19: Cancer du sein

Chapitre 19 Cancer du sein




Sur 100 femmes qui meurent d’un cancer, 25 ont un cancer du sein. Le cancer du sein est de loin le cancer le plus fréquent et le plus meurtrier de la femme. En France, après 35 ans, une femme sur six aura un cancer du sein, une sur deux en mourra dans les 5 ans.


Ces quelques chiffres montrent la fréquence du problème pour le généraliste qui doit bien comprendre l’épidémiologie, l’histoire naturelle, les modalités du dépistage, du diagnostic précoce, les bases du traitement et de la surveillance.



Épidémiologie


L’incidence est en France de 101/100 000 soit plus de 53 000 nouveaux cas par an. Cette incidence augmente de 2 % par an environ dans tous les pays occidentaux (Guizard, 2008). Elle augmente aussi avec l’âge passant de 30/100 000 avant 35 ans à 400/100 000 après 65 ans (figure 19.1).





Facteurs de risque


Ils sont souvent à tort considérés comme des facteurs devant jouer un rôle dans le processus carcinogénétique. En réalité, leur seule caractéristique est de présenter une liaison statistique significative avec la maladie. Leur identification a un double intérêt : servir de base à l’élaboration d’hypothèses explicatives à vérifier par des études expérimentales, repérer un sujet qui peut faire l’objet d’une surveillance accrue. Certains ne sont pas modifiables : l’âge, les antécédents familiaux, d’autres le sont : l’obésité, les traitements hormonaux, l’alcool. Ces principaux facteurs sont rapportés dans le tableau 19.1.


Tableau 19.1 Détermination des facteurs de risque du cancer du sein par rapport à une population témoin.




































Facteur de risque Risque multiplié par
Premier cancer du sein et deuxième sein 5 à 6
Prédisposition familiale 3
Mère ou sœur avec cancer du sein 5
Parité :

3
Absence d’allaitement 2
Mastopathie avec hyperplasie atypique 3 à 5
Haut niveau socio-économique :

2
Premières règles précoces
Ménopause tardive
Traitements hormonaux de la ménopause
1,5 ?
Ethnie blanche ?
Autres cancers : endomètre, côlon 3



Les effets de la contraception estroprogestative sont débattus


Près de 20 enquêtes ont été conduites dans le monde. La grande majorité d’entre elles ne met pas en évidence une liaison significative entre la prise d’estroprogestatifs, sa durée et l’apparition d’un cancer du sein (Clavel, 1991). Une étude américaine (Colditz, 1994) sur les infirmières suivies 12 ans a montré que les causes de décès n’étaient pas différentes chez les femmes utilisant les OP.


Plusieurs études sont inquiétantes dont celles de Pike et de MacPherson. Une étude hollandaise (Rookus, 1994) montre l’existence d’un risque plus élevé chez les femmes âgées de plus de 45 ans, qui ont pris la pilule avant 20 ans (RR = 40) et ceci d’autant plus que la durée de la prise est longue et que la pilule est plus faiblement dosée en estrogènes (RR = 1 pour les OP à 50 μg contre 1,6 pour celles à moins de 50 μg). Une méta-analyse parue en 1996 portant sur 50 études montre que si ce risque existe, il est très faible (RR = 1,07) et disparaît 10 ans après la fin de la prise (Collaborative Group on hormonal factors in breast cancer, 1996) et qu’il ne faut pas non plus exclure de la contraception les femmes à risques familiaux (Grabrick, 2000 ; Burke, 2000).


Il faut cependant rester vigilant étant donné le recul nécessaire (plus de 20 ans), l’évolution de la composition des pilules et les modalités de la prise : les femmes jeunes actuellement prennent la pilule avant la première grossesse, ce qui n’était pas le cas de leurs mères dans les années soixante.



