4 Imagerie cone beam et implants
Bien que la perte des dents avec l’âge ait été considérée, jusqu’à une date récente, comme une fatalité physiologique témoin du vieillissement, les premières tentatives implantaires datent de l’Antiquité et même, semble-t-il, de la préhistoire. Le souci de compenser le dommage de l’édentation est constaté à diverses époques et sur divers continents. Ce n’est qu’à partir de la seconde moitié du xxe siècle que l’implantologie deviendra une discipline de plus en plus rationnelle, à l’essor et au développement de laquelle prendra part l’imagerie.
BREF HISTORIQUE DE L’IMPLANT
En 1887, Harris fera de même avec un élément en vitallium.
L’IMAGERIE AUX DIFFÉRENTS TEMPS DU PROJET IMPLANTAIRE
LES ÉTAPES DE L’APPROCHE RADIOLOGIQUE
La conférence européenne de consensus de Dublin
Il est précisé qu’en complément du bilan clinique, l’imagerie doit :
Aujourd’hui
Examen clinique
Imagerie conventionnelle
Associée à l’examen clinique, cette étape permet de :
LES DIFFÉRENTS TEMPS DE L’ÉVALUATION PRÉIMPLANTAIRE
L’imagerie intervient aux différents temps du geste implantaire en préet postopératoire, mais aussi au cours de l’intervention.
L’outil de référence : la technique cone beam
La reconstruction 3D de surface (voir le chapitre 1, figures 1.16 et 1.18) ne discrimine pas les densités sélectionnées entre elles. D’autres procédés de reconstruction comme le MIP (maximum intensity projection) replacent la densité dentinoamélaire dans une transparence osseuse (figure 4.5) [voir le chapitre 1, figure 1.19]. Didactiques, ces méthodes s’avèrent surtout utiles, en implantologie, lorsqu’elles sont combinées à la simulation chirurgicale.
Le cone beam se démarque aussi du scanner par une meilleure résolution spatiale pour l’os et la dent et révèle une moindre sensibilité aux artéfacts métalliques (voir le chapitre 1, figures 1.13 et 1.14).
Le principe du cone beam n’étant pas celui de la TDM, c’est-à-dire la mesure des densités, il n’est pas facile d’évaluer numériquement la qualité osseuse, en particulier lors du bilan préimplantaire, comme le permet le scanner Rx.
Comme pour le scanner Rx, les reconstructions seront :
De nombreux logiciels permettent le surlignage du canal mandibulaire sur les reconstructions panoramiques qui sera retrouvé selon sa section sur les coupes verticales et transversales, assurant ainsi sa localisation (figure 4.7), quelquefois délicate, si ses limites sont imprécises et/ou si la trabéculation osseuse s’avère lâche ou hypodense (voir le chapitre 2, figure 2.4) [figure 4.8].