Chapitre 37 Fractures transcervicales de l’épiphyse proximale du fémur
Ce que vous savez déjà
• Leur traitement doit donc, en priorité, essayer de l’améliorer et, tout au moins, éviter de l’aggraver en redonnant le plus rapidement possible une certaine autonomie, généralement grâce à une prothèse.
Ce que nous pouvons préciser
Leur classification
• Selon Sœur puis Molé et Ricard, on peut distinguer :
– des fractures à bec ou cône céphalique, les plus fréquentes, qui sont, sauf dans leurs formes mineures, des fractures instables ;
• La classification de Pauwels reprend cette notion en 3 types, en fonction de l’angle du trait de fracture par rapport à l’horizontale : type I de 0 à 30°, type II de 30 à 60°, type III au-dessus.
• Selon Garden, 4 types radiologiques peuvent être distingués :
– III : fracture en coxa vara gardant des connexions vasculaires (travées céphaliques horizontales, prédominance de l’image céphalique sur celle du col) ;
Leur bilan général
Il est au moins aussi important, si ce n’est plus, que le bilan fracturaire.
• le contexte social : vie à domicile (entouré, seul), en maison de retraite, en hospice, en asile ;
Leur traitement
Vous avez à votre disposition :
• L’abstention, soit comme traitement en décubitus des formes sans déplacement, soit comme refus de tout traitement devant le contexte général, l’état grabataire et l’indolence du foyer.
• L’ostéosynthèse après réduction rigoureuse, à foyer fermé en percutané par la mise en place de deux ou, de préférence, trois vis de type Garden (figure 37.10) parallèles, ou à foyer ouvert par une vis-plaque à compression (figure 37.11) [**].