Chapitre 4 Le poste de travail de l’orthésiste et le choix des matériaux
Quelques m2 suffisent largement à l’installation d’une unité de fabrication. L’économie en gestuelle, l’utilisation d’un siège à roulettes sont des gains de temps et de confort pour l’orthésiste (fig. 4-1). Ainsi, une orthèse statique de poignet peut demander 20 minutes mais une orthèse dynamique bas profil d’extension parfois 2 heures. Notre expérience nous amène donc à détailler le poste de travail et les matériaux utilisés.
Le poste de travail
L’espace
Le mobilier d’appareillage doit être réglable en hauteur afin que le patient et le thérapeute soient bien installés. Un coussin incliné à 30° servira d’appui pour l’avant-bras de l’appareillé (fig. 4-2) :
• tabouret du patient réglable et stable ;
• tabouret du thérapeute réglable et à roulettes pour permettre les déplacements ;
Le matériel
• Un bac à eau chauffant avec thermostat (entre 60 et 80°) est situé derrière le thérapeute afin de limiter les déplacements. Le matériau doit rester à bonne température (fig. 4-3).
• Un pistolet chauffant est indispensable pour affiner le modelage ponctuel (fig. 4-4).
• Une machine à coudre est nécessaire pour assembler les bandes Velcro® et confectionner les doigtiers compressifs en Lycra®.
• Une riveteuse sert à fixer les bandes de Velcro® sur le matériau thermoformable Xlite® (fig. 4-5). Les rivets ne comportent pas de nickel en raison du risque d’allergie (fig. 4-6).
L’outillage
• La découpe des matériaux doit être précise, facile et les différents ciseaux et sécateurs sont adaptés et choisis selon leurs qualités mécaniques (fig. 4-7).
• Une pince à œillet (fig. 4-8) sert à préparer les anneaux en Arcoflex® (fig. 4-9) utilisés dans les orthèses bas profil.
• Une cisaille est dévolue à la coupe des lames de Clinquant (fig. 4-10).
• Une pince à bec rond est utilisée pour la confection des potences (fig. 4-9).
• Une pince coupante afin de débiter le laiton et la corde à piano (fig. 4-9).