Item 300 Constipation chez l’adulte (avec le traitement)1
ITEM 50 Complications de l’immobilité et du décubitus. Prévention et prise en charge.
ITEM 54 Vieillissement normal : aspects biologiques, fonctionnels et relationnels. Données épidémiologiques et sociologiques. Prévention du vieillissement pathologique.
ITEM 63 Confusion, dépression, démences chez le sujet âgé.
ITEM 133 Accidents vasculaires cérébraux.
ITEM 148 Tumeurs du côlon et du rectum.
ITEM 199 État confusionnel et trouble de conscience.
ITEM 216 Rétention aiguë d’urine.
ITEM 217 Syndrome occlusif.
ITEM 219 Troubles de l’équilibre acido-basique et désordres hydroélectrolytiques.
ITEM 229 Colopathie fonctionnelle.
ITEM 231 Compression médullaire non traumatique et syndrome de la queue-de-cheval.
ITEM 234 Diverticulose colique et sigmoïdite.
ITEM 261 Maladie de Parkinson.
ITEM 273 Pathologie hémorroïdaire.
ITEM 303 Diarrhée chronique.
• Recommandations pour la pratique clinique dans la prise en charge et le traitement de la constipation chronique de l’adulte (Société nationale française de gastro-entérologie [Snfge]). Gastro-entérologie clinique et biologique 2007 ; 31 : 125-35 (http://www.snfge.org/01-Bibliotheque/0D-Pratiques-cliniques/RPC-constipation-2007.pdf).
• Publications de l’HAS (Haute autorité de santé) :
La constipation correspond à une diminution de la fréquence des selles et/ou à des difficultés d’exonération (= constipation distale), perçus par le patient comme gênants.
C’est un symptôme très fréquent, le plus souvent d’origine idiopathique (constipation primitive) et favorisé par des erreurs hygiénodiététiques, certains médicaments, des facteurs psychologiques, sociaux, comportementaux. Elle peut s’intégrer dans des troubles fonctionnels intestinaux (TFI).
Parfois, la constipation rend compte d’une pathologie organique digestive, endocrinienne, neurologique ou psychiatrique, qu’il faut savoir détecter : ce sont les constipations secondaires.
L’examen clinique est essentiel, visant à affirmer ou non la réalité de la constipation, à détecter les constipations secondaires nécessitant des examens complémentaires, à identifier le mécanisme des constipations primitives, notamment l’existence de troubles de l’exonération (dyschésie).
La constipation est parfois associée à une fausse diarrhée ou à une incontinence anale, qui rendent le diagnostic positif plus difficile.
Aucun examen complémentaire n’est indispensable en 1re intention. La coloscopie doit être réalisée facilement en cas de constipation avec symptômes d’alarme ou apparue après 50 ans sans cause évidente, faisant suspecter une cause digestive organique.
Le traitement repose avant tout sur des mesures hygiénodiététiques et les laxatifs.
I. Définition – épidémiologie
Définition de la constipation (HAS et critères de Rome III)
(http://www.snfge.org/01-Bibliotheque/0D-Pratiques-cliniques/RPC-constipation-2007.pdf)
Il s’agit donc d’une définition imprécise, qui repose sur une perception subjective. La plainte du malade et l’impact sur la qualité de vie sont au centre de la définition :
Il s’agit d’une plainte très fréquente :
II Physiopathologie – Étiologies
Il faut distinguer les constipations primitives des constipations secondaires.
Constipation primitive = constipation-maladie :