2 L’appareil cone beam, ses déclinaisons, ses protocoles d’utilisation
BREF HISTORIQUE DU CONE BEAM DENTAIRE ET MAXILLOFACIAL
L’imagerie cone beam en odontostomatologie est rendue possible par les capacités toujours croissantes du calcul informatique. Elle se place dans la dynamique de l’imagerie médicale numérique initiée par le scanner Rx et ayant trouvé, avec la radiovisiographie (Francis Mouyen, 1989), une première application en imagerie dentaire endobuccale.
Dans cette configuration, l’information peut être traitée de manière numérique par :
En implantologie, les reconstructions panoramiques 2D de référence et des reconstructions verticales et transversales dites aussi transaxiales ou encore sagittales obliques (« cross sections ») permettent des évaluations biomensuratives comparables à celles du logiciel Dentascan™ utilisé avec le scanner X. L’affichage des distances entre deux points (hauteur et/ou largeur de l’os disponible) se fait automatiquement en regard des segments de droites ainsi définis (figure 2.3). Le surlignage des canaux dentaires mandibulaires sur une reconstruction panoramique assure la localisation aisée de ces structures sur les reconstructions verticales et transversale, levant ainsi toute ambiguïté sur leur localisation (figure 2.4). Aujourd’hui, ces commodités se retrouvent avec la plupart des logiciels de reconstructions ou équipant systématiquement d’autres appareils cone beam.

Figure 2.3 Console de travail NewTom™ : reconstructions 2D préimplantaires de la région maxillaire gauche comparables à celles du Dentascan™.
Le Morita 3DX™ et le QR NewTom 9000™ sont les pionniers emblématiques de l’imagerie cone beam odontostomatologique et maxillofaciale. Ce sont des appareils évolutifs, de qualité, qui induisent, par leur dynamisme, une saine émulation.