8: Ponction biopsie du sein guidée par l’imagerie médicale: Exemple de situations

Chapitre 8 Ponction biopsie du sein guidée par l’imagerie médicale Exemple de situations4



1 Le contexte






1.2 Le cas particulier du sein




1.2.2 Le dépistage organisé du cancer du sein


Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le dépistage précoce reste le principal moyen de lutter contre la maladie : il permet d’améliorer les chances de survie, de réduire les morbidités et la mortalité.


Aux côtés du diagnostic précoce qui repose sur la reconnaissance des premiers signes du cancer : « grosseur » non douloureuse, anomalie du galbe mammaire, rétractation de la peau ou du mamelon, rougeur, œdème, aspect de peau d’orange, écoulement en particulier hémorragique, douleur localisée, il existe deux méthodes de dépistage précoce, garantissant le diagnostic et le traitement à un stade précoce de la maladie :





Les anomalies radiologiques sont décrites selon les règles de l’American College of Radiology (ACR) dans un classement de 0 à 5 :



Avant de pouvoir être traitées, les lésions ACR 4 et 5 doivent être impérativement prouvées par l’histologie : la biopsie est nécessaire, d’autres examens complémentaires (échographie, IRM) seront discutés (figures 8.2 et 8.3).









2 Problématique générale





2.1 L’information de la patiente




On peut rappeler ici la Loi du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé ou Loi « Kouchner » : Art. 1111-2 : Toute personne a le droit d’être informée sur son état de santé. Cette information porte sur les différentes investigations, traitements ou actions de prévention qui lui sont proposés, leur urgence éventuelle, leurs conséquences, les risques fréquents ou graves normalement prévisibles qu’ils comportent ainsi que sur les autres solutions possibles et sur les conséquences prévisibles en cas de refus.


Le problème « d’image suspecte » à la mammographie, à l’échographie ou à l’IRM est posé par le médecin : c’est lui qui va s’entretenir avec la patiente pour lui expliquer la nécessité d’un examen complémentaire, sous forme d’une ponction biopsie permettant, par analyse microscopique, de conclure sur la nature précise de la lésion.


Le personnel manipulateur doit rester dans la réserve quant aux possibilités diagnostiques afin de ne pas déstabiliser la patiente par rapport aux explications médicales et de ne pas lui susciter de faux espoirs.


En revanche, le rôle du manipulateur sera de bien informer la patiente sur la procédure de la biopsie guidée (modalités, durée, contraintes, complications éventuelles non graves), d’être attentif à ses réactions, à ses questions et d’en tenir informé le médecin.


Le manipulateur et le médecin radiologue s’assurent, par un échange régulier, de la bonne compréhension des informations par la patiente et de son consentement éclairé.



2.2 La préparation de la patiente


Le MERM prend toujours connaissance du dossier médical afin de :



La patiente est installée selon la technique choisie :



Le positionnement de la patiente doit permettre :



Pour prévenir le risque infectieux, l’intervention nécessite la préparation cutanée rigoureuse :




2.3 Le risque infectieux


La ponction biopsie guidée d’un organe relève de la radiologie interventionnelle : toutes les dispositions seront mises en œuvre pour prévenir le risque infectieux tant pour la patiente que pour les opérateurs.


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Nov 19, 2017 | Posted by in MÉDECINE INTERNE | Comments Off on 8: Ponction biopsie du sein guidée par l’imagerie médicale: Exemple de situations

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