Cas 44 Protrusion discale intervertébrale à l’intérieur du canal intervertébral OBJECTIF Croyez votre patient jusqu’à ce que preuve soit faite de l’authenticité de son symptôme ! Comptez sur votre sens du diagnostic et non sur celui des autres. PATIENT(E) Un homme de 53 ans en invalidité qui est en dépression à cause d’un antécédent de lombalgie non diagnostiqué 4 ans auparavant, après avoir été heurté par une voiture. Il ne fume pas et boit seulement un verre de vin par jour. Il est seulement venu à la consultation parce que sa femme était préoccupée par ses idées suicidaires, car on lui avait dit qu’il n’y avait « rien de grave » lors de plusieurs consultations de spécialistes. Sa femme a fait la demande de consultation pour lui, et l’a accompagné. ANTÉCÉDENTS Un peu d’asthme mais rien de significatif autrement. DOLÉANCES ET SIGNES FONCTIONNELS (fig. 44.1) Une douleur au niveau L3–L4 approximativement qui s’étend dans la fesse gauche avec une irradiation à la face latérale de la cuisse gauche et qui provoque parfois des douleurs testiculaires gauches. Il a aussi des difficultés urinaires, avec quelquefois des rétentions et des difficultés à vider sa vessie, mais il n’y a pas de sensation de brûlure/dysurie ou d’écoulement urétral. Il a également été atteint de constipation et il a pris des AINS et des analgésiques. Figure 44.1 Les symptômes étaient aggravés par les éternuements. La station assise provoquait une augmentation importante de ses symptômes, et il marchait ou se tenait debout la plupart du temps quand il ne pouvait plus rester couché. ÉTIOLOGIE Le patient a été percuté par une voiture et souffre d’une importante lombalgie, de douleurs fessières gauches et de la face postérolatérale de la cuisse depuis 1 an et demi ; avant, ses symptômes étaient ressentis comme « tolérables ». Par inadvertance, il a ensuite fait un mouvement de torsion du rachis lombal qui a provoqué une augmentation aiguë de la lombalgie ; après un traitement par un thérapeute manuel, ses symptômes ont diminué pendant un mois. Il a eu depuis quatre épisodes d’augmentation de la douleur, le plus récent étant dû au fait qu’il a ramassé un objet par terre dans sa maison, environ 8 semaines auparavant ; cette action a causé une augmentation de sa lombalgie et des douleurs fessières ainsi que de ses douleurs de cuisse et il a dû arrêter de travailler. EXAMEN CLINIQUE Sa pression artérielle était de 170/100 mmHg à la position allongée avec un pouls à 68/min. L’auscultation pulmonaire était normale sans mise en évidence de dyspnée. Son abdomen était normal à l’auscultation et à la palpation. La palpation profonde des muscles paraspinaux retrouvait une contracture approximativement au niveau L3–L4 du rachis lombal. À la position couchée, l’élévation des membres inférieurs était limitée par la lombalgie à 40° (à gauche) et à 60° (à droite). Le réflexe patellaire à gauche était diminué. Le tonus musculaire à chaque membre inférieur était normal, mais il y avait une diminution de la force du côté gauche ; cela semblait être dû à sa lombalgie. Le réflexe cutané plantaire était normal ainsi que les sensations de toucher au niveau des jambes. Les amplitudes de mobilité active du rachis lombal étaient vraiment réduites dans toutes les directions en raison de la lombalgie. La prostate était lisse mais quelque peu élargie. Il avait une sensation périnéale normale et un tonus anal normal. Only gold members can continue reading. Log In or Register to continue Related Related posts: 9: Sarcome d’Ewing 42: Protrusion discale intervertébrale latérale marquée au niveau L3–L4 22: Kyste de Tarlov sacral 32: Syndrome de la queue de cheval 100: Protrusions postérieures des disques intervertébraux T5–T6 et T11–T12 54: Dissection de l’artère vertébrale Stay updated, free articles. Join our Telegram channel Join Tags: Douleurs rachidiennes 100 défis cliniques Jun 3, 2017 | Posted by admin in GÉNÉRAL | Comments Off on 44: Protrusion discale intervertébrale à l’intérieur du canal intervertébral Full access? Get Clinical Tree
