72: Épilepsies

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Épilepsies






Bilan paraclinique



• Électroencéphalogramme de veille et de sommeil (systématique avant 3 ans) ; avec ou sans privation de sommeil, avec ou sans épreuve d’hyperventilation et stimulation lumineuse intermittente. Enregistrement vidéo en cas de difficulté à préciser les symptômes cliniques. L’EEG permet de préciser le type d’épilepsie.


• Imagerie : IRM cérébrale à la recherche d’une origine focale responsable d’une épilepsie partielle ou symptomatique. Parfois, IRM fonctionnelle, SPECT en cas d’épilepsie sévère avant chirurgie. L’IRM n’est pas indispensable dans les épilepsies idiopathiques.


• Examens biologiques : selon l’orientation clinique. Le dosage des antiépileptiques est utile en cas de persistance des convulsions.


• Examens génétiques : utiles pour la confirmation d’un syndrome d’épilepsie sévère : exemple : mutation du gène SCNA1 dans l’épilepsie myoclonique sévère du nourrisson (syndrome de Dravet).


• Examens métaboliques : utiles en cas de suspicion d’encéphalopathie progressive.



Classifications



Classification topographique



Épilepsie généralisée


L’épilepsie généralisée est une décharge électrique intéressant d’emblée la majorité du cerveau. La perte de connaissance caractérise la crise généralisée. La sémiologie de la crise n’a pas de caractère d’orientation topographique qu’il s’agisse d’absence, atonie, crise tonique ou tonicoclonique, de la présence d’anomalies diffuses bilatérales à l’EEG. Selon l’âge de l’enfant, le syndrome épileptique, le type de manifestation clinique sera différent.



• La crise tonicoclonique généralisée : débutant par une perte de connaissance suivie d’une phase tonique puis des secousses cloniques rythmiques et symétrique du corps. La cyanose péribuccale est fréquente, de même que les pertes d’urines et la morsure de langue chez les plus grands.


• La crise atonique marquée par une perte de connaissance et un relâchement brutal du tonus musculaire pouvant provoquer une chute traumatisante.


• Les spasmes épileptiques consistant en une contraction brusque et soutenue des muscles de l’axe entraînant une flexion de la tête sur le tronc et des quatre membres et survenant en salve, le plus souvent au réveil.


• Les absences caractérisées par une rupture de contact à début et fin brusques.


• Les myoclonies qui sont des secousses brèves des racines des membres ressemblant à un sursaut et survenant en décharge de 2 à 3 durant quelques secondes.



Épilepsie partielle


L’épilepsie partielle est une décharge épileptique ayant pour origine une zone cérébrale localisée, avec généralisation possible secondairement. Les symptômes cliniques sont variables selon la topographie. Les anomalies EEG seront focales. Le patient est conscient au début de sa crise.




Classification internationale simplifiée (1989)



Épilepsies et syndromes épileptiques généralisés



Idiopathique: Elle survient chez des sujets normaux sans lésion cérébrale ni déficit neurologique, sans antécédent significatif à l’exception des antécédents familiaux. Son origine est parfois génétique.


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May 14, 2017 | Posted by in PÉDIATRIE | Comments Off on 72: Épilepsies

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