14. Pathologie hypoxique-ischémique et/ou hémorragique chez le nouveau-né à terme

Chapitre 14. Pathologie hypoxique-ischémique et/ou hémorragique chez le nouveau-né à terme

description clinique



Remarques préliminaires

Le cortex et les noyaux gris centraux sont assez matures à 40 SA pour souffrir en premier lieu en cas d’HI (alors que c’est la substance blanche périventriculaire qui est sélectivement lésée chez le prématuré). Ce sont donc des lésions de la substance grise qui représentent l’essentiel des complications neurologiques chez le nouveau-né à terme, sous le nom d’encéphalopathie hypoxique-ischémiqueencéphalopathiehypoxique-ischémique (EHI). Les lésions peuvent se constituer pendant la vie fœtale, survenir au cours même du travail, en salle de naissance ou dans les premiers jours de la vie. Seule l’histoire et quelques particularités cliniques peuvent orienter vers l’une quelconque de ces situations.

Des lésions de la substance blanche peuvent s’associer aux lésions neuronales dans les formes sévères. La pathologie hémorragique sous la forme d’une HSA est banale et ne modifie pas le pronostic à long terme; l’HSD a une présentation clinique plus bruyante, mais il est devenu exceptionnel. L’HIV est très rare chez le nouveau-né à terme.

Le terme «encéphalopathie néonatale» désigne un ensemble de signes neurologiques présents chez le nouveau-né à terme; la démarche clinique consistera à en préciser le degré de sévérité et si possible la cause.


Encéphalopathie hypoxique-ischémique de cause aiguë, intrapartum

encéphalopathiehypoxique-ischémiquecause aiguë, intrapartumCette pathologie peut être classée en trois niveaux selon les signes cliniques observés au cours de la première semaine de la vie. Un profil clinique changeant d’un jour à l’autre est caractéristique des accidents survenus au cours du travail. La forme sévère et la forme modérée sont clairement définies, la forme mineure l’est moins car elle représente la frontière de la normale; il est cependant important de savoir la repérer et la signaler à l’obstétricien, car les circonstances de risque sont proches de celles des formes modérées. Cette catégorisation neurologique clinique est indispensable, puisque les signes neurologiques témoignent de la mauvaise tolérance du cerveau aux circonstances défavorables que le fœtus a rencontrées.


Forme sévère


Description clinique

encéphalopathiehypoxique-ischémiqueforme sévèreL’EHI est définie cliniquement par l’association coma et convulsions subintrantes pendant plus de 30 minutes, du moins c’est la définition le plus souvent adoptée; cette définition n’est pas simple car plus la pathologie est sévère, moins les convulsions sont apparentes cliniquement. Sa description est résumée au tableau 14.1.
























Tableau 14.1 Encéphalopathie hypoxique-ischémique : forme sévère, intrapartum, chez le nouveau-né à Acidoseterme
Lésions : nécrose neuronale sélective


– limitée aux hémisphères cérébraux ou étendue au tronc cérébral


– œdème cytotoxique à la phase aiguë


– gliose cicatricielle plus tard
Histoire obstétricale : drame aigu, RCF altéré


– soit un événement «signal» évident : hématome rétroplacentaire, procidence du cordon, rupture utérine, collapsus maternel, etc.


– soit une difficulté mécanique : dystocie des épaules, forceps haut, rétention de tête dernière


– parfois précédée d’une altération chronique des échanges placentaires qui fragilisent le fœtus lors des contractions
Salle de naissance : dépression sévère des fonctions vitales


– score d’Apgar inférieur à 6 à 5 minutes


– intubation et massage cardiaque


– acidose métabolique majeure (pH <7; base déficit12 mmol/l)
Signes neurologiques


– convulsions subintrantes, coma


– absence d’intervalle libre, aggravation progressive
ETF initiale


– œdème cérébral entraînant un collapsus ventriculaire, hyperéchogénicité parenchymateuse
IRM


– œdème, absence de différenciation entre cortex et substance blanche au cours des premiers jours;


