aiguës de l’encéphale

Infections aiguës de l’encéphale

M. Wolff, J.-P. Laissy and B. Régnier



Les infections du système nerveux central constituent un défi majeur pour les réanimateurs, en raison du risque vital et fonctionnel qu’elles induisent et des difficultés diagnostiques parfois rencontrées, le seul accès simple étant le liquide céphalorachidien (LCR). Les progrès de l’imagerie moderne, notamment l’imagerie par résonance magnétique (IRM), prennent donc toute leur importance et ont permis de mieux comprendre les anomalies observées au cours de ces infections et, souvent, de poser un diagnostic probabiliste pertinent [1]. Compte tenu de la diversité des infections, ce chapitre ne peut prétendre à l’exhaustivité. Les auteurs ont donc pris le parti de faire des choix en privilégiant les infections les plus fréquentes ou celles dont la gravité exige une prise en charge diagnostique ou thérapeutique rapide, ou encore celles pour lesquelles des images étaient disponibles. Enfin, il a semblé utile d’exposer très brièvement pour chacune des infections leur contexte épidémiologique et les anomalies anatomiques expliquant les aspects radiologiques.


Suppurations intracrâniennes chez les malades non immunodéprimés


Les suppurations intracrâniennes sont des affections relativement rares dont le diagnostic et la prise en charge ont été révolutionnés par les techniques d’imagerie modernes. Les abcès du cerveau représentent environ 60 % de ces infections, les empyèmes sous-duraux 15 à 25 %, tandis que les empyèmes extraduraux et les thrombophlébites septiques des gros troncs ne sont en cause chacun que dans moins de 10 % des cas.


Abcès du cerveau à pyogènes


L’imagerie cérébrale permet, dans un contexte clinique et biologique suggérant un état infectieux, de poser le diagnostic d’abcès du cerveau, d’identifier la porte d’entrée lorsque celle-ci est une otite ou une sinusite, le cas échéant de mettre en évidence une complication, et de guider une éventuelle ponction-aspiration. Dans la moitié des cas, les abcès du cerveau sont une complication par contiguïté d’une infection ORL ou, plus rarement, d’une infection dentaire, du scalp ou bien de la face. L’infection peut être également secondaire à un traumatisme ou une chirurgie. Dans un quart des cas, les abcès sont la complication d’une bactériémie et, dans le dernier quart, l’origine en est inconnue [2, 3].


Apport de l’imagerie pour le diagnostic


Les abcès par contiguïté sont en général uniques (parfois multilobés), alors que les abcès « hématogènes » sont volontiers multiples, voire très nombreux (> 10–15).

La tomodensitométrie (TDM) est presque toujours le premier examen d’imagerie effectué, notamment dans le cadre de l’urgence. À un stade précoce d’encéphalite présuppurative (J1–J2), l’aspect est celui d’une hypodensité mal limitée, avec prise de contraste légère, hétérogène, puis secondairement une ébauche de couronne. Au stade d’abcès constitué, c’est-à-dire en 10 à 14 jours, l’hypodensité est entourée d’une prise de contraste annulaire fine et régulière. L’IRM permet de mieux analyser les lésions et parfois d’identifier des petits abcès non vus en TDM. À la phase d’encéphalite présuppurative, l’aspect est celui d’une zone centrale relativement hypo-intense en séquence T1, avec parfois un aspect pétéchial en périphérie traduisant la formation de la capsule. Plus tard, en séquence T1, le centre de la lésion est hypo-intense, alors que la coque, qui peut être spontanément hyperintense, prend le contraste après injection de Gadolinium (figure 1). En séquence T2, le centre est hyperintense, alors que la coque apparaît hypo-intense par rapport à la lésion. Tous les territoires peuvent être atteints, avec une prédominance pour le lobe frontal [2], la localisation des abcès par contiguïté dépendant de la porte d’entrée.








