Chapitre 54 Luxations de l’avant-pied (et entorses)
Ce que vous savez déjà
• Ce sont les luxations tarso-métatarsiennes (interligne de Lisfranc) qui posent des problèmes :
– thérapeutiques : il faut obtenir une réduction et une contention parfaites, souvent au prix d’une intervention chirurgicale ;
• Les luxations médio-tarsiennes totales et surtout partielles (énucléation de l’os naviculaire) sont rares.
• Les luxations des phalanges sont évidentes cliniquement et facilement traitées. Le seul problème posé est celui des luxations métatarso-phalangiennes du gros orteil, susceptibles d’être irréductibles.
Luxations tarso-métatarsiennes (figure 54.1)
Ce que nous pouvons préciser
Leur classification (d’après Quenu et Kuss, modifiée par Hardcastle)
• Type A – Luxations totales dans le même sens de tous les métatarsiens (luxations homolatérales). Le déplacement est fréquemment dorsolatéral (70 % des cas) (figure 54.2).
• Type B – Luxations partielles :
– soit médiales ou columnaires : le 1er métatarsien avec ou sans son 1er cunéiforme se luxe en entraînant soit le 2e, le 3e et/ou le 4e métatarsien (figure 54.3) ;
• Type C – Luxations divergentes :
– soit luxation divergente totale entre les 4 derniers métatarsiens et le 1er métatarsien seul ou avec son cunéiforme médial (luxation columno-spatulaire) (figure 54.6) ;