Chapitre 33 Cahier d’auto-évaluation (FMC)
Questions
Chapitre 1
Examen gynécologique normal
1 Question à compléments multiples
Quels sont les éléments de l’interrogatoire qui font classer une femme dans la population à haut risque de cancer du col ?
A. Un niveau socio-économique élevé.
C. Un niveau socio-économique bas.
D. Des infections génitales répétées.
2 Question à compléments multiples
Quels sont les éléments de l’interrogatoire qui font classer une femme dans la population à risque de cancer de l’endomètre ?
A. La prise d’un traitement hormonal substitutif de la ménopause.
C. L’obésité, le diabète, l’hypertension.
D. La prise d’un traitement estrogénique sans progestérone.
E. La prise prolongée de la pilule estroprogestative combinée.
3 Question à compléments multiples
Quels sont les éléments de l’interrogatoire qui font classer une femme dans la population à risque de cancer du sein ?
B. Des antécédents familiaux de cancer du sein.
D. La prise d’une contraception orale.
4 Question à compléments multiples
Quels sont les éléments de l’interrogatoire qui vous font poser des contre-indications absolues à la prescription d’un estroprogestatif ?
A. Un tabagisme à moins de 10 cigarettes par jour.
B. L’existence d’une mastopathie bénigne.
C. Un accident thromboembolique.
5 Question à compléments multiples
Quels sont les éléments de l’interrogatoire qui font contre-indiquer la pose d’un stérilet ?
B. L’existence de règles très abondantes.
C. Une salpingite récente mais traitée.
6 Question à complément simple
A. Des pertes de sang utérines apparaissant entre les règles.
B. Des règles très longues et abondantes.
C. Des saignements utérins qui augmentent le volume des règles mais qui surviennent aussi entre les règles.
7 Question à complément simple
A. Des pertes de sang utérines apparaissant entre les règles.
B. Des règles très longues et abondantes.
C. Des saignements utérins qui augmentent le volume des règles mais qui surviennent aussi entre les règles.
8 Question à complément simple
A. Des pertes de sang utérines apparaissant entre les règles.
B. Des règles très longues et abondantes.
C. Des saignements utérins qui augmentent le volume des règles mais qui surviennent aussi entre les règles.
9 Question à complément simple
A. Une absence d’apparition des règles.
B. Des règles très peu abondantes.
C. Des règles survenant très rarement, par exemple deux fois par an.
D. Un arrêt prolongé des règles.
10 Question à complément simple
A. Une fuite d’urine à la toux.
B. Un besoin d’uriner tellement fort que la femme ne peut se retenir et perd ses urines avant d’avoir atteint les toilettes.
C. Une fuite d’urine aux changements de position.
D. Des mictions très fréquentes le jour.
E. Des mictions très fréquentes avec brûlures et urines troubles.
11 Question à complément simple
A. Une fuite d’urine à la toux.
B. Un besoin d’uriner tellement fort que la femme ne peut se retenir et perd ses urines avant d’avoir atteint les toilettes.
C. Une fuite d’urine aux changements de position.
D. Des mictions très fréquentes le jour.
E. Des mictions très fréquentes avec brûlures et urines troubles.
12 Question à compléments multiples
La vulve contient des récepteurs :
A. Aux estrogènes : les petites lèvres.
B. Aux androgènes : les grandes lèvres.
C. Aux androgènes : le clitoris.
D. Aux estrogènes : le clitoris.
13 Question ouverte
Sur le schéma de la vulve ci-dessous (figure 33.1.13), indiquez la topographie :
B. De l’orifice des glandes de Skène.
C. De l’orifice des glandes de Bartholin.
14 Question ouverte
En cas de lésion inflammatoire de la vulve, dans quelle région cherchez-vous des ganglions inflammatoires ?
15 Question ouverte
En mettant son spéculum (figure 33.1.15), le docteur X fait 5 erreurs. Trouvez-les.
16 Question ouverte
En faisant un toucher vaginal (figure 33.1.16), le docteur X fait 4 erreurs. Trouvez-les.
