Ingression

Ce mouvement vertical, qui conduit à diminuer la hauteur de gencive attachée et à augmenter l’épaisseur osseuse, n’est favorable du point de vue parodontal que si la gencive attachée est de bonne qualité.

C’est le mouvement de choix dans le traitement des supraclusions incisives par supra-alvéolies antérieures (fig. 1 à 4). Il est périlleux pour le parodonte et nécessite un contrôle très scrupuleux de l’inflammation. Dans le cas contraire, le parodonte souffrira.

Figure 1 Téléradiographie et panoramique avant traitement d’un patient souffrant d’agénésie multiple dans un contexte d’hypodivergence sévère avec supra-alvéolie incisive maxillaire totale.

Figure 2 Téléradiographie et panoramique en cours de traitement (cas des docteurs Frapier et Massif). L’orthodontie a permis l’ingression et le torque radiculo-palatin incisif maxillaire nécessaire à la réhabilitation prothétique.

Figure 3 Téléradiographie et panoramique montrant l’apport de la génioplastie d’augmentation verticale réalisée pour favoriser une déplicature de la lèvre inférieure, en prévention d’une récidive de la supra-alvéolie incisive maxillaire (cas du professeur Blanc, CHU de Marseille).

Figure 4 Téléradiographie et panoramique montrant la coordination ortho-implantaire (implants du docteur P. Colin, Montpellier).

Figure 5 Superposition maxillaire structurale de Björk-Nielsen avant et après orthodontie. Celle-ci montre 5 mm d’ingression incisive associée à 17 degrés de torque radiculo-palatin.

Le mouvement d’ingression peut être assisté par une minivis intermaxillaire (fig. 6, 7, 8) [1, 2, 5].

Figure 6 Rétro-alvéolaire (a) et vues intrabuccales de face d’une patiente âgée de 32 ans. Avant orthodontie (b), à la pose de la minivis (c) puis après 3 et 6 mois d’ingression orthodontique (d) et (e) (cas des docteurs Frapier et Massif).

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