Néphrologie

Partie 9 Néphrologie




TROUBLES DE L’ÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE




FICHE MALADIE





TRAITEMENT





PRONOSTIC


Il dépend de la cause.





Fiche Technique



HÉMODIALYSE



Généralités sur l’hémodialyse

L’hémodialyse nécessite un circuit extracorporel, un dialyseur, un générateur d’hémodialyse, un système de traitement de l’eau, et un abord vasculaire.


Le rein artificiel ou dialyseur


Le rein artificiel est constitué d’une membrane semi-perméable disposée de telle sorte qu’elle délimite un compartiment interne dans lequel le sang circule, et un compartiment externe dans lequel circule le dialysat en sens inverse.


Phénomènes physiques impliqués dans les échanges


Les échanges entre le sang du patient et le dialysat reposent sur deux phénomènes physiques:




L’abord vasculaire


L’hémodialyse nécessite une voie d’abord capable de donner un débit de l’ordre de 300 mL/ minute. Seule une fistule artérioveineuse (FAV) (voir fiche p. 898) ou un cathéter veineux central permet un tel débit.



L’hémodialyse en pratique

Avant la séance


Le médecin néphrologue en charge du patient aura déterminé le poids sec de celui-ci: il s’agit du poids de référence du patient, servant à calculer les différents paramètres de la séance d’hémodialyse. Il convient de réévaluer ce poids régulièrement.


Lors de l’arrivée du patient, l’infirmière devra:





Le matériel et ses fonctions:




Attention: bien que l’on parle de lignes veineuse et artérielles, toutes deux prennent place dans la FAV (ou le cathéter).





Il s’agit de cartouches de bicarbonates destinées à la formation du dialysat. Cette cartouche s’enclenche dans un dispositif spécifique sur le générateur d’hémodialyse.


Déroulement d’une séance d’hémodialyse:










DYSKALIÉMIES




FICHE MALADIE





TRAITEMENT




HYPOKALIÉMIE



image Traitement hospitalier

Il est impératif si:





Il faut déterminer la cause et la traiter.


Prescriptions:







Étiologie des dyskaliémies















  HYPERKALIÉMIE HYPOKALIÉMIE
Étiologie Fausses hyperkaliémies: garrot trop serré ou hémolyse in vitro Transfert extracellulaire:



Surcharge exogène: perfusions IV ou apports oraux
Défaut d’excrétion rénale:


Apports insuffisants: régime, anorexie
Transfert intracellulaire:



Pertes rénales:






Pertes digestives:

Ionogramme sanguin K+ > 5 mmol/L K+ < 3,5 mmol/L


Correction du déficit en potassium



















  VOIE ORALE VOIE IV
Conditions


Contre-indications à la voie orale
Précautions



Traitement Aliments riches en K+
Sels de K+ (chlorure de potassium) per os, 1 à 6 gélules/j en 2 à 3 prises à la fin des repas
Chlorure de potassium dilué dans du sérum salé (ou du glucosé) isotonique


PRONOSTIC


Les dyskaliémies sont des pathologies potentiellement graves, car elles peuvent se compliquer de troubles du rythme et/ou de la conduction cardiaque, pouvant conduire au décès du patient, en particulier lorsqu’existe une cardiopathie sous-jacente.


Elles nécessitent donc une prise en charge en urgence et une surveillance rapprochée.


Il faut se souvenir que la survenue de complications cardiaques au cours d’une dyskaliémie dépend non seulement de son importance mais aussi de sa vitesse d’installation.



Fiche Infirmière




SURVEILLANCE DU TRAITEMENT


SOINS – TRAITEMENT

Expliquer et surveiller le traitement.










Aliments riches en potassium
















































Aliments Teneur moyenne (mg/100 g)
Légumes crus 270 mg (concombre: 150 mg, fenouil cru: 473 mg)
Légumes cuits 220 mg (chou vert cuit: 99 mg, blettes cuites: 473 mg)
Légumes secs 320 mg (lentilles cuites: 276 mg, haricots blancs cuits: 460 mg)
Pomme de terre 530 mg (pommes dauphines: 147 mg, chips: 1 190 mg)
Fruits secs 975 mg (dattes: 677 mg, abricots secs: 1 520 mg)
Fruits oléagineux 700 mg (noix: 480 mg, pistache: 1 050 mg)
Avocat 520 mg
Châtaigne 500 mg
Fruits frais 220 mg (myrtilles: 68 mg, bananes: 385 mg)
Cacao 1 920 mg
Chocolat 365 mg
Farine de soja 1 740 mg
Ketchup 480 mg
Potage 130 mg (poireaux, pommes de terre: 125 mg, velouté de tomates: 140 mg)



FICHE PHARMACOLOGIE








DIURÉTIQUES – DIURÉTIQUES DE L’ANSE






image Pirétanide












DIURÉTIQUES THIAZIDIQUES






image Indapamide











DIURÉTIQUES ANTIALDOSTÉRONE

















Associations de diurétiques















INSUFFISANCE RÉNALE



INSUFFISANCE RÉNALE AIGUË



FICHE MALADIE



DÉFINITION


L’insuffisance rénale aiguë (IRA) est définie par une diminution brutale du débit de filtration glomérulaire.


Devant un patient chez lequel on découvre une fonction rénale altérée, il n’est pas toujours simple de différencier IRA et IRC (cf. tableau p. 888).


Devant un patient présentant une IRA, il faut :





Arguments en faveur du caractère aigu ou chronique de l’insuffisance rénale








Aiguë Chronique


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May 23, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on Néphrologie

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