3 Cone beam et responsabilités
Le pluriel de « responsabilités » peut paraître bien singulier, pourtant il s’impose devant les questions que soulèvent :
IMAGERIE ET RESPONSABILITÉS
RESPONSABILITÉ PROFESSIONNELLE
Responsabilité de la conception et de la réalisation de l’examen
On distingue deux catégories d’actes médicaux :
Demande d’examen
Justification de la demande d’examen
Pour être valide, la demande d’examen doit pouvoir être justifiée.
Cette disposition replace le radiologue dans le rôle de consultant qu’il n’aurait jamais dû abandonner. Elle impose aussi qu’il porte sur le compte rendu les éléments qui justifient l’examen (Y.-S. Cordoliani).
On distingue deux volets dans l’acte radiologique :
Le compte rendu : acte médical
L’arrêté du 6 août 1991 relatif à la nomenclature des actes radiologiques précise que «tous les examens de radiodiagnostic doivent comprendre un compte rendu écrit, signé par le praticien, et portant les noms et prénoms du malade ainsi que le nom du praticien et la date d’examen » (chapitre 1er, article 2). Cette obligation porte aussi bien sur les examens radiographiques que radioscopiques. Elle concerne aussi bien les radiologues que les praticiens cliniciens, en particulier les chirurgiens-dentistes, qui effectuent eux-mêmes leurs clichés.
Toutefois, la responsabilité du radiologiste pourra être impliquée s’il :
Il ne peut en aucun cas déléguer la rédaction du compte rendu à un tiers.
Cone beam et responsabilité du radiologue et/ou du chirurgien-dentiste
A priori, l’évaluation préimplantaire n’est pas un acte diagnostique. Il appartient toutefois au radiologue de fournir au praticien les éléments fiables nécessaires à son projet (les données d’acquisition numérique DICOM [digital imaging and communication in medicine]).