Cas 96 Fracture vertébrale du corps de T7
ANTÉCÉDENTS
Il y a 3 mois, elle était passagère non ceinturée d’un véhicule qui était à pleine vitesse et qui a fini dans le fossé. Elle a été éjectée du véhicule et a perdu connaissance pendant 2 minutes environ. Elle a été conduite en ambulance jusqu’à l’hôpital où elle a bénéficié de radiographies suivies d’un scanner de l’abdomen (avec produit de contraste oral et intraveineux), car elle avait des douleurs de l’hypochondre droit et une défense. On lui a dit qu’aucune fracture n’avait été retrouvée mais qu’elle devait rester toute la nuit en observation et sortirait le lendemain. Cependant, sa douleur médiothoracique a persisté avec quelques irradiations vers la ligne médioaxillaire gauche.
DOLÉANCES ET SIGNES FONCTIONNELS (fig. 96.1)
1. Une douleur constante de niveau T6–T8 où elle a noté une proéminence osseuse (gibbosité). Elle a dit que cette proéminence était apparue après l’accident de voiture 3 mois auparavant. Le fait de tousser et d’éternuer n’aggrave pas sa douleur, mais peut causer une sensation douloureuse sur la ligne médioaxillaire gauche au niveau T8–T10 dans les espaces intercostaux. L’effort de poussée n’aggrave pas ses symptômes. En position allongée sur le côté, les côtes deviennent douloureuse sur la ligne axillaire moyenne approximativement au niveau T8–T10 et un petit peu antérieurement à la paroi thoracique. Le fait de travailler aggrave ses symptômes. Il existe une aggravation par temps froid. Quand elle se réveille le matin, son rachis thoracique ne la fait pas souffrir après une bonne nuit de sommeil.
2. Les douleurs intermittentes du rachis médiothoracique, sans irradiation, qui commencent environ une heure après avoir débuté son travail.