Chapitre 7 Traumatismes du coude
FRACTURES SUPRACONDYLIENNES DE L’ENFANT – DIAGNOSTIC
7 Radiographies (d) : Lors de traumatismes encore plus violents, le déplacement postérieur est franc (5), pouvant aller jusqu’à la perte du contact osseux. Sur le cliché de face, il y a souvent un déplacement médial ou latéral du massif épiphysaire associé (M). Le massif épiphysaire peut aussi avoir tourné par rapport à la diaphyse humérale (en général, une rotation latérale). Dans certains cas, la bascule distale est antérieure (A). Cela résulte de mécanismes traumatiques différents. Des fractures « cachées » peuvent être signalées par le signe du liseré graisseux postérieur qui devient apparent sur les clichés de profil.
FRACTURES SUPRACONDYLIENNES DE L’ENFANT – RADIOGRAPHIES DE CONTRÔLE
27 En cas d’absence de pouls après réduction : Retour sur la figure 20 : si après la réduction le pouls n’est pas palpable, le coude ne doit pas être fléchi à plus de 100° et doit être maintenu dans une attelle postérieure, bien molletonnée, et le bandage lâche. Un contrôle radiologique doit être réalisé après confection de l’attelle, le patient toujours sous anesthésie générale.
28 Contrôle radiographique (a) : Si les radiographies montrent une réduction insuffisante, pas plus de deux tentatives supplémentaires doivent être réalisées au cours d’une même anesthésie. Le cliché ci-dessus montre un cas typique avec réduction insatisfaisante, vu de profil, avec perte totale du contact osseux entre le fragment distal et la diaphyse humérale, et ascension du fragment distal (à comparer avec le cliché de la figure 24).
FRACTURES SUPRACONDYLIENNES DE L’ENFANT – DIFFICULTÉS DE RÉDUCTION
32 Contrôle radiographique (e) : Voici un schéma du cliché précédent, ainsi qu’une illustration des os du coude dans la même position (à comparer à la figure 29). (R) = radius, (U) = ulna, (H) = humérus, (F) = trait de fracture, (O) = olécrâne, (M) = épicondyle médial.