17 Question à compléments multiples
Le toucher vaginal permet d’explorer :
A. La face postérieure de la vessie et l’uretère terminal.
18 Question à compléments multiples
Le toucher rectal permet d’explorer :
A. La face postérieure de la vessie et l’uretère terminal.
Chapitre 2
Investigations en gynécologie
1 Question à compléments multiples
L’examen de l’hymen d’une femme qui a été violée se fait :
A. Avec un doigt intrarectal pour déplisser l’hymen.
B. Avec une sonde à ballonnet introduite dans le vagin.
C. Avec un spéculum de taille moyenne introduit prudemment dans le vagin.
2 Question à compléments multiples
A. Mesurer la longueur du vagin.
B. Mesurer le diamètre du col utérin.
C. La longueur de la cavité utérine et du col.
3 Question à compléments multiples
On peut soupçonner que les leucorrhées sont dues au Trichomonas vaginalis si :
A. Les leucorrhées sont blanchâtres caillebottées.
B. Le Trichomonas se déplace sur la lame du microscope avec du sérum physiologique.
C. Les leucorrhées sont verdâtres spumeuses, sentant le plâtre frais.
D. Le Trichomonas est visible sur la lame du microscope avec de la potasse à 5 %.
4 Question à compléments multiples
On peut soupçonner que les leucorrhées sont dues au Candida albicans si :
A. Les leucorrhées sont blanchâtres caillebottées.
B. Le Candida est visible sur la lame du microscope avec du sérum physiologique.
C. Les leucorrhées sont verdâtres spumeuses, sentant le plâtre frais.
D. Le Candida est visible sur la lame du microscope avec de la potasse à 5 %.
6 Question à compléments simple
A. Par examen de la glaire avant un rapport sexuel.
B. Par examen de la glaire et recherche de spermatozoïdes 8 heures après un rapport sexuel.
C. Recherche dans le vagin des spermatozoïdes morts après un rapport sexuel.
D. Recherche des spermatozoïdes avec la technique des empreintes génétiques après un viol.
E. Étude de la mobilité des spermatozoïdes dans une glaire témoin appartenant à une autre femme.
7 Question à compléments multiples
Il faut différer la pratique du frottis cervical de dépistage, si :
A. La femme a eu un rapport sexuel la veille de l’examen.
B. Vous avez mis le spéculum sans lubrifiant.
C. Vous avez mis le spéculum avec lubrifiant.
D. Vous avez fait un toucher vaginal avant de mettre le spéculum.
E. Vous avez mouché le col avec une compresse sèche pour le débarrasser de la glaire.
8 Question à compléments multiples
Le prélèvement pour le frottis cervicovaginal de dépistage se fait :
A. Avec une spatule d’Ayre sur la zone de jonction.
B. Même s’il y a une infection à Trichomonas vaginalis.
C. Avec une cytobrush dans l’endocol si on ne voit pas la zone de jonction.
D. Dans le cul-de-sac vaginal postérieur.
E. Après un bref traitement estrogénique si la femme est ménopausée et le col sténosé.
9 Question ouverte
Quels sont les avantages du prélèvement cytologique de dépistage en phase liquide ?
10 Question ouverte
Madame L. a fait sa courbe thermique. La voici (figure 33.2.10). Est-elle normale bien qu’elle ne dépasse pas 37° ?
11 Question ouverte
Madame A. a fait sa courbe de température. La voici (figure 33.2.11). Sa réalisation est-elle correcte ? Sinon, expliquez-lui ce qu’il faut faire.
12 Question ouverte
Madame D. a des règles très irrégulières. Voici sa courbe thermique (figure 33.2.12). Qu’en déduisez-vous ?
13 Question ouverte
Madame L. a ses règles tous les 34–35 jours. Voici les courbes thermiques des trois derniers mois (figure 33.2.13). Y a-t-il un trouble de l’ovulation ?
14 Question ouverte
Madame B., 25 ans et Madame C., 30 ans, ont toutes deux des cycles cours : 24 jours.
Voici les courbes de température de Madame B. (les 3 premières) et celles de Madame C. (les 3 dernières) ci-contre (figure 33.2.14). Quelles différences voyez-vous entre les deux femmes ?
Y a-t-il un trouble de l’ovulation et si oui, chez laquelle des deux femmes ?
