Chapitre 7 Arthrographie de l’épaule Exemple de situations
1 Le contexte
1.1 Définitions
L’arthrographie est définie comme l’exploration radiographique d’une articulation après injection intra-articulaire d’un produit de contraste (iodé hydrosoluble le plus souvent, air parfois). Cette technique d’imagerie est actuellement, dans la plupart des cas, le premier temps d’un arthroscanner ou d’une arthro-IRM (auquel cas on adjoint l’injection d’un produit de contraste à base de chélate de gadolinium).
1.2 Indications
Elle permet la recherche de corps étrangers libres intra-articulaires.
C’est le médecin radiologue qui posera les indications et le choix des techniques d’exploration.
Pour le diagnostic des pathologies articulaires, la combinaison de l’arthrographie et de l’imagerie en coupes (TDM ou IRM) est une réponse aux défauts de visualisation rencontrés en imagerie de projection, liés à la superposition des structures et au manque de visualisation des parties molles (figures 7.1 et 7.2).
1.3 Contre-indications
L’arthrographie nécessite l’injection d’un produit de contraste par voie locale, ce qui suppose une ponction articulaire.
1.4 Les acteurs du soin
La réalisation d’une arthrographie est typiquement basée sur un travail d’équipe et repose sur la coopération entre le médecin radiologue et le manipulateur.
Le médecin est seul habilité à :
– poser les indications de l’examen ;
– réaliser la ponction articulaire ;
– suivre les temps radiologiques ;