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Figure 1
Homme de 36 ans. Abcès du cerveau à pyogènes dont la porte d’entrée est dentaire. L’examen TDM avec injection met en évidence une prise de contraste annulaire à contours réguliers, avec oedème et effet de masse disproportionnés par rapport à la taille de la prise de contraste (A). L’IRM pondérée T1 après injection offre les mêmes constatations (B).


Enfin, la TDM est l’examen de choix pour guider la ponction-aspiration, geste à la fois diagnostique et thérapeutique.


Diagnostic différentiel


Dans certains cas, notamment en l’absence de syndrome infectieux franc ou de cause pour un abcès, le diagnostic différentiel avec d’autres pathologies pouvant donner un aspect similaire peut se poser. Bien que la liste des affections citées au diagnostic différentiel des abcès soit longue, le problème en pratique est souvent de distinguer abcès et tumeur cérébrale, lorsque la lésion est unique, ou abcès et métastases en cas de lésions multiples. Les aspects radiologiques en faveur d’un abcès sont une prise de contraste fine et régulière, un amincissement vers la profondeur en raison de la vascularisation moindre de la substance blanche, une franche hypodensité centrale, sans hémorragie, à la différence de certaines tumeurs. Les séquences « non classiques » d’IRM, diffusion (DWI [diffusion-weighted imaging]) etADC (apparent diffusion coeffıcient), ainsi que les techniques permettant une analyse fonctionnelle des lésions, comme la spectroscopie, sont susceptibles d’apporter des informations précieuses. Une étude portant sur 48 patients ayant 63 lésions dont 22 étaient des abcès bactériens confirmés a montré le faible caractère discriminant des séquences T1, T2 et FLAIR pour le diagnostic différentiel des tumeurs primitives et des métastases. À l’inverse, le pus très visqueux de l’abcès est responsable d’un aspect hyperintense en DWI et hypo-intense en ADC (faible coefficient de diffusion), ces séquences ayant une sensibilité et une spécificité de 100 et 90 % pour distinguer abcès et tumeurs [4]. Une forte diffusion est donc en faveur d’une tumeur nécrosée ou d’un abcès en voie de guérison. En spectroscopie, divers métabolites dont des acides aminés provenant de la dégradation des protéines par des enzymes protéolytiques libérées par les polynucléaires du pus seraient pathognomoniques d’abcès [5, 6].


Apport de l’imagerie pour l’identification des complications


L’imagerie permet d’objectiver l’oedème se traduisant par la perte de visibilité des sillons, par l’existence d’une déviation des structures médianes, entraînant au pire un engagement sous la faux ou temporal. Des zones d’ischémie sont susceptibles d’apparaître au décours d’une hypertension intracrânienne sévère. La TDM et surtout l’IRM permettent de visualiser une ventriculite, conséquence d’une rupture d’un abcès dans les ventricules. Alors que l’abcès est en partie ou en totalité affaissé, les ventricules sont volontiers dilatés. En TDM, les ventricules peuvent être spontanément hyperdenses avec une hypodensité périventriculaire liée aux troubles de résorption et à l’ischémie, tandis qu’il existe une prise de contraste épendymaire. En IRM, les ventricules sont spontanément hyperintenses en séquences T1 et T2, et des hypersignaux en T2 sont également présents en périventriculaire (figure 2). Seule l’IRM permet d’identifier une rupture dans un sillon cortical.








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Figure 2
Femme de 50 ans, infectée par le VIH. Abcès du cerveau à Actinomyces israeli (hémoculture et LCR positifs). La TDM avec injection révèle une prise de contraste annulaire de la tête du noyau caudé droit, associée à un oedème et à un effet de masse discret et, surtout, à une effraction ventriculaire au niveau de la corne frontale droite (A). La séquence d’IRM FLAIR T2 dissocie parfaitement ces différents éléments, l’abcès étant en hyposignal relatif par rapport à l’oedème (B). L’IRM coronale pondérée T1 après injection offre une vision orthogonale de l’abcès et de sa compression sur le ventricule latéral, ainsi que de l’effraction ventriculaire (C). Noter la prise de contraste épendymaire du ventricule controlatéral.