15 Question à compléments multiples
La ponction cytologique d’un nodule du sein est :
A. Contre-indiquée en cas de suspicion de cancer du sein.
B. Indiquée en cas de suspicion de cancer du sein.
C. Indiquée en cas d’un petit foyer de microcalcifications.
D. Indiquée en cas de suspicion de kyste du sein.
16 Question à compléments multiples
La pratique de l’hystérographie est contre-indiquée :
A. En cas de retard des règles.
B. En cas de métrorragies postménopausiques.
C. En cas de leucorrhées purulentes.
D. En cas d’antécédents de salpingites récentes.
17 Question ouverte
Madame Z. a des règles tous les 28 jours. Voici les courbes thermiques des trois derniers mois (figure 33.2.17). Y a-t-il un trouble de l’ovulation ?
18 Question ouverte
Madame A., 25 ans, est suivie pour stérilité. Elle vous apporte sa courbe de température (figure 33.2.18). Qu’en déduisez-vous ?
19 Question à compléments multiples
À l’échographie en cas de grossesse, on peut voir l’œuf dans l’utérus :
A. À partir de 6,5 semaines d’aménorrhée en échographie abdominale.
B. À partir de 5 semaines en échographie vaginale.
C. À partir d’un taux d’HCG plasmatique de 2000 mUl/mL en échographie abdominale.
D. À partir d’un taux d’HCG plasmatique de 1000 mUl/mL en échographie vaginale.
E. À partir de 8 semaines seulement en cas de grossesse tubaire.
20 Question à compléments multiples
Lors d’une échographie pelvienne faite en deuxième moitié de cycle à une femme multipare en activité génitale et qui ovule bien et porte un stérilet, on peut observer normalement :
B. Un endomètre épais de moins de 5 mm en échographie vaginale.
C. Un follicule de 10 mm de diamètre.
D. Une petite lame liquidienne dans le cul-de-sac de Douglas.
21 Question à compléments multiples
Un examen hystéroscopique est utile pour :
A. Préciser la cause d’un saignement utérin.
B. Apprécier l’envahissement du col utérin par un cancer de l’endomètre.
C. Chaque fois qu’il faut enlever un stérilet.
D. Pour opérer une synéchie utérine.
22 Question à compléments multiples
La cœlioscopie est un examen :
B. Qui permet d’examiner l’intérieur de la cavité utérine.
C. Qui permet d’examiner les trompes et les ovaires.
D. De voir habituellement l’appendice.
23 Question à compléments multiples
La sonohystérographie est un examen qui :
A. Combine une échographie et l’injection de sérum physiologique dans la cavité utérine.
B. Permet de bien étudier la cavité utérine.
C. Permet d’étudier les trompes.
D. Permet d’étudier la paroi utérine.
Chapitre 3
Dosages biologiques en gynécologie
1 Question à compléments multiples
A. Fait sécréter l’estradiol par l’ovaire.
B. Inhibe la sécrétion de GnRH.
C. Fait sécréter la progestérone.
2 Question à compléments multiples
A. Fait sécréter l’estradiol par l’ovaire.
B. Inhibe la sécrétion de GnRH.
C. Fait sécréter la progestérone.
3 Question à compléments multiples
Chez la femme, la prolactine :
A. Stimule la sécrétion du PIF.
B. Ralentit la pulsatilité du GnRH.
C. Stimule la maturation folliculaire.
D. Peut entraîner une galactorrhée.
4 Question à compléments multiples
Les tests de grossesse grand public sont :
A. Des dosages qui se font dans les urines.
B. Des dosages quantitatifs de l’hormone HCG.
C. En vente libre pour les patientes dans les pharmacies.
D. Sensibles à des taux d’au moins 20 UI/L d’HCG.
5 Question à compléments multiples
B. Est un dosage spécifique sans faux positifs ou négatifs.
C. Est une vente libre dans les pharmacies.
D. Est sensible à quelques unités d’HCG (< 10 UI/L).
E. Peut interférer avec le dosage de FSH et de LH qui ont des sous-unités communes.
6 Question à compléments multiples
Dosage du taux plasmatique d’HCG :
A. Il est utile lorsqu’il est nécessaire de déceler un taux faible d’HCG (môle, grossesse débutante).
B. Le taux double toutes les 48 heures en début de grossesse.
C. Dans une grossesse normale, le sac ovulaire est visible en échographie vaginale à partir d’un taux de 1500 UI/L.
D. Dans une grossesse normale, le sac ovulaire est visible en échographie abdominale à partir d’un taux de 2000 UI/L d’HCG.
