psychologiques

Chapitre 1 Particularités psychologiques




Psychologie et orthopédie dento-faciale de l’adulte


La demande croissante de traitements orthodontiques chez l’adulte mérite une attention toute particulière en ce qui concerne l’approche psychologique de ces patients et de leur attente.


Même si de nouvelles techniques nous permettent d’obtenir des résultats de plus en plus performants, cette approche psychologique est un élément déterminant dans la prise en charge et la réussite du traitement.


La demande se caractérise souvent par un désir de changement et vise donc à harmoniser « l’être et le paraître ». Le praticien ne pourra répondre à cette demande qu’après un diagnostic clinique et psychologique du patient.



image Paramètres du traitement de l’adulte



Paramètre esthétique


La demande esthétique, notamment chez l’adulte est, « même dans le non-dit », le premier motif de consultation en orthopédie dento-faciale [14].








Paramètre psychologique



Définition de la psychologie


La psychologie est l’étude des sentiments. Parler de risques psychologiques en orthodontie est intéressant du point de vue du praticien [7], qui peut être à l’origine de ces risques chez le patient, comme de celui du patient lui-même (personnalité, environnement familial et social).



Définition des termes de compliance, de transfert et d’empathie






Morphopsychologie


Cette approche empirique est l’une des plus anciennes corrélant la morphologie et la psychologie afin d’apprécier la personnalité du visage observé.


On distingue trois étages dans un visage :





Il est intéressant d’utiliser la morphopsychologie dans l’appréciation des patients adultes. Elle repose sur le principe qu’à des types morphologiques correspondent des personnalités. Développée au XVIIIe siècle, elle se fonde sur l’étude des quatre types morphologiques décrits par Hippocrate il y a 2000 ans.


C’est une science dynamique qui s’intéresse à l’étude du cadre (bases osseuses du visage), aux récepteurs sensoriels, au modelé ou contour du visage, à la mimique expressive.


Les individus sont classés selon deux types de personnalités : dilatés et rétractés.


Les dilatés :




Les rétractés :




Une mise à jour des connaissances a été réalisée surtout depuis 2000. On ne parle plus aujourd’hui de «dilaté-rétracté» mais de «large-longiligne» avec une notion de processus physiologiques applicables à tout être vivant : processus centrifuge (nutrition-assimilation) et processus centripète (reproduction).




Personnalité


La personnalité correspond au comportement d’une personne dans son environnement mais aussi à la perception que l’individu peut avoir de lui-même, de ses émotions, de son corps, de son avenir. Elle évolue, change, se transforme en fonction de l’âge et des étapes de la vie. La personnalité est également étudiée en psychanalyse au cours d’épreuves projectives. Celles-ci sont conçues pour susciter une réponse émotionnelle de l’individu afin d’explorer son monde intérieur à travers ses réponses.


Les tests projectifs les plus utilisés pour étudier la personnalité sont le Rorschach et le Thematic Aperception Test (TAT).


Le test de Rorschach comporte dix planches présentant des taches d’encre fortuites (fig. 1). C’est une série de taches symétriques proposées à la libre interprétation du sujet dont les réponses fourniront matière à l’étude de sa personnalité. Le résultat sous forme de chiffres comparés à une moyenne s’appelle le psychogramme.



Le test de Rorschach, de par sa nature même, fait appel à la fois à la sensorialité du sujet et à son inconscient (à travers la libre interprétation des taches). Le psychologue clinicien analyse le discours du sujet et ses interprétations pour dégager les éléments pertinents permettant l’évaluation de son psychisme.


Le Rorschach est le test le plus souvent utilisé, avec le TAT, comme outil diagnostique dans une démarche appelée examen psychologique. Le clinicien produira un rapport d’analyses avec conclusions. L’examen psychologique est utile au diagnostic, à l’indication d’un traitement (en particulier psychothérapique) ou bien encore à étayer un travail d’expertise (justice, assurances, etc.). L’examiné doit être informé du contexte et des buts de l’examen. Utiliser les méthodes projectives dans des contextes imprécis ou pour satisfaire la curiosité des uns ou des autres n’est pas déontologique.


Au TAT de Murray, le sujet doit donner un sens à des situations ambiguës présentées sur des images.

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May 14, 2017 | Posted by in DENTAIRE | Comments Off on psychologiques

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