10: Item 95 – Maladies sexuellement transmissibles: gonococcies, chlamydiose, syphilis

10 Item 95 – Maladies sexuellement transmissibles


gonococcies, chlamydiose, syphilis








IV DIAGNOSTIC D’IST


Parfois asymptomatiques, retardant leur diagnostic, les IST se caractérisent assez souvent par différents symptômes dont certains n’orientent pas d’emblée vers la sphère génitale.







V AGENTS PATHOGÈNES


Nous verrons essentiellement les infections à Chlamydia trachomatis, à gonocoque et à Treponema pallidum.



A Chlamydia trachomatis


C. trachomatis (sérovar D-K), bactérie de transmission sexuelle, donne lieu à des infections génitales : chez l’homme, urétrite et prostatite, et chez la femme salpingite subaiguë ou surtout chronique, volontiers latente et persistante. Si le traitement des infections basses est facile et a progressé récemment par l’introduction d’un antibiotique à demi-vie lente et à prise unique, l’Azithromycine, le traitement au stade de salpingite chronique est difficile et rendu aléatoire par la non-reproduction de la bactérie à ce stade. L’action doit donc porter sur la prévention de la contamination par dépistage et traitement systématique de l’infection des voies génitales basses chez le sujet jeune.



1 Physiopathologie et bactériologie


Les Chlamydiae sont des germes intracellulaires obligatoires qui nécessitent pour leur isolement l’utilisation de cultures cellulaires.


Le genre Chlamydia comprend trois espèces : C. psittaci, C. pneumoniae et C. trachomatis.


C. psittaci est responsable de zoonoses et de rares infections aiguës chez des sujets en contact avec les animaux.


C. pneumoniae, décrit récemment, est l’un des responsables les plus importants des pneumopathies dites « non bactériennes ».


C. trachomatis comprend 15 sérovars ; les sérovars A-C sont responsables du trachome, le sérovar LGV de la lymphogranulomatose vénérienne, les sérovars D-K qui nous intéressent sont responsables des infections génitales mais aussi d’infections périhépatiques, de rhumatismes et d’infections néonatales. La bactérie se transmet de muqueuse à muqueuse, lors des rapports sexuels et peut atteindre ensuite par voie ascendante les voies génitales hautes de l’homme comme de la femme.


Un des points intéressants de sa contamination est que chez la femme, l’infection cervicale est de courte durée (localisation contaminante), donnant lieu si elle n’est pas traitée à une infection des trompes qui peut être soit aiguë (elle est alors le plus souvent traitée), soit subaiguë et chronique et elle ne sera reconnue que plusieurs années plus tard lors d’une consultation pour stérilité ou grossesse extra-utérine.


De ce fait, la femme n’est contaminante que pendant une assez courte période. Chez l’homme au contraire, si l’infection non traitée gagne la prostate, le sperme peut être contaminant pendant plusieurs années lors des rapports sexuels.

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Apr 23, 2017 | Posted by in GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE | Comments Off on 10: Item 95 – Maladies sexuellement transmissibles: gonococcies, chlamydiose, syphilis

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