Chapitre 2 L’approche des politiques sociales, médico-sociales, éducatives et d’insertions professionnelles
I La politique sociale relative à la protection de l’enfance et de la famille
A Les missions des intervenants
3 Les missions de la PMI
♦ L’élargissement des missions de la PMI
5 L’ajustement des missions de la protection de l’enfance
♦ L’ajustement des missions de l’ASE
Les missions de l’ASE font l’objet d’une redéfinition orientée vers la prévention.
♦ L’amélioration du suivi de l’enfant
L’établissement d’un rapport annuel sur la situation de l’enfant est demandé l’ASE afin d’améliorer la qualité du suivi de l’enfant. Le contenu et les conclusions de ce rapport sont portés à la connaissance des parents ou de toute personne exerçant l’autorité parentale.
6 Le rôle éminent du président du conseil général
B Le recueil et le traitement des informations préoccupantes
3 Les conditions de partage de l’information
Certains disent que le secret partagé met fin au secret. Non (dit la loi), il peut y avoir partage d’informations avec certaines limites entre personnes soumises au secret professionnel. L’information de personnes concernées avant partage d’information est plutôt un progrès. « Le président du conseil général devient le juge de l’intérêt de l’enfant et de la capacité des parents à recevoir l’information ».
4 La réorganisation des modalités du signalement
♦ Le signalement au président du conseil général par les professionnels
La loi prévoit que les personnes qui mettent en œuvre la politique de la protection de l’enfance doivent transmettre sans délai au président du conseil général toute information préoccupante sur un mineur en danger ou risquant de l’être. Les personnes concernées par cette obligation sont donc non seulement les personnels du service d’aide sociale à l’enfance mais également tous ceux qui concourent à l’éducation et à la surveillance des enfants.
C La diversification des modes d’intervention
1 L’accompagnement budgétaire des familles
La loi organise un accompagnement budgétaire des familles en deux étapes :
2 Les nouvelles modalités de l’accueil de l’enfant
Ainsi, lorsque le juge des enfants a décidé de confier un mineur à un service d’Action éducative en milieu ouvert (AEMO), il peut autoriser ce service à lui assurer un hébergement exceptionnel ou périodique. La loi prévoit que le service doit être spécifiquement habilité à cet effet et en informer sans délai ses parents ou ses représentants légaux. Toutefois, ces derniers peuvent contester sa décision devant le juge.
D Les aménagements relatifs aux droits des parents
Des aménagements relatifs aux droits des parents sont également prévus.
1 Le projet pour l’enfant
La loi définit clairement les droits des familles dans leurs rapports avec l’ASE :
3 L’autorité parentale
La loi précise les effets d’une mesure d’assistance éducative sur l’autorité parentale. Elle maintient le principe selon lequel, lorsqu’une mesure d’assistance éducative est prononcée, le père et la mère continuent à exercer tous les attributs de l’autorité parentale mais ne peuvent, pendant la durée de cette mesure, émanciper l’enfant sans l’autorisation du juge des enfants. Notons que la loi apporte cependant des aménagements aux règles d’exercice de l’autorité parentale. Ainsi, le juge des enfants peut autoriser la personne ou l’établissement, à qui est confié l’enfant, à exercer un acte relevant de l’autorité parentale en cas de refus ou de négligence des détenteurs de cette autorité.
II La politique en faveur des personnes en difficulté sociale et professionnelle
1 Le champ d’intervention
Pour les organismes gérant les CHRS, le champ d’intervention comprend :
B L’objectif du Revenu de solidarité active (RSA)