L’obésité se définit pas un excès de masse grasse, ce qui en pratique clinique quotidienne se traduit par un excès pondéral.

La zone de poids dite normale se définit grâce à ce que l’on appelle l’IMC ou indice de masse corporelle, encore appelé BMI pour body mass index.

L’IMC se calcule par le rapport du poids en kg sur la taille en m² :

L’IMC normal se situe pour les hommes et les femmes entre 19 et 25 kg/m² (pour les enfants les courbes sont différentes et varient en fonction de l’âge).

On parle de surcharge pondérale lorsque l’IMC est situé entre 27 et 30 kg/m², d’obésité pour un IMC supérieur à 30 kg/m², d’obésité sévère pour un IMC supérieur à 35 kg/m² et d’obésité morbide pour un IMC supérieur à 40 kg/m².

Il existe une autre formule mathématique qui n’est quasiment plus utilisée : la formule de Lorentz, qui permet d’évaluer le poids théorique et de la comparer au poids réel.

Poids théorique = (T en cm – 100) – [(T en cm – 150)/2 chez la femme ou 4 chez l’homme]

On parle d’obésité lorsque le poids réel est 20 % supérieur au poids théorique.

L’obésité concerne environ 12 % de la population française (9,6 % en 2000 et 11,3 % en 2003) et la proportion est de plus en plus croissante, avec une très nette augmentation chez les enfants et les adolescents ; or on sait qu’un enfant obèse à près de 20 à 50 % de « chances » de présenter une obésité à l’âge adulte. Ce chiffre monte à 70 % lorsque l’obésité apparaît à l’adolescence.

Il existe quelques facteurs démographiques et socioculturels associés à la prévalence du surpoids et de l’obésité qui sont l’âge, le sexe, l’origine ethnique, la catégorie socioprofessionnelle, le niveau d’études et la localisation géographique.

On définit deux types d’obésité, en fonction de la répartition préférentielle du tissu adipeux :