18: Item 321 – Prolapsus et incontinence urinaire

18 Item 321 – Prolapsus et incontinence urinaire





I PRINCIPAUX FACTEURS ÉTIOLOGIQUES DES TROUBLES DE LA STATIQUE PELVIENNE


Elle est multifactorielle.


Il existe des facteurs constitutionnels et des facteurs acquis.




B Facteurs acquis


Les facteurs acquis sont traumatiques ou correspondent à une pathologie acquise du tissu conjonctif.


Les traumatismes sont essentiellement obstétricaux (gros fœtus, manœuvres instrumentales, travail prolongé, expression utérine, épisiotomie médiane, déchirure périnéale, etc.). Ce sont les facteurs étiologiques prédominants. La majorité des traumatismes se réparent progressivement après l’accouchement, sauf en cas de lésions du nerf pudendal ou de fragilité du tissu conjonctif. Les traumatismes peuvent être chirurgicaux par section des éléments de suspension des viscères pelviens ou par modification de leur position (fixation antérieure de l’utérus favorisant les rectocèles ou les élytrocèles). Enfin, il peut s’agir de traumatismes répétés : sportif de haut niveau, toux chronique, constipation chronique.


Les lésions acquises du tissu conjonctif sont secondaires au vieillissement physiologique, à une carence œstrogénique, à une obésité, à une carence nutritionnelle et conduisent à une involution des fascias et des ligaments.


Après un accouchement par voie naturelle, des lésions périnéales sont presque systématiques ; elles concernent les muscles releveurs et l’aponévrose pelvienne.


Ces lésions se réparent le plus souvent et progressivement. Dans certains cas surviennent des lésions musculaires d’origine neurogène par lésions ou étirement du nerf pudendal ; celles-ci vont alors être responsables d’une atrophie progressive des muscles releveurs qui ne soutiendront plus l’aponévrose et ensuite les organes pelviens.



II STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DANS LES TROUBLES DE LA STATIQUE PELVIENNE


L’examen clinique est essentiel dans cette pathologie et notamment l’appréciation de la gêne fonctionnelle.



A Interrogatoire


À l’interrogatoire, la symptomatologie est variable. Elle n’est pas corrélée à l’importance du prolapsus.


Il peut s’agir de la perception d’une « boule » ou d’une masse vulvaire. Cette saillie est majorée en position debout ou à l’effort et diminuée en position de repos ou en décubitus dorsal.


Dans certaines situations, la saillie des viscères peut être responsable de lésions de frottements à l’origine de saignements ou de leucorrhées.


D’autres symptômes, témoins d’une pathologie du plancher pelvien, peuvent révéler un prolapsus :





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Apr 23, 2017 | Posted by in GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE | Comments Off on 18: Item 321 – Prolapsus et incontinence urinaire

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