– évolution vers une atrophie cérébrale
EEG première semaine : contribution majeure


– basée sur la détection de convulsions infracliniques


– et sur l’évolution du tracé de fond au cours de la 1re semaine
Évolution clinique des premières semaines


– profil changeant, aggravation suivie de signes de récupération progressive mais incomplète
Éléments postnatals précoces de mauvais pronostic


– précocité d’apparition des convulsions


– altération majeure du tracé de fond EEG


– coma prolongé


– absence prolongée de l’autonomie respiratoire et alimentaire
Séquelles à long terme


– tout le spectrum des anomalies neuromotrices


Histoire obstétricale

Dans la forme sévère décrite ici, l’atmosphère de drame est présente en salle de naissance, avec une chronologie qui dépend de la cause. L’urgence est visible sur les anomalies majeures du rythme cardiaque fœtal (RCF) : bradycardie prolongée (rythme inférieur à 80 pendant plus de 10 minutes), ralentissements profonds suivis d’une récupération tardive, altérations de la variabilité, parfois tracé sinusoïdal. Selon la chronologie et la nature de ces anomalies et sur les résultats de la pH-métrie fœtale, naissance par voie basse ou césarienne auront été choisies.

La cause précise peut être identifiée au cours même du travail, dans le cas d’une hémorragie massive extériorisée, d’un hématome rétroplacentaire, d’une anse du cordon procidente, d’un collapsus maternel. Des causes mixtes, à la fois traumatiques et asphyxiques, peuvent survenir au moment de l’expulsion en relation avec un forceps haut, une dystocie des épaules, une rétention de tête dernière dans une extraction du siège. Pour rétablir les faits a posteriori le plus précisément possible, il est essentiel que l’enregistrement du RCF ait été poursuivi le plus longtemps possible, jusqu’à l’expulsion ou à l’incision de la césarienne.

L’explication peut être fournie au cours même de la césarienne par la découverte d’une rupture utérine sur cicatrice antérieure. Avec le nombre croissant des accouchements par voie basse sur utérus cicatriciel, la rupture utérine est une cause non exceptionnelle de pathologie hypoxique au cours du travail; l’analgésie péridurale supprime le signe essentiel qu’est la douleur contemporaine de la rupture, rupture qui apparaît alors comme une surprise peropératoire. L’explication peut aussi être apportée par la constatation d’une bretelle ou d’un circulaire très serré du cordon, ou encore par l’examen soigneux des membranes et de l’insertion du cordon qui confirmera une hémorragie massive par rupture d’un vaisseau (Benkiser). Cependant, il faut savoir qu’on ne trouve pas toujours la cause d’une bradycardie brutale, non précédée d’une quelconque altération du RCF au cours ou en dehors des contractions. Si une telle altération survient précocement dans le travail, la décision est prise d’une césarienne d’extrême urgence; mais si la même altération survient à dilatation complète, on peut avoir la tentation d’un forceps haut comme solution éventuellement plus rapide que la césarienne.


Situation postnatale immédiate

Le score d’Apgar est initialement bas, inférieur à 6 à 5 minutes (accompagné d’une pâleur particulièrement marquée en cas d’accident hémorragique). Intubation, ventilation sont les premiers gestes, suivies d’un massage cardiaque si nécessaire. Rétablir une tension artérielle convenable est la démarche suivante, avec vasopresseurs et correction de l’acidose métabolique. L’ensemble des gestes tente de rétablir aussi vite que possible la circulation cérébrale, avec l’espoir que la durée totale de l’arrêt circulatoire (intrapartum et postnatal additionnés) n’excédera pas 10 à 15 minutes. Les possibilités d’adaptation à l’HI sont variables d’un fœtus à l’autre (et particulièrement selon l’état hémodynamique et nutritionnel en début de travail). Il est très difficile d’établir des corrélations précises entre la durée de l’agression et la sévérité des lésions, ce ne sont que des approximations. Dans les situations les plus sévères, l’arrêt des manœuvres de réanimation peut paraître raisonnable après 20 à 30 minutes d’arrêt circulatoire, une survie sans séquelles sévères étant alors très improbable. Lorsque l’HI a entraîné une défaillance sévère d’autres organes (myocarde, poumon, rein, foie), le décès surviendra au cours des premiers jours.

