Chapitre 56 Fractures des métatarsiens et des phalanges
Ce que vous savez déjà
• Ce sont des lésions très fréquentes, liées généralement à un écrasement, générateur de contusion, d’œdème et souvent de troubles trophiques secondaires.
• Bon nombre de lésions isolées des métatarsiens et des phalanges relèvent d’un traitement banal mais toute atteinte à l’appui des premier et cinquième rayons nécessite en revanche une restauration soigneuse.
Ce que nous pouvons préciser
Les lésions anatomiques
Fractures des métatarsiens (figures 56.1 et 56.2)
• Cervicales : exposant aux cals vicieux par bascule plantaire et rotation plus ou moins importante, ou aux cals exubérants facteurs de compression pédiculaire.
• Basales : souvent peu déplacées et stables. Il faut mettre à part les fractures de la base du cinquième métatarsien : il s’agit habituellement d’une fracture-arrachement (fracture de Jones) par contraction brutale du court fibulaire au cours d’un mouvement d’inversion du pied (diagnostic différentiel : l’os vésalien). Le déplacement est rarement important. Leur consolidation radiologique est toujours tardive (plus de 2 mois).
• les fractures isolées des premier et cinquième rayons avec modification des appuis, et celles plus bénignes des 2e, 3e et 4e métatarsiens ;
Fractures des orteils
• Le traumatisme est souvent direct : lésions cutanées et hématomes sous-unguéaux sont souvent associés.