18 Sclérose en plaques
La SEP (Sclérose en plaques) est une pathologie aux graves conséquences neurologiques due à l’apparition de plaques de démyélinisation disséminés de façon échelonnée dans le temps et à divers endroits du système nerveux central
Repères physiologiques
• La myéline isole et protège les fibres nerveuses (axones), présente dans la substance blanche (elle-même de couleur blanche). Elle est constituée principalement de phospholipides en couches (alternant avec des couches protidiques) enrobant l’axone. Son corps cellulaire est l’oligodendrocyte présent dans le système nerveux central, (la cellule de Schwann produit la myéline pour le système nerveux périphérique). Ce manchon est discontinu, s’interrompant pour former les nœuds de Ranvier.
• La différence de potentiel électrique de part et d’autre de la membrane de l’axone (les dendrites ne sont pas du tout concernées) produit un influx nerveux qui est accéléré par la gaine de myéline.
• Pour qu’un influx se propage, le passage d’un ion Na+ de l’extérieur vers l’intérieur de l’axone crée une dépolarisation momentanée inversant sa charge électrique. La charge électrique à l’intérieur de la fibre devient positive. (Au repos, l’extérieur de la membrane est chargé positivement, l’inverse à l’intérieur). Le potassium est extrait de la fibre 1 milliseconde plus tard, empêchant l’entrée du sodium, repolarisant alors la membrane. La vitesse de l’influx atteint 1 m/s.
• Le principe dépolarisation/repolarisation de part en part de l’axone crée l’influx. Il est nettement accéléré en présence de myéline, car il saute d’un noeud de Ranvier à l’autre ; ce nœud, à l’inverse de la myéline, est conducteur. C’est la conduction saltatoire. La vitesse de l’influx passe ici à 150 m/s.
• Le rôle du système extrapyramidal est l’initiative motrice, la régulation du geste, et le maintien de la posture. C’est un système semi-automatique.