Cas 44 Protrusion discale intervertébrale à l’intérieur du canal intervertébral OBJECTIF Croyez votre patient jusqu’à ce que preuve soit faite de l’authenticité de son symptôme ! Comptez sur votre sens du diagnostic et non sur celui des autres. PATIENT(E) Un homme de 53 ans en invalidité qui est en dépression à cause d’un antécédent de lombalgie non diagnostiqué 4 ans auparavant, après avoir été heurté par une voiture. Il ne fume pas et boit seulement un verre de vin par jour. Il est seulement venu à la consultation parce que sa femme était préoccupée par ses idées suicidaires, car on lui avait dit qu’il n’y avait « rien de grave » lors de plusieurs consultations de spécialistes. Sa femme a fait la demande de consultation pour lui, et l’a accompagné. ANTÉCÉDENTS Un peu d’asthme mais rien de significatif autrement. DOLÉANCES ET SIGNES FONCTIONNELS (fig. 44.1) Une douleur au niveau L3–L4 approximativement qui s’étend dans la fesse gauche avec une irradiation à la face latérale de la cuisse gauche et qui provoque parfois des douleurs testiculaires gauches. Il a aussi des difficultés urinaires, avec quelquefois des rétentions et des difficultés à vider sa vessie, mais il n’y a pas de sensation de brûlure/dysurie ou d’écoulement urétral. Il a également été atteint de constipation et il a pris des AINS et des analgésiques. Figure 44.1 Les symptômes étaient aggravés par les éternuements. La station assise provoquait une augmentation importante de ses symptômes, et il marchait ou se tenait debout la plupart du temps quand il ne pouvait plus rester couché. ÉTIOLOGIE Le patient a été percuté par une voiture et souffre d’une importante lombalgie, de douleurs fessières gauches et de la face postérolatérale de la cuisse depuis 1 an et demi ; avant, ses symptômes étaient ressentis comme « tolérables ». Par inadvertance, il a ensuite fait un mouvement de torsion du rachis lombal qui a provoqué une augmentation aiguë de la lombalgie ; après un traitement par un thérapeute manuel, ses symptômes ont diminué pendant un mois. Il a eu depuis quatre épisodes d’augmentation de la douleur, le plus récent étant dû au fait qu’il a ramassé un objet par terre dans sa maison, environ 8 semaines auparavant ; cette action a causé une augmentation de sa lombalgie et des douleurs fessières ainsi que de ses douleurs de cuisse et il a dû arrêter de travailler. EXAMEN CLINIQUE Sa pression artérielle était de 170/100 mmHg à la position allongée avec un pouls à 68/min. L’auscultation pulmonaire était normale sans mise en évidence de dyspnée. Son abdomen était normal à l’auscultation et à la palpation. La palpation profonde des muscles paraspinaux retrouvait une contracture approximativement au niveau L3–L4 du rachis lombal. À la position couchée, l’élévation des membres inférieurs était limitée par la lombalgie à 40° (à gauche) et à 60° (à droite). Le réflexe patellaire à gauche était diminué. Le tonus musculaire à chaque membre inférieur était normal, mais il y avait une diminution de la force du côté gauche ; cela semblait être dû à sa lombalgie. Le réflexe cutané plantaire était normal ainsi que les sensations de toucher au niveau des jambes. Les amplitudes de mobilité active du rachis lombal étaient vraiment réduites dans toutes les directions en raison de la lombalgie. La prostate était lisse mais quelque peu élargie. Il avait une sensation périnéale normale et un tonus anal normal. Only gold members can continue reading. Log In or Register to continue Related Related posts: 9: Sarcome d’Ewing 42: Protrusion discale intervertébrale latérale marquée au niveau L3–L4 22: Kyste de Tarlov sacral 32: Syndrome de la queue de cheval 100: Protrusions postérieures des disques intervertébraux T5–T6 et T11–T12 54: Dissection de l’artère vertébrale Stay updated, free articles. Join our Telegram channel Join