37: Troubles du rythme cardiaque

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Troubles du rythme cardiaque





Définition


Les troubles du rythme cardiaque à type de tachycardie peuvent survenir si :



Les bradycardies peuvent être liées à :



Les anomalies de la repolarisation associées aux canalopathies héréditaires (syndrome du QT long) peuvent n’avoir qu’une traduction électrocardiographique sans signe clinique et ne seront pas abordées ici. De la même façon les anomalies et variants normaux de l’ECG de l’enfant ne seront pas détaillés.





Diagnostic rythmique et conduite à tenir


La qualité de l’ECG est indispensable au diagnostic initial. L’ECG doit être multipistes au besoin avec amplification de la vitesse de déroulement à 50 mm/s et de l’amplitude à 1 mV = 2 cm.



Diagnostic des tachycardies


Des QRS fins traduisent une tachycardie supraventriculaire (TSV) et des QRS larges une tachycardie ventriculaire (TV) ou une tachycardie supraventriculaire avec bloc de branche ou conduction antérograde par une voie accessoire.



Diagnostic d’une tachycardie supraventriculaire


Il repose sur l’analyse de la liaison entre les auriculogrammes (P’) et les complexes QRS. Lorsque les ondes P’ sont mal vues sur l’ECG, il faut recourir aux manœuvres vagales pour créer un bloc auriculo-ventriculaire transitoire. Les principales manœuvres vagales utilisables sont :



La plus efficace est l’injection d’adénosine triphosphate en intraveineux flash. Cette injection doit toujours être faite après avoir vidé l’estomac et en ayant préparé une seringue d’atropine pour inverser l’effet en cas de bradycardie sévère prolongée.


L’enregistrement œsophagien peut lui aussi permettre de conclure sur le mécanisme du trouble du rythme.


On distingue trois grands types de TSV.



Tachycardies atriales: Elles correspondent à un nombre d’onde P’ supérieur au nombre de QRS.


On peut alors avoir un flutter, c’est-à-dire des auriculogrammes en dents de scie sans retour à la ligne isoélectrique (figure 37.1). La fréquence du flutter est habituellement entre 300 et 400/min avec une conduction 2/1 vers les ventricules. Il est le plus souvent idiopathique chez le nouveau-né. Chez l’enfant, il peut être dû à une valvulopathie mitrale ou survenir après correction chirurgicale de certaines malformations touchant les oreillettes. Le traitement repose sur la réduction par stimulation œsophagienne ou endocavitaire. La prévention des récidives justifie rarement un traitement de fond pour le flutter du nouveau-né et le pronostic est excellent sans récidive. Pour les flutters associés à une cardiopathie, un traitement préventif est justifié et un traitement curatif par ablation est proposé dès que l’enfant a un poids suffisant.


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May 14, 2017 | Posted by in PÉDIATRIE | Comments Off on 37: Troubles du rythme cardiaque

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