Traitements substitutifs de la ménopause


Dès 1992, une méta-analyse indiquait que le risque relatif était de 1,63 chez les femmes prenant un traitement substitutif après une ménopause naturelle contre 1,13 en l’absence de traitement (Sillero-Arenas, 1992). Ce risque augmentait avec la durée du traitement et a été confirmé par la méta-analyse du Collaborative Group of hormonal factors in breast cancer (Lancet, 1996). D’autres études ont été publiées (Colditz, 1994 ; Gapstur, 1999 ; Schairer, 2000) qui concluent aussi à une augmentation faible du risque sans que l’on sache les conséquences en termes de mortalité ou de pronostic. L’étude randomiséeWHI (2002) et l’étude anglaise Million Women Study (Beral, 2002) ont bien confirmé cette augmentation du risque qui passe de 1 à 1,2 au-delà de 5 ans de prise. Ces études rapportent aussi le fait que la progestérone ou la tibolone (Livial®) ne protègent pas contre le risque de cancer du sein mais l’augmente. L’étude française E3N montre que la prise d’œstrogènes par voie percutanée, avec ou sans progestérone naturelle, n’augmente pas ce risque (Fournier, 2005).


Ces informations doivent être données à la patiente qui doit prendre part à la décision de prendre ou non un THS. Elles ne remettent pas en cause la légitimité des traitements substitutifs pour les troubles du climatère mais les prescripteurs doivent prendre en compte cette augmentation du risque. Lors de la prescription d’œstrogènes l’association de progestérone est nécessaire pour protéger du risque de cancer de l’endomètre. En revanche, si la femme a été hystérectomisée, la progestérone ne doit pas être prescrite. Dans tous les cas, le traitement doit être prescrit à la dose la plus faible et doit être de courte durée, inférieure à 5 ans. Le risque disparaît dans les 5 ans qui suivent l’arrêt du traitement. La baisse de la prescription de traitement hormonal de la ménopause après la publication du WHI a fait baisser l’incidence du cancer du sein de 9 à 22 % surtout dans les pays ou 40 à 50 % des femmes ménopausées étaient traitées (Lopes, 2010 ; cf. chap. 27).




Facteurs familiaux


Ils ne sont présents que dans des 10 % des cas de cancer. L’étude des antécédents familiaux de la patiente permet au généraliste d’être mis sur la voie si plusieurs membres de sa famille ont eu un cancer du sein.


On considère le risque familial élevé s’il y a :



Eisenger (2004) a établi un score pour proposer une consultation d’oncogénétique (tableau 19.2).


Tableau 19.2 Échelle de facteurs de risques de cancer du sein en fonction des antécédents familiaux.



























Facteur de risque Points
BCRA 1 ou 2 identifié dans la famille 5
Cancer du sein chez une femme de moins de 30 ans 3
Cancer du sein chez une femme de 30 à 40 ans 3
Cancer du sein chez une femme de 40 à 50 ans 2
Cancer du sein chez une femme de 50 à 70 ans 1
Cancer du sein chez un homme 4
Cancer de l’ovaire 3

Un score de 5 est une excellente indication pour une consultation d’oncogénétique, un score 3–4 est une indication possible ; avec un score inférieur ou égal à 2, la consultation d’oncogénétique est de faible intérêt.


Si la patiente le souhaite, l’oncogénéticien fera un arbre généalogique et proposera un test moléculaire pour la recherche des mutations.


En effet, des gènes prédisposants ont été identifiés : c’est le locus BCRA 1 localisé sur le bras long du chromosome 17. Sa fréquence est de 1/150 femmes (0,33 %), il est à pénétrance variable, on le retrouve dans 45 % des cancers familiaux du sein, des cancers survenant avant 40 ans ou bilatéraux mais aussi des ovaires, du côlon (RR 4) et de la prostate (RR 3). Le gène BCRA2 est porté dans le chromosome 13. Les mutations des gènes BCRA1 et 2 rendent compte de la moitié des cancers du sein familiaux, alors que les mutations de BCRA1 sont associées à la quasi-totalité des cancers familiaux. L’incidence des mutations est de 1/400 pour BCRA-1 et 1/200 pour BCRA2.


