Cas 94 Ostéophyte en position postéromédiane comprimant le tube dural OBJECTIF Quand les patients décrivent des symptômes inhabituels, considérer le rachis comme leur source éventuelle. PATIENT(E) Femme de 32 ans mariée, travaillant dans un bureau. ANTÉCÉDENTS La patiente a subi une gastroscopie pour ses symptômes inexpliqués actuels ; cet examen a révélé quelques signes d’œsophagite, mais il n’y avait rien d’autre de pertinent dans son historique. DOLÉANCES ET SIGNES FONCTIONNELS (fig. 94.1) Depuis un an, elle souffre par intermittence de « douleurs en coup de poignard » intenses dans le rachis thoracique supérieur qui irradient du côté gauche et sous le mamelon à gauche ; parfois, la douleur irradie dans le bras droit. Figure 94.1 Le fait de se relever réveille la douleur ; dormir avec un oreiller plutôt qu’avec plusieurs la calme. Il n’y a pas d’augmentation de la douleur lors de la toux ou des éternuements. Elle ne sait pas ce qui augmente les symptômes, ceux-ci pouvant se déclencher à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit. Il n’y a pas de douleur nocturne en soi, mais elle ressent la douleur lorsqu’elle change de position durant la nuit. Elle pense que porter sa petite fille est un facteur aggravant. Elle est vraiment préoccupée par l’idée d’avoir une pathologie grave. ÉTIOLOGIE Elle n’a pas souvenir d’avoir eu de traumatisme du rachis thoracique supérieur ou du cou. EXAMEN CLINIQUE La palpation des muscles paraspinaux dans la partie supérieure du rachis thoracique (particulièrement entre T2 et T4) déclenchait une douleur locale. Les réflexes ostéotendineux aux membres supérieurs et aux membres inférieurs étaient normaux ainsi que la sensibilité vibratoire aux coudes et aux chevilles. La force aux membres supérieurs et inférieurs était normale. La sensibilité à la piqûre ne révélait pas de zone de sensation altérée. Le fait de se pencher déclenchait une augmentation de ses symptômes. IMAGERIE Les radiographies standard du rachis cervical et du thorax, respectivement, montraient, un léger redressement de la partie haute de la lordose cervicale et une légère déformation ancienne, post-traumatique, du corps vertébral de C5. Le reste de l’imagerie était normal. Only gold members can continue reading. Log In or Register to continue Related Related posts: 9: Sarcome d’Ewing 42: Protrusion discale intervertébrale latérale marquée au niveau L3–L4 22: Kyste de Tarlov sacral 32: Syndrome de la queue de cheval 100: Protrusions postérieures des disques intervertébraux T5–T6 et T11–T12 54: Dissection de l’artère vertébrale Stay updated, free articles. Join our Telegram channel Join Tags: Douleurs rachidiennes 100 défis cliniques Jun 3, 2017 | Posted by admin in GÉNÉRAL | Comments Off on 94: Ostéophyte en position postéromédiane comprimant le tube dural Full access? Get Clinical Tree
Cas 94 Ostéophyte en position postéromédiane comprimant le tube dural OBJECTIF Quand les patients décrivent des symptômes inhabituels, considérer le rachis comme leur source éventuelle. PATIENT(E) Femme de 32 ans mariée, travaillant dans un bureau. ANTÉCÉDENTS La patiente a subi une gastroscopie pour ses symptômes inexpliqués actuels ; cet examen a révélé quelques signes d’œsophagite, mais il n’y avait rien d’autre de pertinent dans son historique. DOLÉANCES ET SIGNES FONCTIONNELS (fig. 94.1) Depuis un an, elle souffre par intermittence de « douleurs en coup de poignard » intenses dans le rachis thoracique supérieur qui irradient du côté gauche et sous le mamelon à gauche ; parfois, la douleur irradie dans le bras droit. Figure 94.1 Le fait de se relever réveille la douleur ; dormir avec un oreiller plutôt qu’avec plusieurs la calme. Il n’y a pas d’augmentation de la douleur lors de la toux ou des éternuements. Elle ne sait pas ce qui augmente les symptômes, ceux-ci pouvant se déclencher à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit. Il n’y a pas de douleur nocturne en soi, mais elle ressent la douleur lorsqu’elle change de position durant la nuit. Elle pense que porter sa petite fille est un facteur aggravant. Elle est vraiment préoccupée par l’idée d’avoir une pathologie grave. ÉTIOLOGIE Elle n’a pas souvenir d’avoir eu de traumatisme du rachis thoracique supérieur ou du cou. EXAMEN CLINIQUE La palpation des muscles paraspinaux dans la partie supérieure du rachis thoracique (particulièrement entre T2 et T4) déclenchait une douleur locale. Les réflexes ostéotendineux aux membres supérieurs et aux membres inférieurs étaient normaux ainsi que la sensibilité vibratoire aux coudes et aux chevilles. La force aux membres supérieurs et inférieurs était normale. La sensibilité à la piqûre ne révélait pas de zone de sensation altérée. Le fait de se pencher déclenchait une augmentation de ses symptômes. IMAGERIE Les radiographies standard du rachis cervical et du thorax, respectivement, montraient, un léger redressement de la partie haute de la lordose cervicale et une légère déformation ancienne, post-traumatique, du corps vertébral de C5. Le reste de l’imagerie était normal. Only gold members can continue reading. Log In or Register to continue Related Related posts: 9: Sarcome d’Ewing 42: Protrusion discale intervertébrale latérale marquée au niveau L3–L4 22: Kyste de Tarlov sacral 32: Syndrome de la queue de cheval 100: Protrusions postérieures des disques intervertébraux T5–T6 et T11–T12 54: Dissection de l’artère vertébrale Stay updated, free articles. Join our Telegram channel Join