Orthodontie et responsabilité médicale
Quelques repères
Les praticiens qui pratiquent l’orthodontie sont soit :
Consultations initiales et constitution du dossier clinique
Cette phase a toute son importance et vise à établir l’observation médicale avec :
1. l’état civil, le niveau socio-culturel, le poids, la taille, la profession (sédentaire ou très mobile de par son métier) ;
2. l’interrogatoire médical est une nécessité absolue : antécédents médicaux, chirurgicaux et suivi de traitements généraux, allergie, apnées du sommeil… ; classiquement, ne doivent être inscrits sur la fiche clinique (informatique) que les antécédents qui peuvent avoir un rapport, un intérêt, une relation interférente avec la pratique orthodontique ou être un frein à l’orthodontie ; une fiche annexe peut venir rappeler certains antécédents plus personnels ; même si le secret médical est imposé à tous les intervenants dans le cabinet, la libre, ou au moins facile, circulation des dossiers cliniques peut exposer le praticien dans ses notes et ses appréciations personnelles ou le moment venu d’une recherche en responsabilité ; il peut alors faire l’objet de vives critiques quant à cette inutile divulgation ; les antécédents odonto-stomatologiques seront en revanche détaillés avec les extractions et leurs causes, les prothèses adjointes ou conjointes, leur ancienneté. L’existence de traitement orthodontique à l’adolescence retiendra particulièrement l’attention ;
Photographies et moulages d’étude compléteront le bilan.