Chez les porteurs de mutation des gènes, le taux de cancers du sein est de 60 % à 50 ans contre 5 % dans la population générale et de 90 % à 80 ans contre 10 % dans la population générale. Le risque relatif est donc de 10 à 11 par rapport à la population normale. Ce risque est néanmoins encore important entre 20 et 50 ans : 13 % entre 30 et 39 ans, 23 % entre 40 et 49 ans (tableau 19.3). Quatre autres gènes ont été identifiés FGFR2 et TNRC9 qui augmentent le risque de 20 % et MAP3K1 et LSP1 qui l’augmente de 10 % dès lors qu’il n’existe qu’une seule mutation.


Tableau 19.3 Risque de cancer du sein chez les femmes prédisposées ou non.

























Absence de mutation BRCA-1 Présence d’une mutation BRCA-1
Incidence cumulée (0 à 75 ans) de cancers (tous sites confondus) 25 à 30 % 90 à 93 %
Incidence cumulée (0 à 75 ans) de cancer du sein 7 à 10 % 80 à 90 %
Âge moyen d’apparition d’un cancer du sein 59 ans 43 ans
Risque cumulé (0 à 74 ans) pour :



1,5 %
3 %
1,1 %
0,6 %


40 à 60 %
3 à 12 %
1,1 %
0,6 %
Même porteuses du gène, 10 à 20 % des femmes ne feront pas un cancer du sein.

(d’après Stoppa-Lyonnet et al., 1997)


La négativité du test n’élimine pas l’existence d’un gène de prédisposition mais seule l’identification d’une mutation chez la femme porteuse du cancer permet de retenir le caractère génétique.


On peut alors :







Anatomie pathologique


Le sein normal comporte un arbre galactophorique et du tissu conjonctif. Le cancer se développe le plus souvent à partir de l’arbre galactophorique (figure 19.3).




Les carcinomes mammaires sont de loin les plus fréquents







Histoire naturelle du cancer du sein


Le cancer du sein atteint plus volontiers le sein gauche et le quadrant supéro-externe de la glande (38,5 %).


Il naît à partir d’une cellule d’un canal galactophore dans 85 % des cas et d’un lobule sécrétoire dans 1 % des cas (figure 19.4).



Le temps de doublement est estimé à 3 mois en moyenne, avec des extrêmes allant d’une semaine à un an.


On considère qu’il faudra en moyenne 10 ans avec des extrêmes de 1,5 à 20 ans avant que la tumeur devienne cliniquement palpable soit 1 cm environ. On est alors au 30e doublement. La tumeur fait 1 milliard de cellules et 3 millions de cellules cancéreuses sont déversées dans le sang ou la lymphe toutes les 24 heures. Ce fait explique que les métastases soient en place au moment du diagnostic clinique (figure 19.5) mais trop petites pour être détectables.





Le cancer du sein est une maladie générale


On aurait tort de croire que le cancer du sein est une maladie d’abord locale, puis régionale lorsqu’il y a envahissement des ganglions, puis générale lorsqu’il y a des métastases. Lorsqu’il existe 1 g de tumeur, on a calculé que 3 millions de cellules cancéreuses sont déversées dans le sang ou la lymphe toutes les 24 heures. Ce fait est très important et explique que :



Le cancer du sein est donc une maladie générale, aucun traitement local (chirurgical ou radiothérapique) n’est suffisant. Le fait que la mortalité par le cancer du sein soit la même depuis près de 40 ans en témoigne largement. Ceci conduit à deux pistes pour améliorer le pronostic :




Le cancer du sein : un cancer hormono-dépendant


L’hormono-dépendance des tumeurs mammaires a été mise en évidence dès 1836 par Cooper qui a constaté que dans des cas de cancers évolués, les poussées inflammatoires douloureuses étaient rythmées par les règles. Beatson, en 1886, a montré que l’ovariectomie était capable de faire régresser un cancer du sein.