Une évolution moins dramatique est plus habituelle : les fonctions vitales ont été rétablies, y compris une respiration autonome. L’enfant est perfusé, l’équilibre acidobasique rétabli; il reste peu réactif, hypotonique, léthargique. Il faut cependant garder la plus grande méfiance (et donc prudence vis-à-vis des parents) avant d’affirmer que tout va bien (les apparences de récupération pendant les 6 à 12 heures suivant la naissance sont parfois telles qu’on peut parler à tort d’intervalle libre). Quelques heures plus tard, l’enfant va devenir hypertonique, hyperexcitable, et bientôt les premières convulsions vont être observées (le temps du déclenchement de la «cascade métabolique» décrite plus haut).


Premiers jours : état de mal convulsif

Convulsionétat de mal convulsifLes convulsions sont de type fruste, donc difficiles à reconnaître (voir description plus haut). Elles sont subintrantes, sans reprise de la conscience entre les épisodes critiques. L’enfant est hypotonique, aréactif, le coma s’aggrave; les réflexes primaires sont tous absents, y compris la succion.

Les convulsions sont confirmées par les épisodes critiques enregistrés sur l’EEG; la nature du tracé intercritique (entre les crises) a une valeur pronostique : un tracé inactif ou paroxystique au-delà de 48 heures est très péjoratif. L’enfant est en ventilation artificielle, soit d’emblée parce qu’il n’a pas repris son autonomie respiratoire, soit en raison d’apnées, soit par sécurité simplement (parce que les médicaments anticonvulsivants sont plus ou moins dépresseurs de la respiration). Des éléments cliniques de mauvais pronostic peuvent donc être rassemblés au cours des premières 48 heures, tels que :


• le début très précoce des convulsions, dès les premières heures de vie;


• l’absence d’autonomie respiratoire;


• la résistance au traitement anticonvulsivant;


• la pathologie anoxique d’autres organes vitaux.

L’imagerie à cette phase aiguë montre un œdème étendu, avec ventricules latéraux collabés, presque invisibles. L’IRM montre une absence de différenciation gris/blanc. La présence d’hémorragies intraparenchymateuses est défavorable, car seules les lésions tissulaires sévères sont hémorragiques.


Premières semaines

Les 3 premières semaines vont permettre une appréciation plus claire de l’étendue des lésions, appréciation très incertaine, on l’a vu, dans les premières 48 heures, sauf en cas de désastre total.


Évolution clinique

Du fait des lésions, et du fait des anticonvulsivants, l’état comateux se prolonge plusieurs jours. Dans les bons cas, à partir du 4e jour, la réactivité s’améliore, la motilité spontanée réapparaît, les réflexes primaires sont timidement présents; c’est l’émergence de la fonction cérébrale, après une période de sidération. Dans les très bons cas, à j7, la ventilation spontanée est stable et efficace; la succion-déglutition est devenue suffisamment bonne pour permettre l’alimentation; l’interaction sociale commence à se manifester. Dans les très mauvais cas, il faudra attendre l’âge de 3 semaines pour voir cette amélioration clinique se dessiner. Entre ces deux situations, les données cliniques n’apportent pas d’aide concernant le pronostic à long terme.

Dès ces premières semaines, la palpation du crâne et les mesures répétées du PC donnent des renseignements sur l’état des hémisphères cérébraux : lorsque, dès la 2e semaine, la croissance céphalique progresse normalement (presque 1 cm par semaine au cours du premier mois), avec des sutures bord à bord, une évolution favorable est possible. Au contraire, lorsque la croissance du PC est nulle ou très faible, avec l’apparition de bourrelets des sutures, une évolution défavorable est probable. L’ensemble des signes «bouge» au cours des premières semaines, l’évolution clinique est donc celle d’un profil changeant, profil qui caractérise la suite immédiate des événements aigus intrapartum.


