Chapitre premier La brûlologie
Histoire d’une appellation : « une bataille linguistique »
Longtemps, les soins « aux brûlés » sont restés mal connus, voire volontairement oubliés ; pathologie non gratifiante, onéreuse, ce qui explique le désintérêt des autorités locales et administratives dans tous les services hospitaliers et qu’elle n’attire pas les vocations médicales.
Longtemps, quelques pionniers isolés s’intéresseront à ce traumatisme spécifique, qu’est la brûlure. Ce fut le cas de Colson (fig. 1-1) (qui ouvrit le premier service de brûlés à Lyon en 1952), de Lebeaupin (à peu près à la même époque à Nantes), de Gosset, de Lagrot, de Monsaingeon…
Création de la Société française d’étude et de traitement des brûlures
Sous une même appellation, la discipline pourrait ainsi prendre en compte la triple mission d’enseignement, de soins et de recherche.