Les indications de l’hormonothérapie additive ou suppressive sont restées purement empiriques jusqu’en 1971, date à laquelle Jensen a montré le rôle de récepteurs hormonaux dans les cellules cibles.


La glande mammaire normale est un tissu cible pour l’action d’hormones variées, et en particulier les estrogènes et la progestérone. Ces cellules contiennent des protéines particulières appelées récepteurs hormonaux (figure 19.6). Dans le cas des hormones stéroïdes (estrogène et progestérone), ces récepteurs sont cytoplasmiques. Pour la prolactine par contre, ils sont membranaires. Les récepteurs ayant capté l’hormone spécifique, le complexe hormone–récepteur va dans le noyau où il va induire l’action spécifique de l’hormone. Par ailleurs, les estrogènes (estradiol) vont stimuler la resynthèse de leur propre récepteur et augmenter la synthèse des récepteurs de progestérone (PgR). À l’opposé, la synthèse du récepteur à estrogènes est bloquée par la présence de progestérone. Ainsi peut-on définir à l’étage cellulaire l’hormono-dépendance d’une tumeur.



Le dosage des récepteurs peut se faire soit dans la tumeur primitive, soit dans un ganglion, soit dans une métastase.


Soixante-quinze pour cent des tumeurs mammaires sont récepteurs à estrogènes positifs ou estrogéno-dépendantes. Parmi celles-ci, 50 % contiennent des récepteurs à la progestérone, donc sont progestérono-dépendantes, soit 30 % de toutes les tumeurs mammaires.


La définition d’un tel groupe récepteur aux estrogènes et à la progestérone positif est important car :





Diagnostic précoce du cancer du sein



Dépistage





Auto-examen des seins


C’est une méthode simple, sans danger et connue de la majorité des femmes. Puisqu’elles découvrent souvent elles-mêmes leur cancer, autant leur apprendre à le découvrir le plus tôt possible.


La femme doit donc apprendre à examiner ses deux seins ainsi que les zones axillaires une fois par mois (après les règles, si elle est réglée). L’examen sera fait debout, puis couché. La peau étant éventuellement humide et savonnée.


L’apprentissage doit être fait par le médecin ou un personnel paramédical. L’information sera diffusée par les médias.


Avantages de l’autopalpation : c’est une méthode sans danger et bon marché. Le diagnostic est fait plus tôt chez les femmes qui le pratiquent, il y a plus de cas ganglions négatifs (66 % au lieu de 44 %), moins de formes métastasées (2,7 % au lieu de 14 %).


Inconvénients de l’autopalpation : malgré sa simplicité, l’auto-examen n’a pas que des avantages. Il est générateur d’anxiété et pousse à un abus de consultation. Il peut aussi engendrer une confiance exagérée et une absence de consultation. Son principal défaut est d’être mal accepté. En effet, si 94 % des femmes américaines connaissent l’auto-examen, 40 % seulement d’entre elles le pratiquent une fois par mois ; 36 % le pratiquent au Canada, 70 % le pratiquent en Finlande. En France 19 à 29 % des femmes ayant un cancer du sein disent qu’elles pratiquaient l’auto-examen avant le traitement.


Pourquoi ce refus de l’auto-examen ?L’appréhension de la découverte du cancer, la peur de la douleur, de la mort, de la mutilation, de la perte de séduction ou de l’identité sexuelle ?


En fait, la femme doit chaque mois rechercher la preuve du développement de la maladie, son absence signifiant qu’elle devra la rechercher encore… L’auto-examen n’est pas suffisant, ni dans l’immédiat, ni à plus long terme puisqu’il ne prévient pas la maladie, à l’inverse d’autres gestes d’hygiène qui sont sanctionnés par un bien-être et par une prévention de la maladie à long terme.


