Chapitre 16 Fractures de l’extrémité distale du radius
Ce que vous savez déjà
Ce sont des fractures fréquentes mais très polymorphes. Il y a notamment de fréquentes lésions ligamentaires associées. Il est maintenant acquis que le résultat anatomique conditionne à long terme le résultat fonctionnel. Malgré ce postulat, les indications thérapeutiques doivent tenir compte de l’âge et du terrain du blessé. Les algodystrophies sont fréquentes et concernent 10 % des cas. Plus de la moitié d’entre elles vont laisser des séquelles.
Ce que nous pouvons préciser
Leur classification
Parmi les nombreuses classifications proposées, nous retenons celle de P. Grumillier :
• fractures de type dorsal (figures 16.1 à 16.8) :
– fracture extra-articulaire type Pouteau-Colles (stades 1, 2, 3 en fonction de la comminution dorsale) ;
• fracture-éclatement : la gravité de la fracture est d’autant plus grande que le trait est situé en distal, les fragments nombreux et l’os porotique. Parmi les éléments associés :
Les modalités de l’examen radiologique (figures 16.12 à 16.14)
• Il faut avoir parfaitement assimilé l’orientation normale de la surface articulaire du radius de face et de profil ainsi que les rapports radio-ulnaires. On peut ainsi apprécier l’importance de la comminution dorsale, le décalage et l’impaction de l’épiphyse radiale distale. Rechercher également les lésions associées : styloïde ulnaire, laxité médiale ulno-carpienne, entorse ou subluxation radio-ulnaire, entorse scapho-lunatum. Un scanner peut être utile.