5 Les données de l’examen clinique permettent de formuler aisément les principales hypothèses. Bien entendu, des informations sur le mode de début (progressif ou brutal), les circonstances (syndrome de pénétration), le caractère fébrile ou non de l’épisode, les antécédents sont importantes. L’observation : dyspnée inspiratoire – expiratoire ou aux deux temps, l’écoute : bruit respiratoire, les signes auscultatoires respiratoires et cardiaques orientent aisément le diagnostic. La radiographie thoracique est utile parfois pour confirmer une hypothèse. • Bruit inspiratoire et dyspnée inspiratoire obstructive haute : – nasale (jeune nourrisson) : rhinopharyngite ou hypertrophie des végétations adénoïdes ; – pharyngée (chez l’enfant plus grand) : hypertrophie amygdalienne, plus rarement phlegmon rétro ou latéro-pharyngé fébrile, douloureux accompagné de troubles de déglutition, corps étranger ; – laryngée, la plus fréquente : laryngite sous-glottique (cornage), épiglottite très fébrile, très rarement sus-glottique ; • Bruit et dyspnée aux deux temps évoquent une obstruction trachéale : corps étranger, laryngotrachéite virale ou plus souvent bactérienne si très fébrile, compression vasculaire extrinsèque. • Bruit (sibilants, wheezing) et dyspnée expiratoires évoquent une obstruction des voies aériennes inférieures : bronchiolite aiguë s’il s’agit d’un premier épisode en période épidémique, mais aussi asthme, corps étranger.
Détresse respiratoire et cyanose du nourrisson
Détresse respiratoire
Éléments d’orientation étiologique
La détresse respiratoire est bruyante
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