E. Le temps moyen de doublement du taux s’allonge en cas de GEU ou de fausse couche.
7 Question à compléments multiples
Les dosages hormonaux plasmatiques, pour être interprétables, doivent être pratiqués certains jours du cycle et à des heures précises. Indiquez dans les propositions ci-dessous celles qui sont exactes pour la progestérone :
A. La progestérone plasmatique doit être dosée au 4e jour du cycle.
B. La progestérone plasmatique doit être dosée au 14e jour du cycle.
C. La progestérone plasmatique doit être dosée au 24e jour du cycle.
D. La progestérone plasmatique peut être dosée à n’importe quel jour du cycle.
E. Un dosage 3 jours de suite en poolant les sérums est plus précis qu’un seul dosage et donne une valeur moyenne.
8 Question à compléments multiples
Le dosage plasmatique de prolactine doit être prescrit en première intention devant :
9 Question à compléments multiples
A. Nécessite la prise d’un progestatif (Duphaston® 10 par exemple) pendant 10 jours.
B. Nécessite la prise d’un estroprogestatif pendant 20 jours.
C. Provoque l’apparition d’un saignement 3 jours après l’arrêt du traitement.
D. N’est positif que s’il y a une imprégnation estrogénique préalable.
E. N’est positif que s’il n’y a pas d’imprégnation estrogénique préalable.
10 Question à compléments multiples
Les marqueurs tumoraux sont nombreux en gynécologie.
Indiquez parmi les propositions ci-dessous celles qui sont exactes :
A. Le dosage du CA 125 est utile pour le dépistage du cancer de l’ovaire.
B. Le dosage du CA 125 est utile pour le dépistage du cancer du sein.
C. Le dosage du CA 125 est utile pour le diagnostic du cancer de l’ovaire.
D. Le dosage du CA 125 est utile pour le diagnostic du cancer du sein.
E. Le dosage du CA 125 est utile pour la surveillance du traitement d’un cancer de l’ovaire.
11 Question à compléments multiples
Les marqueurs tumoraux sont nombreux en gynécologie.
Indiquez parmi les propositions ci-dessous celles qui sont exactes.
A. Le dosage du CA 15–3 est utile pour le dépistage du cancer de l’ovaire.
B. Le dosage du CA 15–3 est utile pour le dépistage du cancer du sein.
C. Le dosage du CA 15–3 est utile pour le diagnostic du cancer de l’ovaire.
D. Le dosage du CA 15–3 est utile pour le diagnostic du cancer du sein.
E. Le dosage du CA 15–3 est utile pour la surveillance du traitement d’un cancer du sein métastasé.
12 Question à compléments multiples
Les marqueurs tumoraux sont nombreux en gynécologie.
Indiquez parmi les propositions ci-dessous celles qui sont exactes :
A. L’antigène carcino-embryonnaire (ACE) peut s’élever dans les cancers de l’ovaire, du sein, de l’utérus.
B. L’HCG est un excellent marqueur spécifique du tissu trophoblastique.
C. L’HCG est indispensable pour le diagnostic et le suivi de la môle et du choriocarcinome.
D. Le squamous cell carcinoma (SCC) peut s’élever dans tous les cancers malpighiens : col de l’utérus, bronches, voies aériennes supérieures.
E. Les dosages des marqueurs tumoraux en gynécologie (à l’exception de l’HCG) sont surtout utiles pour surveiller les traitements des maladies métastatiques des cancers du sein et de l’ovaire.
