L’amnioscopieAmnioscopie dans la dernière semaine de la grossesse est encore de pratique courante bien qu’elle semble de plus en plus tomber en désuétude, remplacée par l’échographie obstétricale devenue l’examen de choix pour la surveillance de fin de grossesse.

La pose d’un monitoring cardiaque fœtal est de la responsabilité de la sage-femme, ainsi que l’interprétation du tracé en regard du tracé de la contractilité utérine. La surveillance de fœtus jumeaux nécessite l’enregistrement simultané des deux rythmes. Le tracé est une pièce constitutive du dossier médical qui, a fortiori, devient une pièce médico-légale en cas de plainte.

Quant à la pratique de l’échographie obstétricaleÉchographie obstétricale, la sage-femme est compétente pour pratiquer les échographies de dépistage dès lors qu’elle a suivi une formation complémentaire à son diplôme d’État de sage-femme. La formation acquise en échographie obstétricale pendant la formation initiale doit lui permettre, au minimum, de vérifier la vitalité fœtale, de mesurer les biométries fœtales, de repérer l’insertion placentaire et de mesurer les citernes de liquide amniotique.

En obstétrique, on parle habituellement d’explorations fonctionnelles pour la surveillance du fœtus au cours de la grossesse. Ce terme est peut-être mal choisi. Il s’agit des moyens techniques autres que l’examen clinique mis à la disposition de la sage-femme et de l’obstétricien pour vérifier le bien-être fœtal. L’objectivation du bien-être fœtal est un enjeu majeur de l’obstétrique moderne, notamment pour les décisions d’extraction fœtale avant terme lorsque la situation clinique fœto-maternelle se dégrade.