Évolution sous traitement


Le traitement médicochirurgical est la stratégie thérapeutique de référence des abcès du cerveau, bien que des lésions de petite taille ou nombreuses puissent être traitées par la seule antibiothérapie. Après ponction-aspiration, la coque s’affaisse et l’on observe une réduction de la nécrose centrale. Un aspect hémorragique est possible. La répétition de l’imagerie (surtout la TDM) permet de voir la régression de l’oedème et de l’effet de masse. La prise de contraste n’est pas modifiée, sauf en cas de corticothérapie, et elle peut même augmenter et en tout cas persister pendant plusieurs mois. En IRM, l’hyposignal en T2 de la coque devient iso-intense au 4e mois, puis ne se distingue plus du reste du parenchyme. Au stade cicatriciel, il ne persiste plus qu’une zone hypodense en TDM et en IRM, un discret hyposignal en T1 et un hypersignal en T2. En ADC, la persistance d’un faible coefficient de diffusion suggère au contraire la non-guérison.


Empyèmes sous-duraux


Les empyèmes sous-duraux sont dans 80 % des cas la complication d’une sinusite ethmoïdofrontale, d’une otite ou d’une mastoïdite, dont le diagnostic repose en pratique le plus souvent sur la TDM. Lorsque la porte d’entrée est une infection sinusienne, la collection s’étend vers la convexité frontale et peut même s’insinuer sous la faux du cerveau pour donner une collection controlatérale. Si la source est une infection otomastoïdienne, l’empyème se localise dans le lobe temporal. À la phase précoce, quand la collection est encore fine, elle peut facilement échapper à la TDM et il faut alors en cas de doute refaire l’examen dans les 24 h ou, mieux, réaliser une IRM avec injection de Gadolinium. En TDM, l’aspect est celui d’une hypodensité en croissant, lenticulaire, soulignée par une prise de contraste (figure 3). En IRM, l’empyème est au mieux identifié par les séquences T1 avec injection de Gadolinium (hyposignal avec prise de contraste) et par les séquences T2 en spin echo mettant en évidence un hypersignal tout le long de la collection [79].








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Figure 3
Femme de 25 ans. Empyème sous-dural à streptocoque C compliquant une sinusite. Sur cette coupe TDM avec injection, on note deux hypodensités sous-durales (flèches) cernées par une prise de contraste méningée linéaire épaisse, avec effet de masse sur le parenchyme disproportionné par rapport au volume estimé de ces deux collections. Cet effet de masse est responsable d’une ischémie temporale droite se manifestant par une hypodensité de ce lobe. L’examen a été fait immédiatement après trépanation pour évacuation (volet temporal droit).



Thrombophlébite du sinus caverneux


Il s’agit d’une complication bactérienne ou fongique qui se développe soit directement par contiguïté à partir d’un foyer infectieux du sinus sphénoïdal, soit par voie rétrograde à partir d’une infection, de l’orbite ou de la face. L’imagerie permet d’identifier la source de l’infection (la TDM a une meilleure sensibilité pour les lésions osseuses) et de mettre en évidence la thrombose par l’angio-TDM ou l’angio-IRM (figure 4).










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Figure 4
Homme de 36 ans. Staphylococcie maligne de la face avec hémocultures positives dont la porte d’entrée est une infection de l’aile du nez. Thrombophlébite du sinus caverneux. La TDM avec injection en coupe axiale (A) et reconstructions coronales (B, C) objective une image de défect au sein du sinus caverneux droit rehaussé par le produit de contraste (flèches) ; cette anomalie est évidente par comparaison au rehaussement homogène du sinus caverneux contolatéral. L’IRM confirme ces données, aussi bien sur les coupes pondérées en T2 (D) qu’en angio-IRM (E).