13 Question à compléments multiples
Le dosage de la TSH est recommandé en cas de :
A. Antécédent de thyroïdite du post-partum.
14 Questions à compléments multiples
A. Sécrétée par l’antéhypophyse.
C. Qui inhibe la sécrétion de FSH.
D. Dont le taux diminue à la ménopause.
E. Dont le taux élevé témoigne d’une baisse de la réserve ovarienne.
Chapitre 4
Exploration de l’ovaire
1 Question à compléments multiples
Une sécrétion estrogénique normale de l’ovaire peut être appréciée par :
A. L’examen clinique du col utérin qui montre une glaire abondante, filante, translucide.
B. L’examen du vagin au spéculum montrant un vagin rose, humide, trophique.
C. Une échographie abdominale.
D. Une courbe thermique montrant un bon décalage thermique avec un plateau de 14 jours.
2 Question à compléments multiples
Une sécrétion de progestérone normale de l’ovaire peut être appréciée par :
A. L’examen clinique du col utérin qui montre une glaire abondante, filante, translucide.
B. L’examen du vagin au spéculum montrant un vagin rose, humide, trophique.
C. Une échographie abdominale.
D. Une courbe thermique montrant un bon décalage thermique avec un plateau de 14 jours.
E. Un dosage de progestérone plasmatique fait au 24e jour du cycle.
3 Question à compléments multiples
Une sécrétion anormale de prolactine peut être soupçonnée devant :
D. Une échographie pelvienne montrant une absence de follicules ovariens matures.
E. Un examen du col utérin montrant un col fermé avec une glaire épaisse.
4 Question à compléments multiples
Chez une femme en activité génitale qui a une aménorrhée secondaire et un examen clinique normal, il faut :
A. Penser à une grossesse débutante et demander un dosage plasmatique d’HCG.
B. Si l’HCG est négatif, demander un dosage de prolactine plasmatique pour éliminer une hyperprolactinémie.
C. Si HCG et prolactine plasmatique sont normaux, demander un dosage de progestérone plasmatique.
D. Si HCG et prolactine plasmatique sont normaux, demander un dosage de testostérone plasmatique.
E. Si HCG et prolactine plasmatique sont normaux, demander un dosage de FSH et de LH plasmatique.
5 Question à compléments multiples
Chez une femme en activité génitale qui a des cycles irréguliers et un examen clinique normal il faut :
A. Faire une courbe thermique pour voir si elle ovule ou non.
B. Faire des échographies répétées pour étudier la maturation folliculaire.
C. Faire un dosage de la prolactine plasmatique si elle a une courbe de température plate.
D. Faire un dosage de la progestérone plasmatique si elle a une courbe de température plate.
E. Faire un dosage de la prolactine plasmatique si elle a une courbe de température biphasique.
6 Question à compléments multiples
Chez une femme qui vous consulte pour un hirsutisme, après l’examen clinique les dosages plasmatiques à demander sont :
A. Un dosage de la testostérone plasmatique.
B. Un dosage de la prolactine plasmatique.
C. Si la testostérone est normale, il ne faut pas demander d’autres dosages car il s’agit d’un hirsutisme idiopathique.
D. Si la testostérone est élevée (> 5 nmol/L), il faut doser l’androstènedione et la déhydro-androstérone pour différencier une tumeur virilisante de la surrénale d’une tumeur virilisante de l’ovaire.
E. Si la testostérone est peu élevée (> 3,5 nmol/L), il faut doser l’androstènedione FSH et LH pour différencier un syndrome des ovaires polykystiques d’un bloc enzymatique.
Dossier clinique n° 1
Madame C. se plaint de cycles irréguliers. L’examen clinique est normal. Voici sa courbe de température (figure 33.4.1) :
Dossier clinique n° 2
Madame L. a fait trois fausses couches spontanées à deux mois. Vous lui avez fait prendre sa courbe de température. Elle est biphasique avec un point bas au 14e jour du cycle et un plateau de 14 jours.
Question n° 2
Y a-t-il des précautions particulières à prendre pour la réalisation adéquate des prélèvements sanguins nécessaires pour ces dosages ?
Question n° 3
Cet examen étant normal, quel autre examen permet d’apprécier la réponse adéquate du récepteur ?
Dossier clinique n° 3
Mademoiselle R., célibataire âgée de 24 ans, vous consulte pour une irrégularité menstruelle : les règles sont très espacées, tous les 45 jours voire plus. Elle n’a pas d’antécédents particuliers et n’a jamais été enceinte. À l’examen, vous constatez une surcharge pondérale (60 kg pour 1,50 m), une pilosité importante de la lèvre supérieure, une pilosité marquée du thorax et des membres inférieurs.
