42 Gingivostomatite herpétique La phase prodromique commence par de la fièvre, des nausées, des brûlures buccales et dysphagie. Apparaissent alors les vésicules qui se percent rapidement, s’élargissent et deviennent des lésions érythémateuses avec une ulcération centrale couverte de membranes gris blanchâtres. Ces lésions peuvent être confluentes, s’accompagnent d’hypersalivation. Elles touchent les lèvres, la langue et la muqueuse buccale en particulier la face interne des joues, ainsi que les gencives qui sont souvent hypertrophiées avec une tendance hémorragique facile. Il peut y avoir des lésions cutanées satellites autour de la bouche. Des adénopathies locorégionales sensibles et douloureuses sont fréquentes. La guérison est lente entre 10 et 21 jours. Les surinfections notamment à Candida sont possibles. Le diagnostic biologique est généralement inutile devant un tableau clinique typique. La méthode de référence est l’isolement viral par culture de cellules. En cas de déshydratation, seul le ionogramme sanguin est nécessaire. La prise en charge de la douleur est essentielle. Proposer une alimentation mixée, semi-liquide ou liquide afin d’éviter la déshydratation. L’utilisation de la Xylocaïne® en gel local doit se faire avec précaution, en particulier chez les enfants de moins de 3 ans en raison du risque d’anesthésie du carrefour oro-pharyngé et donc de fausses routes.
Gingivostomatite herpétique et stomatite
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