Ici, dans l’auto-examen, le succès signifie la découverte de la maladie et il est évident que la femme n’acceptera jamais facilement cette pratique ou, si elle l’accepte, inconsciemment elle le fera mal pour ne rien trouver… On est donc forcé de reconnaître que si l’auto-examen est bien connu, il est peu pratiqué, souvent mal fait pour des raisons psychologiques. Enfin et malheureusement, il n’améliore pas la survie des femmes qui le pratiquent (Thomas, 2002).


On peut donc poser la question de sa légitimité. Il est préférable de mener des campagnes de dépistage radiologique sans pour autant décourager de l’auto-examen les femmes qui souhaitent le pratiquer.




Examens complémentaires







Résultat des campagnes de dépistage organisées


Le premier programme randomisé a été le Health Insurance Plan (HIP) à New York qui a débuté en 1963. Parallèlement, un certain nombre de pays ou de régions ont démarré des études cas témoins (Nimègue, 1975; Florence, 1977; Edimbourg, 1979) ou randomisées (Suède, 1977; National Health Service en Angleterre, 1988) ou non randomisées (Breast Cancer Demonstration Project – BCDDP, 1973). Certains de ces programmes comportaient des femmes de moins de 50 ans, d’autres pas.


En France, à l’initiative de la Caisse nationale d’assurance-maladie, des campagnes de dépistage de masse non randomisées ont été lancées dès 1987 dans 30 départements, puis étendues à tous les pays en 2004. Elles portent sur les femmes âgées de 50 à 74 ans et prévoient une mammographie faite tous les 2 ans par un radiologue public ou privé de son choix. Une double lecture et un contrôle technique du matériel sont obligatoires. Pour être efficace, le taux de couverture doit être de 70 à 80 % de la population cible comme le prévoit la recommandation européenne.


Le taux moyen de participation au dépistage organisé n’est actuellement en France que de 50,7 % en moyenne avec de fortes disparités selon les régions, allant de 65 % dans les Pays de la Loire à seulement 38 % en Île-de-France ! Le taux de couverture varie beaucoup aussi d’un département à l’autre. Dans une vingtaine de départements, le taux de couverture de la population cible a même diminué entre 2006 et 2007.


Cette faible participation est liée à l’ampleur du dépistage spontané (20 à 40 %), ce qui porte le taux global de dépistage à 68 % pour les femmes âgées de 50 à 69 ans. Le taux de mammographies positives est de 10 % ; le taux d’intervention varie de 0,7 à 1,6 % et le taux de découverte d’un cancer varie de 3,8 à 6,2 ‰, le ratio bénin/malin variant de 0,7 à 2,1 selon les départements. Le taux de patientes ayant un cancer invasif et qui sont ganglions négatifs est de 73 %.


L’effet bénéfique des campagnes de dépistage sur la mortalité des femmes de plus de 50 ans a été confirmé par une méta-analyse de treize programmes. La baisse de la mortalité est d’environ 26 % (Kerlikowske, 1995). Pour les femmes de moins de 50 ans, une méta-analyse de huit programmes fait apparaître une réduction de la mortalité de 18 %, mais apparaissant tardivement après 10 ans (Hendrick, 1997).


Ces résultats sont cependant contestés par plusieurs groupes (Fletcher, 1993 ; Wright et Mueller, 1995 ; Götzsche, 2000) en raison du taux de faux négatifs, du taux de faux positifs entraînant des interventions inutiles, du surtraitement de femmes dont la maladie infraclinique n’aurait jamais évolué et qui seraient mortes d’une autre cause (3 %). Dans l’état actuel des techniques, le bénéfice/risque du dépistage n’est acceptable que dans la tranche d’âge 50–70 ans. Il est incertain sur la mortalité car dans les pays d’Europe où il n’est pas organisé et où l’accès au soin est identique, la mortalité a baissé du fait de traitements plus adaptés (Autier, 2011). Il faut en informer les femmes (Prescrire, 2006).

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Apr 23, 2017 | Posted by in GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE | Comments Off on 19: Cancer du sein

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