Évolution électroencéphalographique

C’est la rapidité d’évolution du tracé qui apporte les meilleurs arguments pronostiques. Dans les très bons cas, les crises disparaissent en quelques heures, le tracé intercritique reprend une activité continue et satisfaisante, la différenciation des états de veille et sommeil réapparaît; à j7, le tracé est subnormal ou normal. Dans les mauvais cas, cette normalisation du tracé tarde et s’étale sur plusieurs semaines; le tracé reste pauvre, la différenciation des états peu ou pas présente.

L’évolution de l’imagerie est surveillée au cours des premières semaines, le choix des différentes méthodes par résonance magnétique a été discuté plus haut, il fait l’objet de publications récentes [1]. Les séquences pondérées en T1 et T2 et en diffusion sont les plus informatives à la phase aiguë quant à l’aspect et à la sévérité des lésions. Dans les formes sévères, les lésions sont très évidentes (figures 14.1A et 14.1B) avec les localisations préférentielles décrites au chapitre précédent. Dans les formes moins sévères cependant, l’imagerie précoce (3 premiers jours de la vie) peut paraître à tort rassurante. La spectroscopie IRM est utilisée pour sa valeur pronostique.








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Figure 14.1
Encéphalopathie hypoxique-ischémique.IRM, coupe axiale, chez un nouveau-né à terme, à j9. A. Pondération T1 : hypersignal des noyaux lenticulaires et thalamus, avec visibilité anormale en hyposignal (noir) des bras de la capsule interne. B. Pondération en diffusion; confirmation des lésions.

Service de radiologie de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, Pr C. Adamsbaum.


Attitude de l’équipe médicale

Il est évidemment très difficile de parler aux parents pendant ces premiers jours et semaines. L’angoisse est très grande, les réponses forcément évasives dans toutes les situations intermédiaires. Une attitude possible est de laisser l’enfant sous ventilation assistée, même si ce n’est plus absolument indispensable, pour attendre en fin de 2e semaine l’évolution de l’imagerie. Si aucune amélioration clinique ni EEG n’est observée au cours de cette période d’attente, la certitude de séquelles graves est telle que l’acharnement thérapeutique peut être jugé inopportun; l’avis d’experts extérieurs conforte l’équipe soignante dans sa décision. Dans les autres cas, les parents seront soutenus, avec des propos rassurants mais non complètement optimistes; et l’ensemble des mesures dites d’intervention précoce seront mises en place (stimulations appropriées, positionnement favorable, mobilisation, reprise prudente de l’alimentation, etc.). Des consultations très rapprochées seront proposées dès la sortie de l’hôpital.


Évolution à long terme

Une surveillance prolongée est indispensable. La normalisation complète est très rare. La constitution des séquelles modérées ou sévères est l’évolution habituelle. Au cours des premiers mois, deux éléments cliniques sont particulièrement de mauvais pronostic :


• des troubles persistants de la succion-déglutition;


• une croissance insuffisante du PC aboutissant à une microcéphalie en 4 à 6 mois (figure 14.2) témoignant de l’atrophie cérébrale.








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Figure 14.2
Microcéphalie secondaire.Le PC est normal à la naissance : il augmente peu et passe sous la barre de –2 DS entre 4 et 6 mois en moyenne; il restera plus tard dans cette zone définissant la microcéphalie. Des bourrelets sont palpables sur les sutures, la fontanelle se ferme tôt.



Forme modérée


Description clinique

encéphalopathiehypoxique-ischémiqueforme modéréeL’EHI de degré modéré est définie par la présence de signes de dépression du SNC : léthargie, hypotonie, hyporéactivité; une ou deux convulsions isolées peuvent parfois s’associer à ces signes. Sa description est résumée au tableau 14.2.






















