Partie 10 Neurologie
Score De Glasgow
MÉNINGITE
FICHE MALADIE
DIAGNOSTIC
SIGNES CLINIQUES
Présence d’un syndrome méningé qui associe des céphalées intenses, une photophobie (intolérance à la lumière), des nausées avec souvent des vomissements en jet sans effort. Le patient est couché dans le noir en « chien de fusil » et l’examen clinique objective une raideur de nuque.
On peut aussi retrouver un syndrome infectieux avec fièvre, frissons.
TRAITEMENT
Le traitement diffère selon la cause.
Les méningites à pneumocoques et à Haemophilus peuvent être prévenues par une vaccination.
PRONOSTIC
SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
Respecter le noir si la lumière gêne le patient.
Les perfusions de ZOVIRAX doivent être passées très lentement car il existe une toxicité rénale.
L’apyrexie est un bon critère d’efficacité du traitement.
Il peut survenir une aggravation comme une crise d’épilepsie ou un coma : la surveillance de la conscience doit être régulière avec réalisation d’un score de Glasgow si nécessaire (cf. Score de Glasgow p. 927).
PONCTION LOMBAIRE
Il s’agit d’un acte médical secondé par l’infirmière, ce geste s’effectue de manière aseptique.
Contre-indications
Matériel
ÉPILEPSIE
FICHE MALADIE
DÉFINITION
L’épilepsie est une maladie chronique qui est caractérisée par une récurrence de crises épileptiques.
Le terme « crise comitiale » est synonyme de crise d’épilepsie.
CAUSES ET MÉCANISMES
Selon leur origine au niveau du cerveau, on distingue deux groupes de crises :
DIAGNOSTIC
SIGNES CLINIQUES
Une crise d’épilepsie peut prendre beaucoup de formes cliniques différentes.
La crise « classique » de type « grand mal » se déroule en trois phases :
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
Il faut toujours chercher une cause déclenchante de la crise. La détermination de la glycémie capillaire et la prise de température sont systématiques.
TRAITEMENT
PRONOSTIC
Il n’est pas rare que les malades épileptiques souffrent surtout des conséquences de leur maladie sur leur vie quotidienne et sociale.
Avec un traitement antiépileptique médicamenteux :
Parmi ce dernier groupe, environ la moitié peut bénéficier d’un traitement chirurgical.
SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
SOINS – TRAITEMENT
Conduite à tenir pendant une crise d’épilepsie
ÉDUCATION ET CONSEILS
Cependant, selon les circonstances de la survenue d’une crise d’épilepsie, celle-ci peut avoir des conséquences extrêmement graves pour le patient : par exemple crise pendant la conduite automobile, dans l’eau (piscine, baignoire), ou chez un ouvrier travaillant sur un échafaudage ou manipulant des machines.
FICHE PHARMACOLOGIE
ANTIÉPILEPTIQUES-BENZODIAZÉPINES
Voie injectable : nécessite un matériel de réanimation respiratoire à proximité.
Utilisation prudente : sujets âgés, conducteurs d’engin, insuffisance hépatique ou rénale.
Syndrome de sevrage : anxiété, insomnie, tremblements, crampes. Risque de tolérance et dépendance.
Possibles hypersécrétions bronchiques (clonazépam), ou allergiques (rares).
Acide valproïque sel de sodium
Bilan hépatique (transaminases, TP) initial puis mensuel (6 mois).
Adaptation de la posologie à la fonction rénale.
Grossesse : dépistage d’une malformation de fermeture du tube neural.
Allaitement : diffusion dans le lait maternel, innocuité non établie.
ANTIÉPILEPTIQUES-BARBITURIQUES
Phénobarbital + caféine + aubépine + passiflore
Barbituriques. Résorption lente, métabolisme hépatique, élimination urinaire, demi-vie de 84 à 160 h, état d’équilibre atteint après 15 à 21 j. Inducteur enzymatique.
Insuffisance respiratoire sévère, porphyries.
Grossesse : risque tératogène faible.
Allaitement : contre-indiqué (sauf en prévention du syndrome de sevrage).
Diminution des doses chez le sujet âgé, l’alcoolique et dans l’insuffisance hépatique.
Enfant : adjonction systématique de vitamine D (prévention du rachitisme) et d’acide folique.
La fosphénytoïne est une prodrogue de la phénytoïne; ses effets antiépileptiques sont imputables à la phénytoïne.
Concentration maximale : 30 min après injection IM.
Épilepsies généralisées tonico-cloniques ou partielles (sauf petit mal et crises myocloniques).
Névralgies faciales, effet antiarythmique, intoxications aux digitaliques.
Bloc sino-auriculaire (risque de BAV par voie parentérale).
Forme IM de la fosphénytoïne dans l’état de mal.
Surveillance de la NFS, plaquettes, gencives.
Brossage soigneux et fréquent des dents.
Adjonction systématique d’acide folique et vitamine D si utilisation au long cours.
Risque de collapsus cardiovasculaire si utilisation de fortes doses parentérales.
ANTIÉPILEPTIQUES-CARBAMAZÉPINE
Épilepsies partielles et tonico-cloniques (déconseillé dans les absences et crises myocloniques).
Prévention des rechutes des troubles de l’humeur bipolaires, certains états maniaques.
Certaines douleurs (névralgies faciales, neuropathies douloureuses diabétiques).
Surveillance régulière du bilan hépatique et de la NFS.
Adapter la posologie en cas d’insuffisance hépatique, rénale.
Troubles digestifs, prise de poids, bouche sèche.
Dose-dépendants : somnolence, ataxie, vertiges, rarement confusion mentale ou agitation.
ANTIÉPILEPTIQUES-NOUVEAUX ANTIÉPILPEPTIQUES
Pour la DMH : 40 % liée aux protéines, Tmax de 4,5 h, demi-vie de 9,3 h, métabolisme hépatique, élimination rénale. État d’équilibre atteint en 2-3 j.