remplacement de sa deuxième molaire inférieure gauche.
Au niveau muqueux, l’intervention va s’attacher à modifier cet environnement muqueux et à créer un état gingival compatible avec la bonne santé des tissus péri-implantaires. Une fois ce résultat obtenu, les manœuvres d’hygiène pourront s’accomplir aisément (fig. 1 à 5).
Édentement plural
Une proposition astucieuse de guide chirurgical a été faite par Gallucci et al. [13], validant le bridge provisoire. Le guide chirurgical et le bridge provisoire sont élaborés en répliquant la prothèse complète immédiate dans le cas de restaurations complètes implanto-portées maxillaires supérieures (fig. 17 et 18).
Répartition des implants
Des règles ont été précisées quant à la répartition des implants. Des espacements ont été proposés [8,10] :
UNE RÈGLE EN VOIE DE DISPARITION : 3 IMPLANTS POUR 3 DENTS
L’implant en position 44 est mésialé et l’implant en position 45 est distalé pour ne pas risquer d’interférer avec le foramen mentonnier, tout en gardant les implants parallèles entre eux (fig. 19 à 21).
Remplacement de deux dents par un implant
REMPLACEMENT DE DEUX UNITÉS OCCLUSALES PAR UN IMPLANT
Une patiente âgée de 49 ans consulte pour le remplacement des dents 45 et 46. La mesure de l’espace disponible est de 14 mm (fig. 22) en dimension mésio-distale, ce qui est supérieur à la dimension d’une molaire mandibulaire mais inférieur à la dimension d’une molaire et d’une prémolaire. Le remplacement des dents dans les espaces d’édentation postérieurs, lorsqu’ils sont anciens, demande un plan de traitement et une planification rigoureux car souvent des migrations dentaires secondaires compliquent la démarche thérapeutique (fig. 22 à 35).
Implants en situation clinique
REMPLACEMENT DE QUATRE DENTS MAXILLAIRES
Les trois implants sélectionnés sont deux implants SLA RN standard plus de 12 et 10 mm sur 4,1 mm sur les 24 et 25, et un implant WN de 9 mm sur la 27. Le parallélisme entre les implants doit toujours être recherché, avec comme objectif une prothèse scellée. Ce parallélisme est plus facile à obtenir avec des implants courts. Les deux premiers implants correspondent à des prémolaires et seront très proches l’un de l’autre, de façon à obtenir au stade de la prothèse un rendu morphologique qui soit cohérent. Le site de 27 est préparé pour la technique de l’ostéotome de Summers, après la pose des deux premiers implants (fig. 37 à 44 et fig. 47 à 49).
La pose d’un implant n’a de logique qu’au travers de la pertinence prothétique. Il est souvent judicieux dans des situations d’axe implantaire atypiques de vérifier à l’aide de piliers usinés que la prothèse sera gérable le moment venu. Ce propos est illustré par les deux clichés suivants, qui concernent un autre patient que le cas en cours (fig. 45 et 46 a et b).