98: Maladie de Scheuermann… à moins que?

Cas 98 Maladie de Scheuermann… à moins que ?








EXAMEN CLINIQUE


En position debout, il n’y avait pas de mise en évidence d’obliquité pelvienne ni de scoliose. La percussion du rachis déclenchait une douleur de niveau T2–T6. La palpation profonde des muscles paraspinaux cervicaux provoquait une douleur du côté droit de C2–C3 et au niveau T2–T6 du rachis thoracique. La palpation entre les processus épineux déclenchait une douleur de niveau T2–T6. Les réflexes aux membres supérieurs et inférieurs étaient normaux. La sensibilité vibratoire au niveau des coudes et des chevilles était normale. La sensibilité à la piqûre à l’arrière de la partie supérieure du thorax et au niveau des membres supérieurs était normale. La force aux membres supérieurs et inférieurs était normale. La manœuvre de Valsalva causait une augmentation de la douleur du rachis entre les scapulas.


Les amplitudes de mobilité active du rachis thoracique étaient complètes et seules les inclinaisons gauche et droite et les rotations gauche et droite déclenchaient une douleur de niveau T4–T6.


La compression de la cage thoracique dans le sens antéropostérieur, latéral et oblique pour vérifier si la douleur irradiait dans la cage thoracique était normale.


Les amplitudes de mobilité active du rachis cervical ont été mesurées en utilisant un instrument CROM (voire tableau 98.1).



Afin de mieux évaluer la douleur du rachis cervical et son origine, les tests suivants ont été réalisés.




IMAGERIE


Des radiographies standard du rachis thoracique et cervical ont été pratiquées et ont montré ce qui suit. Rachis thoracique : « Aucune anomalie au niveau osseux ou des espaces intervertébraux n’est détectée. » Rachis cervical : « Pas d’argument en faveur d’une anomalie osseuse. Les espaces intervertébraux et les foramens intervertébraux sont intacts. »


Cependant, en revoyant les clichés du rachis cervical, ce qui suit a été noté : (1) la radiographie du rachis cervical en position neutre et de profil (fig. 98.2) montre une perte de la lordose normale, avec une petite cyphose au niveau de C4 et C5; (2) le cliché en flexion (fig. 98.3) montre une diminution des contours normaux avec une légère angulation au niveau C4–C5 et un petit antélisthésis (3 mm) de C3 sur C4 et de C4 sur C5; (3) le cliché en extension (fig. 98.4) montre une diminution des contours normaux, avec un petit rétrolisthésis de C2 sur C3 et de C3 sur C4.


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Jun 3, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on 98: Maladie de Scheuermann… à moins que?

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