– phase syncopale « blanche » (fig. 237-1 ) : traduisant l’ischémie digitale plus ou moins douloureuse avec le plus souvent respect des pouces. La question à l’interrogatoire qui permet rapidement d’évoquer la phase syncopale du phénomène de Raynaud est : « Est-ce que quand il fait froid, vous avez les doigts qui deviennent blancs comme s’ils étaient morts » ;

– phase « bleue », ou asphyxique : les doigts prennent un aspect bleuté pouvant durer quelques minutes ;

– phase « rouge », ou hyperhémique : caractérisée par une vasodilatation artérielle de durée brève, parfois douloureuse.