Question n° 5
La patiente a eu une échographie vaginale, 3 jours après ses dernières règles pour préciser le diagnostic, cet examen est normal.
Chapitre 5
Fibromyomes utérins
1 Question à compléments multiples
A. Une tumeur musculaire lisse bénigne.
B. Une fibrose du muscle utérin due à l’âge.
C. Une pathologie fréquente chez la femme entre 40 et 50 ans.
D. Une tumeur qui augmente de volume sous l’influence des estrogènes.
2 Question à compléments multiples
Les signes révélateurs habituels du fibrome sont :
D. Un examen gynécologique systématique.
3 Question à compléments multiples
Les complications les plus habituelles d’un fibrome sous-muqueux de petite taille (2 à 3 cm) sont :
D. Des crises douloureuses fébriles de nécrobiose.
4 Question à compléments multiples
Les complications les plus habituelles d’un fibrome sous-séreux pédiculé de taille moyenne (8 à 10 cm) sont :
D. Des crises douloureuses fébriles de nécrobiose.
5 Question à compléments multiples
Madame B. est porteuse d’un fibrome asymptomatique de 5 cm depuis l’âge de 45 ans. Elle a maintenant 58 ans et est ménopausée depuis 6 ans. Elle ne prend aucun traitement substitutif. Elle vous consulte pour des métrorragies postménopausiques. À l’examen clinique, vous constatez que le fibrome est plus gros que précédemment (8 cm environ). Que lui dites-vous ?
A. Ce n’est rien, il est habituel que le fibrome saigne après la ménopause. Il ne faut rien faire.
B. Ce n’est pas grave, il s’agit d’une atrophie postménopausique. Il faut faire un traitement par les estrogènes.
C. Ce n’est pas grave, il faut faire un traitement par les progestatifs.
D. Ce n’est pas normal que ce fibrome saigne après la ménopause : il faut faire des examens complémentaires et peut-être une hystérectomie de peur d’une évolution vers un sarcome.
E. Il faut voir un spécialiste et faire des examens complémentaires, car il peut s’agir de l’apparition d’un cancer de l’endomètre.
6 Question à compléments multiples
Madame U., âgée de 40 ans, mère de 3 enfants, porteuse d’un stérilet, a eu une échographie en raison de douleurs pelviennes. Tout est rentré dans l’ordre avec un traitement symptomatique, mais on a découvert au cours de cette échographie un fibrome de 3 cm de diamètre. Elle est très inquiète, car sa mère est morte d’un cancer de l’utérus. Elle a peur de faire la même chose. Que lui répondrez-vous ?
A. Elle doit se faire suivre de très près car le fibrome se cancérise souvent.
B. Il ne faut pas s’inquiéter car le fibrome est tout à fait bénin et ne se cancérise que très exceptionnellement.
C. Qu’elle doit se faire suivre régulièrement car ce fibrome peut augmenter de volume.
D. Qu’elle doit se faire opérer dans les jours qui viennent.
E. Qu’il faut prendre un traitement par les analogues du GnRH pour éviter l’évolution de ce fibrome.
7 Question à compléments multiples
Madame X., enceinte de 12 semaines, est porteuse d’un fibrome de 4 cm de diamètre asymptomatique et non prævia. Quelles complications peut-on craindre ?
A. Une rupture utérine en cours de grossesse.
B. Une hémorragie de la délivrance.
C. Une dystocie dynamique au cours du travail.
D. Des hémorragies en cours de travail.
8 Question à compléments multiples
Chez une femme qui a des ménorragies abondantes et pour laquelle l’examen clinique fait évoquer un fibrome, quels sont les examens paracliniques à faire pour conforter le diagnostic et prendre une décision thérapeutique ?
A. Un dosage d’HCG plasmatique.
C. Une numération formule sanguine.
9 Question à compléments multiples
Quels sont les fibromes qui doivent être opérés ?
