19. Les différents types de difficultés sexuelles

Chapitre 19. Les différents types de difficultés sexuelles



Introduction212


La puissance sexuelle masculine212


L’éjaculation et l’orgasme213


La libido214


L’orientation, les objets et les pratiques sexuelles215


Les réponses sexuelles chez la femme216




LA PUISSANCE SEXUELLE MASCULINE


L’impuissance, actuellement rebaptisée « dysfonctionnement érectile », est le problème sexuel qui pousse le plus souvent un homme à consulter un médecin et est devenue la pathologie phare de la nouvelle pharmacologie sexuelle. Elle consiste en une incapacité à avoir ou à maintenir une érection.


Les causes organiques de l’impuissance proviennent soit d’un problème d’innervation des vaisseaux sanguins du pénis (causes neurogènes), soit d’un problème des vaisseaux sanguins eux-mêmes (causes vasculaires). La cause vasculaire la plus commune est l’obstruction des vaisseaux sanguins par l’athérosclérose, qui peut être aggravée par le tabagisme ou par une altération des muscles lisses de ces vaisseaux liée à une pathologie sous-jacente comme le diabète, par exemple.

Les causes neurogènes les plus fréquentes sont dues à des maladies telles que la sclérose en plaque ou le diabète, qui endommage l’innervation nerveuse des organes sexuels, ou par des traumas au niveau de la moelle épinière ou des nerfs qui innervent les organes sexuels.

Deux sources d’innervation nerveuse sont impliquées dans la fonction érectile et peuvent chacune être endommagée séparément. L’une est le système nerveux parasympathique provenant de l’extrémité inférieure de la moelle épinière, qui transmet les réponses réflexes du pénis (à des frottements, par exemple) et est responsable des érections spontanées qui se produisent de jour comme de nuit selon un certain rythme. L’autre est le système nerveux sympathique qui est impliqué dans les aspects psychogènes ou érotiques de l’érection.

D’autres pathologies sont susceptibles d’engendrer des problèmes. Citons par exemple la maladie de La Peyronie, dans laquelle la verge se courbe progressivement (peu de pénis sont tout à fait droits lors de l’érection), et les maladies métaboliques ou systémiques telles que les pathologies du foie ou des reins qui peuvent altérer les fonctions sexuelles par l’accumulation de toxines ou via d’autres facteurs.

Différents traitements médicamenteux, notamment les antihypertenseurs et les analgésiques, peuvent provoquer de l’impuissance. Les médicaments psychiatriques, de leur côté, peuvent soit provoquer, soit améliorer ce problème.


L’EJACULATION ET L’ORGASME


Chez l’homme, le climax aboutit habituellement à une éjaculation. Le plaisir extrême, l’orgasme y est la plupart du temps associé. Un certain nombre de problèmes courants affectent l’éjaculation et l’orgasme, d’autres uniquement l’orgasme, ce qui indique bien que ce sont des fonctions distinctes.

L’éjaculation masculine requiert la production d’un fluide contenant des sécrétions provenant de la prostate et des glandes de Cowper ainsi que d’un liquide produit par les vésicules séminales contenant les spermatozoïdes. Une faible quantité sort à l’extrémité de la verge pendant l’excitation, permettant d’une part d’augmenter la sensibilité du pénis et d’autre part de faciliter la pénétration.

L’éjaculation implique une succession d’événements organisés de façon complexe, durant lesquels le sphincter de la vessie doit être fermé. Les sécrétions prostatiques traversent l’urètre et se mélangent au liquide séminal provenant des testicules. Ce sperme est déchargé par contractions en saccades des muscles de la base de la verge et de l’anus. Un trouble mineur intervenant à un moment donné peut compromettre tout le processus.

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Nov 19, 2017 | Posted by in MÉDECINE INTERNE | Comments Off on 19. Les différents types de difficultés sexuelles

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