dorsal (thoracique) et rachis lombaire

Chapitre 10 Rachis dorsal (thoracique) et rachis lombaire


Par ordre de fréquence, le rachis lombaire s’avère la première source de doléances en matière de pathologie vertébrale. Toutefois, comme nous l’avons signalé au chapitre des indications (chapitre 4), il est loin d’être le seul responsable des lombalgies rencontrées.


La charnière dorsolombaire (thoracolombaire) est également assez souvent concernée. La morphologie des facettes articulaires postérieures à ce niveau et aussi le trajet oblique vers le bas du rameau cutané de la branche postérieure des nerfs rachidiens expliquent une telle possibilité.


Contrairement, en effet, au niveau lombaire où leur emboîtement interdit quasiment toute rotation (de 1 à 1,5 ° par niveau), au niveau dorsal (thoracique), seule la présence de la cage thoracique vient la contrarier jusqu’à T10. Les étages T10–T11, T11–T12 sont de ce fait particulièrement vulnérables et expliquent pourquoi les branches postérieures situées à leur niveau sont susceptibles d’être irritées lors des mouvements répétitifs de torsion du tronc.


La protection offerte par la présence de la cage thoracique permet également de comprendre pourquoi certaines douleurs dorsales hautes s’avèrent être en réalité des douleurs projetées d’origine cervicale basse.


Lors de l’examen clinique effectué à la recherche des éventuelles manifestations de la souffrance segmentaire vertébrale, il ne faut donc jamais oublier cette possibilité de décalage entre le siège de la douleur (ou du trouble) éprouvée et son origine réelle. Ainsi devant une lombalgie basse, on n’oublie pas d’examiner les derniers étages dorsaux ou la zone de transition dorsolombaire (thoracolombaire) et devant une dorsalgie haute interscapulaire, la région cervicale inférieure.


Une fois la certitude obtenue d’être en présence d’une pathologie bénigne, de très nombreuses manœuvres ostéopathiques s’offrent pour y remédier aussi bien sur le plan cutané que musculaire ou vertébral.



Rachis dorsolombaire (thoracolombaire) et manipulations vertébrales


La configuration anatomique du rachis dorsal et lombaire (fig. 10-1) a une incidence certaine sur la pratique des manipulations vertébrales à leurs niveaux respectifs.






Manœuvres de détente des muscles dorsaux et lombaires




Manœuvres





Manœuvres utilisables seulement au niveau lombaire : étirements avec prise d’appui sur le gril costal et l’aile iliaque







Mobilisation du rachis lombaire en flexion






Mobilisation du rachis dorsal (thoracique) et lombaire en extension






Mobilisation du rachis lombaire inférieur en latéroflexion




Manœuvre








Variantes


La première d’entre elles consiste à effectuer le mouvement de va-et-vient des jambes du patient de bas en haut (fig. 10-16), en saisissant avec sa main la plus éloignée de la table la cheville inférieure du patient de manière à bloquer contre son petit bassin les cuisses de ce dernier fléchies à 90 °. La manœuvre elle-même s’effectue en soulevant les chevilles du patient, tout en exerçant un contre-appui avec le pouce de son autre main posé sur la région lombaire, et en prenant soin de maintenir fermement le corps du patient contre soi.


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May 16, 2017 | Posted by in MÉDECINE INTERNE | Comments Off on dorsal (thoracique) et rachis lombaire

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