54: Dissection de l’artère vertébrale

Cas 54 Dissection de l’artère vertébrale






EXAMEN CLINIQUE (fig. 54.1)


Douleurs cervicales importantes et constantes accompagnées de céphalées sévères et de perte de connaissance intermittentes, de symptômes de « faiblesse » dans les jambes secondaires à un accident de voiture il y a 3 ans. Il a récemment perdu deux fois connaissance et il a mis plusieurs minutes à récupérer. Ses symptômes ont entraîné une dépression majeure car il avait auparavant une vie parfaitement normale et très active. Il avait été diagnostiqué comme ayant eu un whiplash minime lié à la « faible cinétique de l’impact », et avait été adressé par son médecin pour avoir un avis complémentaire.



Les éternuements provoquent une augmentation des douleurs au niveau cervical, comme le port de charge relativement faible, par exemple 10 à 12 kg. Les douleurs cervicales augmentent fortement avec tous les mouvements du cou qui sont très limités par la douleur.


Les AINS ne produisaient qu’un soulagement limité. L’association paracétamol–codéine et le diazépam à fortes doses, comme l’oxycodone, produisent seulement un soulagement minime. Il était aussi sous antidépresseur pour une dépression majeure depuis son syndrome au niveau du rachis cervical. La physiothérapie n’a pas été efficace. Il a consulté de nombreux médecins généralistes et quelques spécialistes. Un neurologue a retrouvé des fonds d’œil clairs, des paires crâniennes intactes, et l’examen de ses membres inférieurs n’a pas révélé de point d’appel ; son pouls était régulier, il était normotendu, et il n’y avait ni murmures cardiaques ni bruits cervicaux. Il a dit que la radiographie standard et la TDM étaient toutes les deux normales.







CONDUITE À TENIR ?


Des radiographies standard dynamiques du rachis cervical en extension et en flexion ont été demandées (fig. 54.2A–E). Les clichés dynamiques (fig. 54.2A et B) montraient une intégration de l’atlas à la base du crâne, sans détecter d’écart anormal évident entre le tubercule postérieur de C1 et le processus épineux de C2; la douleur ne permettait que des mouvements d’extension et de flexion limités. Le cliché bouche ouverte montrait une intégration de l’atlas à la base du crâne (fig. 54.2E), comme les images de reconstruction du scanner (fig. 54.2F).


Stay updated, free articles. Join our Telegram channel

Jun 3, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on 54: Dissection de l’artère vertébrale

Full access? Get Clinical Tree

Get Clinical Tree app for offline access