Tableau 14.2 Encéphalopathie hypoxique-ischémique : forme modérée, intrapartum, chez le nouveau-né à terme
Lésions : nécrose neuronale sélective


– peu étendues, non constantes


– œdème et troubles circulatoires transitoires


– HSA parfois associée
Histoire obstétricale : peu dramatique


– difficultés mécaniques accompagnées d’altérations du RCF
Salle de naissance : dépression des fonctions vitales


– score d’Apgar : récupération incomplète à 5 minutes


– intubation rarement nécessaire


– acidose métabolique modérée
Signes neurologiques : dépression du SNC


– hypotonie, hyporéactivité, léthargie
Imagerie précoce : œdème à la période aiguë


– aspects d’atrophie cérébrale modérée par la suite
EEG première semaine : anomalies modérées inconstantes
Évolution clinique des premières semaines : profil changeant


– récupération incomplète à j7
Éléments postnatals précoces de pronostic défavorable


– 1 à 2 convulsions associées à la dépression du SNC


– pas d’amélioration franche en fin de première semaine


– altérations persistantes de l’EEG
Séquelles à long terme : peu de données


– risque voisin de 20 % de degré modéré ou mineur dans des séries personnelles anciennes


Nature et topographie des lésions

Les lésions sont de même nature que dans la forme précédente; cependant, elles sont ici moins étendues et moins sévères. Dans les cas favorables, les modifications hémodynamiques transitoires et l’œdème peuvent être seuls responsables des signes cliniques. Ceci explique à quel point le pronostic lointain est peu prévisible dans ces formes modérées. Une HSA est parfois associée.


Histoire obstétricale

Les causes sont similaires à celles décrites de la forme sévère, mais à un degré moins dramatique, telles que des dystocies modérées, en particulier dans les présentations occipitopostérieures; l’apparition précoce d’une bosse sérosanguine, la lenteur de la dilatation avec un arrêt à 5–6 cm, la difficulté d’une rotation manuelle, une prise de forceps au détroit moyen sont des circonstances souvent retrouvées dans ces observations. Elles entraînent des modifications variées du RCF, des décélérations qui se rapprochent et deviennent plus profondes. Selon la chronologie et la nature des anomalies, la voie basse sera acceptée ou une extraction par césarienne indiquée en urgence. C’est dans ces formes modérées que la mesure du pH fœtal sera du plus grand intérêt; elle permettra d’attendre en l’absence d’acidose et donc de diminuer le nombre des césariennes inutiles et de faire au bon moment celles qui sont nécessaires.


Situation postnatale immédiate

Elle est rarement dramatique. Le score d’Apgar montre une récupération des fonctions vitales assez rapide mais souvent incomplète. L’équilibre acidobasique est souvent perturbé. L’hyperlactacidémie initiale (égale ou supérieure à 7,5 mmol/l dans les premières 30 minutes) revient à la normale en moins de 10 heures en cas d’EHI modérée (pour 27 heures en moyenne dans l’EHI sévère) [2]. Mais, surtout, la première évaluation neurologique montre une réactivité médiocre : la motricité spontanée est pauvre, les réflexes primaires difficiles à obtenir, l’éveil médiocre, la fixation-poursuite visuelle impossible à obtenir.


Premiers jours

Les signes de dépression du SNC persistent; souvent, même, ils s’aggravent jusqu’au 3e ou 4e jour (probablement en raison de l’œdème cérébral). C’est un enfant trop sage, qui ne réclame pas et qui boit avec difficulté et lenteur (l’échec de l’allaitement au sein est souvent retrouvé, en interrogeant les mères quelques années plus tard).


Premières semaines

Après le 4e jour, l’évolution se fait vers l’amélioration clinique. Cependant, celle-ci n’est pas suffisamment rapide pour entraîner une normalisation complète à j7, très exceptionnelle. L’imagerie et l’EEG apportent rarement une contribution au pronostic. Les éléments de prédiction tels que l’existence d’une ou deux convulsions associées ou le caractère prolongé de la dépression de la succion sont médiocrement corrélés à l’avenir neuropsychique.

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May 9, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on 14. Pathologie hypoxique-ischémique et/ou hémorragique chez le nouveau-né à terme

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