9 Item 88 – Infections génitales de la femme. Leucorrhées
I RAPPELS
A Leucorrhées physiologiques
Les leucorrhées physiologiques proviennent :
– de la desquamation vaginale, responsable de leucorrhée laiteuse, peu abondante, opalescente, augmentant en période prémenstruelle ;
– de la glaire cervicale sécrétée par les cellules cylindriques de l’endocol qui augmente du 8e au 15e jour du cycle, translucide, cristallisant en feuille de fougère. Chez les patientes porteuses d’un ectropion les sécrétions cervicales sont majorées par contact des cellules cylindriques avec l’acidité vaginale.
II CONDUITE DE L’EXAMEN D’UNE FEMME CONSULTANT POUR DES LEUCORRHÉES ANORMALES
A Interrogatoire
B Examen clinique
Il n’a de valeur que si la patiente n’a pas fait une toilette vaginale préalable.
III ÉTIOLOGIES DES LEUCORRHÉES PATHOLOGIQUES ET CHOIX THÉRAPEUTIQUES
– atteinte du haut appareil génital : endométrite, salpingite, cancer de l’endomètre ou tubaire, plus rarement l’expression d’un abcès du Douglas, d’une sigmoïdite perforée ou d’une pelvipéritonite.
A Causes infectieuses (tableau 9.I)
1 Trichomonas
La vaginite à trichomonas est de contamination vénérienne, elle est un bon marqueur d’IST et ainsi justifie la recherche systématique d’autres germes.
Le traitement concerne les deux partenaires :