Cas 34 Dysfonction du disque intervertébral
PATIENT(E)
Un homme de 39 ans marié, qui ne fume pas et qui ne boit pas, travaillant comme ambulancier.
DOLÉANCES ET SIGNES FONCTIONNELS (fig. 4.1)
Malheureusement, les anti-inflammatoires, le traitement physiothérapique, les injections intradiscales, l’acupuncture et l’injection d’un produit anesthésique dans les muscles paravertébraux ainsi que de cortisone n’ont rien apporté comme soulagement à long terme. Il a eu des manipulations à deux occasions, mais celles-ci ont apparemment aggravé les lombalgies. Il a essayé la piscine qui n’a pas amélioré les douleurs ; il a alors essayé les exercices en milieu balnéaire avec quelques bénéfices.
ÉTIOLOGIE
Le port d’un handicapé qui a glissé lors d’un transfert d’une voiture à un fauteuil roulant.
EXAMEN CLINIQUE
Les amplitudes de mobilité active du rachis lombal étaient les suivantes.
1. Flexion – il était capable de se pencher en avant jusqu’à 2 cm du sol, mais il était vraiment précautionneux lorsqu’il pliait son rachis à cause d’une douleur au niveau L4–L5 et aussi lorsqu’il étendait son rachis pour retrouver la position normale debout.
2. L’extension était limitée approximativement de 70 % en raison d’une douleur de niveau L4–L5.
3. Les inclinaisons droite et gauche étaient sans douleur.
4. La rotation droite était normale.
5. La rotation gauche était limitée d’à peu près 15 % à cause d’une douleur au niveau L4–L5.