Infections chez l’immunodéprimé avec lésion intracérébrale



Neurotoxoplasmose


La toxoplasmose survient principalement chez les patients infectés par le VIH ayant moins de 200 et souvent moins de 50 CD4/mm3. Des neurotoxoplasmoses sont également observées après transplantation d’organe solide ou de moelle. L’aspect histologique est celui de lésions comportant une nécrose centrale, sans pus, parfois hémorragique, entourées d’un infiltrat cellulaire. Les images ont typiquement les caractéristiques suivantes en TDM : hypodensités avec prise de contraste périphérique en anneau, multiples (généralement plus de trois), sus- ou sous-tentorielles, juxtacorticales, associées à un oedème important souvent responsable d’un effet de masse.

À côté de cet aspect, des images moins fréquentes ou moins caractéristiques sont possibles : hyperdensités spontanées au sein des hypodensités liées à des hémorragies, prises de contraste en périphérie hétérogènes ou absentes, lésions d’aspect plutôt nodulaire, « pluie » de lésions. L’IRM est indispensable, en première intention lorsque cela est techniquement possible, car elle permet de mieux apprécier les caractéristiques des lésions (hyposignal en T1 avec prise de contraste périphérique par le Gadolinium et hypersignal en T2) et, surtout, de détecter des images non visibles en TDM (figures 5 et 6).








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Figure 5
Neurotoxoplasmose, chez un homme de 30 ans, infecté par le VIH avec des CD4 < 50/mm3 et une charge virale élevée. La séquence pondérée en diffusion montre des hypersignaux nodulaires des deux capsules internes et en plage au niveau cortico-sous-cortical en frontotemporal droit (A) ; c’est aussi le cas avec la séquence FLAIR au même niveau (B) ; il s’y associe un effet de masse relativement important. Une coupe pondérée T1 avant injection retrouve ces lésions en hyposignal, sauf la lésion capsulo-lenticulaire gauche qui présente un hypersignal en anneau spontané (C). Après injection, la coupe correspondante montre un faible rehaussement de cette couronne, ainsi qu’une prise de contraste corticale à droite et une prise de contraste ponctiforme frontale antérieure (D).









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Figure 6
Neurotoxoplasmose chez une femme de 36 ans ayant bénéficié 4 mois auparavant d’une allogreffe de moelle. L’IRM coronale pondérée T2 FLAIR montre deux hypersignaux nodulaires sans oedème ou effet de masse de la protubérance et du pédoncule cérébral droit.


Le diagnostic différentiel avec le lymphome primitif intracérébral se pose, principalement chez les malades infectés par le VIH, lorsqu’il n’existe qu’une ou deux lésions.

Le lymphome peut toucher n’importe quelle structure cérébrale et avoir un aspect identique à celui d’une toxoplasmose, bien que l’oedème périlésionnel soit souvent moins intense. Les localisations évocatrices sont le corps calleux et les régions adjacentes au LCR, notamment périventriculaires (figure 7).








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Figure 7
Lymphome cérébral chez une patiente de 47 ans infectée par le VIH-2 et ayant moins de 50 CD4/mm3. L’IRM axiale T2 FLAIR (A) objective des hypersignaux en plage multifocaux bilatéraux, et notamment juxta-épendymaires avec empreinte sur le carrefour ventriculaire droit. Une coupe axiale plus bas située pondérée en T1 après injection montre une prise de contraste méningée épaisse de la petite circonférence du cervelet traduisant son envahissement par le lymphome (B), confirmée par une coupe coronale au même endroit (C) ; une coupe coronale plus antérieure (D) montre une prise de contraste sous-épendymaire épaisse du toit du ventricule gauche, très caractéristique de l’envahissement sous-épendymaire des lymphomes (flèche).