A. Tous les fibromes doivent être opérés.
B. Tous les fibromes compliqués doivent être opérés.
C. Les fibromes de plus de 10 à 12 cm de diamètre doivent être opérés.
D. Les fibromes entraînant des ménorragies rebelles aux traitements médicaux doivent être opérés.
E. Tous les fibromes doivent être opérés avant la ménopause pour permettre la prescription d’un traitement substitutif.
10 Question à réponse ouverte et courte
Madame Z. a 40 ans. Elle consulte pour une pesanteur pelvienne à irradiation postérieure. Elle a eu des radiographies de la charnière lombo-sacrée qui ont montré l’image de la figure 33.5.10. À l’examen, l’utérus est gros et dur. Quel est votre diagnostic ?
Dossier clinique n° 1
Madame S. a 40 ans. Elle a eu trois enfants sans difficultés, âgés de 15, 11 et 8 ans. Elle a une contraception par stérilet depuis 5 ans. Elle vous consulte car elle a observé que les règles depuis quelques mois sont très abondantes avec des caillots (elle est obligée de se changer 3 fois par nuit) ; elles durent plus de 10 jours. À l’examen, il n’y a pas de signes cliniques d’anémie, le col est sain (frottis récent normal), le corps utérin est gros déformé par une tuméfaction de 10 cm de diamètre, ferme, élastique, solidaire de l’utérus. Il n’y a pas de masse annexielle.
Question n° 3
La patiente vous demande s’il ne serait pas utile de retirer le stérilet qu’elle porte depuis 5 ans ? Que lui répondez-vous ?
Question n° 4
Si vous pensez qu’il faut retirer le stérilet, que conseillez-vous à la patiente pour assurer à la fois le traitement des ménorragies et la contraception ? Rédigez votre ordonnance.
Dossier clinique n° 2
Madame V. a 30 ans. Elle a un enfant de 4 ans. Elle a fait une fausse couche spontanée l’année dernière et désire un deuxième enfant. Elle vous consulte pour des ménorragies abondantes depuis 2 mois. À l’examen, le col est sain (frottis récent normal). Au toucher vaginal, l’utérus est de volume normal. Une échographie vaginale demandée montre une image intracavitaire arrondie, bien limitée, unique, de 2 cm de diamètre.
Dossier clinique n° 3
Madame Y., âgée de 48 ans consulte, en urgence, pour des douleurs pelviennes intenses.
– sur le plan médico-chirurgical : RAS ;
– sur le plan gynécologique : ménarches à 13 ans, cycles réguliers de 30 jours, règles très abondantes pendant 10 à 13 jours, aucune contraception ;
– sur le plan obstétrical : 4 accouchements normaux à terme.
Il s’agit d’une douleur hypogastrique en barre, apparue depuis 24 heures, d’intensité croissante, devenue intolérable. Il n’existe pas de signes digestifs, ni urinaires. La patiente présente une fièvre à 38,2°.
L’état général est conservé. L’abdomen est douloureux à la palpation surtout en FIG, avec une légère défense.
L’examen au spéculum est normal. Le toucher vaginal montre un utérus augmenté de volume, douloureux à la mobilisation. Il est perçu dans le cul-de-sac latéral gauche une masse très sensible.
L’échographie met en évidence une masse latéro-utérine gauche, à contenu très hétérogène mesurant 5 cm dans son plus grand axe. Les ovaires sont vus et sont normaux, le cul-de-sac de Douglas est libre.
Dossier clinique n° 4
Voici le tableau des règles de Madame S., âgée de 41 ans, sans antécédents particuliers. À l’examen, l’utérus est un peu gros. Le docteur X consulté pense qu’il s’agit d’un trouble de la ménopause et prescrit une association estroprogestative.
Question n° 4
L’échographie que vous avez fait faire montre l’existence de plusieurs fibromes dont un sous-muqueux de 4-cm de diamètre. Avec les progestatifs, elle saigne toujours abondamment et a une anémie. Que lui conseillez-vous ?
Question n° 5
Elle vous demande si on peut lui laisser le col et les ovaires. Que lui conseillez -vous ?
Question n° 6
Elle vous demande si elle sera ménopausée et si elle ne va pas grossir après l’hystérectomie. Que lui expliquez-vous ?

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