44 Coup de chaleur
Le coup de chaleur est, lorsqu’une personne est exposée à une température ambiante très élevée de façon prolongée et extrême, une agression cellulaire avec forte fièvre. Plus rarement, le coup de chaleur est une hyperthermie maligne d’effort suite à un exercice musculaire intense (souffrance métabolique et ischémique). Le coup de chaleur survient lorsque les mécanismes de régulation thermiques (thermogenèse et thermolyse) deviennent inopérants. Il apparaît préférentiellement chez les enfants et les personnes âgées.
Connaissances physiologiques
• Les mécanismes de thermorégulation interviennent pour maintenir la température corporelle constante.
• L’hypothalamus antérieur perçoit les signaux de chaleur émis par des récepteurs thermosensitifs cutanés et musculaires.
• La thermogenèse produit de la chaleur par le système musculaire (activité et frissons), maintient la température interne par la vasoconstriction (effet sympathique stimulant les muscles lisses des artérioles sous-cutanées, limitant les pertes de chaleur, avec un risque de nécrose d’origine ischémique si le phénomène devait durer trop longtemps).
• La thermolyse augmente la perte de chaleur par l’évaporation (sudation), le rayonnement, la conduction, la convection, soit un déplacement de chaleur des zones les plus chaudes vers les zones les plus froides par vasodilatation (les artérioles cutanées se dilatent, la fréquence cardiaque augmente, le sang circulant en surface dissipe sa chaleur).
Contexte physiopathologique
Conséquences d’une température extérieure trop élevée
• La thermolyse par la vasodilatation produit une importante sudation et une déshydratation accompagnée éventuellement d’un trouble hydro-électrolytique :