L’IRM de diffusion et l’ADC ne sont pas discriminants, car les abcès toxoplasmiques ne contiennent pas de pus. Diverses techniques, difficilement réalisables en réanimation comme la SPECT (single photon emission computed tomography) avec injection de Thalium-201 ou la TEP (tomographie avec émission de positron), peuvent aider au diagnostic différentiel [10]. La positivité de la PCR (polymerase chain reaction) toxoplasme ou de la PCR EBV (virus d’Epstein-Barr) en cas de lymphome permettront, si la ponction lombaire est possible, d’orienter fortement le diagnostic. Quoi qu’il en soit, l’efficacité du traitement d’épreuve antitoxoplasme reste le meilleur argument en faveur de ce diagnostic. Si les lésions peuvent commencer à diminuer dès le 7e jour, il faut souvent attendre 15 jours à 3 semaines pour obtenir une franche régression, observée à ce stade chez 90 % des patients. La disparition complète des lésions peut prendre jusqu’à 6 mois.


Infections bactériennes


Les abcès du cerveau peuvent être liés à des pyogènes comme chez les sujets non immunodéprimés, mais il convient d’évoquer d’autres micro-organismes tels que Nocardia sp. et Listeria monocytogenes. Si le poumon est l’organe le plus souvent atteint au cours des nocardioses, le système nerveux central semble concerné dans 25 % des infections systémiques et, dans la moitié des cas, il serait le seul organe atteint. Les images sont celles d’un abcès unique, volontiers multiloculé et, plus rarement, d’abcès multiples [11]. Le tronc cérébral est la localisation préférentielle de l’infection neurolo-gique à L. monocytogenes (figure 8), bien que des abcès sus-tentoriels [12] aient été rapportés chez des patients immunodéprimés, notamment après greffe rénale, ne recevant pas de prophylaxie par le cotrimoxazole.








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Figure 8
Abcès à Listeria monocytogenes chez un homme de 50 ans ayant bénéficié 3 ans auparavant d’une transplantation rénale. Coupe IRM pondérée en T1 après injection dans le plan coronal passant par le tronc cérébral, révélant trois abcès confluents massivement injectés au niveau de la jonction bulbomédullaire.



Infections fongiques



Aspergillose cérébrale


L’aspergillose cérébrale est une localisation rare de l’aspergillose invasive observée chez les malades immunodéprimés, notamment ceux atteints d’hémopathie maligne ou bien ayant bénéficié d’une greffe de moelle ou d’organe solide. Les propriétés « angioinvasives » d’Aspergillus sp. expliquent la nature des lésions observées en imagerie. En effet, l’atteinte cérébrale se fait dans la plupart des cas par voie hématogène, à partir d’une localisation pulmonaire ou sinusienne. Tous les territoires vasculaires peuvent être concernés, mais il existe une prédilection pour les artères lenticulostriées et perforantes thalamiques, ce qui explique les localisations fréquentes dans les noyaux gris et le thalamus. Le corps calleux et le tronc cérébral sont également souvent atteints. L’aspect radiologique dépend en bonne partie de l’intensité de l’immunodépression et donc de la rapidité de développement des lésions. Chez les malades très immunodéprimés, celles-ci évoluent en quelques jours et se présentent comme des images d’infarctus unique ou multiples (figure 9). Des lésions étendues de vascularite peuvent s’accompagner d’un oedème cérébral (figure 10). En TDM, il s’agit donc d’hypodensités, ne prenant pas le contraste mais contenant parfois des hyperdensités ponctiformes ou plus volumineuses correspondant à des hémorragies. En IRM, les séquences FLAIR et de diffusion sont les plus contributives. En T2*, un hyposignal au sein de la lésion traduit l’existence d’une hémorragie. Chez les malades moins sévèrement immunodéprimés, les lésions évoluent plus lentement et les images sont alors celles d’abcès intraparenchymateux [13, 14] (figure 11).

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Apr 24, 2017 | Posted by in RADIOLOGIE | Comments Off on aiguës de l’encéphale

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