du syndrome de détresse respiratoire aiguë

Imagerie du syndrome de détresse respiratoire aiguë

L. Papazian, N. Embriaco and C. Guervilly




Introduction


L’image radiologique standard fait partie des critères de définition du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). Les données scanographiques ont modifié la compréhension et la description des lésions du SDRA. En effet, les données radiologiques classiques laissaient penser que l’atteinte parenchymateuse pulmonaire au cours du SDRA était bilatérale, symétrique et uniforme. La contribution du scanner a été majeure dans la compréhension de sa physiopathologie, mais aussi dans l’étude des effets morphologiques de différents modes ou réglages ventilatoires. Le scanner a grandement contribué à l’étude des lésions induites par la ventilation mécanique. Le premier travail sur les aspects scanographiques du SDRA a été celui de Rommelsheim et al. [1]. L’hétérogénéité de l’atteinte parenchymateuse du SDRA n’a été mise en évidence qu’il y a une vingtaine d’années [2, 3]. Deux excellentes revues générales font le point sur les acquisitions sur le SDRA liées au scanner [4, 5].


Cliché du thorax


Le cliché du thorax est un outil incontournable. Il s’agit du seul critère radiologique de SDRA. C’est un examen commode à réaliser, peu onéreux et répétable à souhait. Il a cependant de nombreuses limites. À un stade très précoce, le cliché du thorax peut être normal. Les opacités sont typiquement diffuses, bien que le scanner ait depuis montré que les aspects étaient hétérogènes et qu’il y avait, dans l’immense majorité des cas, une prédominance postérieure (prévertébrale) et caudale (juxtadiaphragmatique) de ces opacités. Les patients qui survivent à un SDRA présentent parfois des séquelles radiologiques à type d’images réticulaires évocatrices de fibrose. Ces opacités sont situées plutôt dans les territoires rétrosternaux, au niveau des territoires les moins atteints par l’agression initiale, comme si les séquelles étaient surtout liées à la ventilation mécanique. La variabilité interobservateur concernant le critère radiologique d’acute lung injury/SDRA est très importante. Dans une étude où 21 experts évaluaient 28 clichés du thorax de malades hypoxémiques, l’interprétation était dite concordante (accord de 20 ou 21 des experts) dans seulement 43 % des cas [6]. Un accord entre les examinateurs sur les critères radiologiques permet de limiter cette variabilité [7].

À côté du diagnostic, le cliché du thorax peut aider à identifier un certain nombre de complications. Il peut s’agir d’un mauvais placement de cathéter, de sonde d’intubation voire de drain thoracique. Il s’agit surtout des complications barotraumatiques, en particulier de pneumothorax. La performance diagnostique n’est pas parfaite puisqu’un certain nombre de pneumothorax ne sont diagnostiqués qu’au stade du pneumothorax suffocant (figure 1). Dans un travail portant sur 112 pneumothorax, un retard de diagnostic par un radiologue et un réanimateur était observé dans 30 % des cas [8]. Enfin, il est inutile de s’étendre sur les difficultés à interpréter les clichés du thorax lors de suspicions de pneumonies nosocomiales. Au plan pratique, l’optimisation de la reproductibilité d’un cliché thoracique impose de noter les constantes d’exposition (afin de les conserver ou de les modifier en fonction de la qualité du cliché) ainsi que la distance entre le tube et le malade, et de réutiliser la même cassette. Malheureusement, ces mesures sont très rarement appliquées en réanimation, ce qui explique en grande partie la discordance qui existe entre les résultats des études consacrées au cliché du thorax en réanimation et la réalité quotidienne. L’utilisation de plaques au phosphore avec numérisation de l’image semble plus satisfaisante.








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Figure 1
Discordance entre radiographie du thorax (A) et scanner (B) chez un transplanté bipulmonaire. Le pneumothorax antérieur droit n’est pas visible sur le cliché de thorax de face (A).



Scanner


Le scanner est l’examen le plus précis dont devrait pouvoir disposer tout réanimateur. D’emblée, il convient d’insister sur le fait que le scanner a été et reste un formidable outil de compréhension de la physiopathologie du SDRA. Sa réelle utilité clinique et thérapeutique est beaucoup plus limitée et résulte surtout des limites de techniques moins fastidieuses telles que la radiographie standard ou l’échographie.


Aspects techniques


Deux types d’acquisition sont utilisés : le mode séquentiel dynamique et l’acquisition hélicoïdale. Le mode séquentiel dynamique permet l’étude du parenchyme pulmonaire avec une haute résolution, en utilisant des coupes de 1 mm, non jointives et espacées de 10 à 15 mm. Le temps d’acquisition de chaque coupe est d’environ une seconde. C’est un mode utile surtout lorsqu’il n’est pas possible de mettre le malade en apnée. L’acquisition hélicoïdale par scanner à rotation continue est cependant le mode préférentiel d’exploration des patients présentant un SDRA. L’acquisition se fait en un seul temps et dure moins de 10 s. Une reconstruction en coupes axiales à partir de coupes jointives de 1,5 mm d’épaisseur est réalisée. L’injection de produit de contraste n’est pas indispensable. Elle peut permettre de mieux distinguer le parenchyme condensé d’un épanchement pleural liquidien (figure 2), ou de mettre en évidence les vaisseaux et les collections. Elle n’est pas toujours nécessaire pour mettre en évidence un épanchement pleural (figure 3). Elle peut aussi avoir des effets néfastes. Ainsi, l’injection de 80ml de produit de contraste iodé induit une augmentation de l’eau pulmonaire extravasculaire [9].








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Figure 2
Le scanner (B) permet de mettre en évidence un épanchement pleural non visualisé sur le cliché du thorax (A). L’injection de produit de contraste iodé permet de mieux visualiser cet épanchement pleural.









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Figure 3
Mise en évidence d’un volumineux épanchement pleural bilatéral sans injection de produit de contraste.


Le parenchyme pulmonaire est représenté sous forme de pixels. Chaque coupe a une surface donnée (habituellement 35 fois 35 cm2) composée de 512 × 512 pixels (voire 1024 × 1024). À chaque pixel correspond un volume de tissu appelé voxel. Ainsi, pour une coupe d’une épaisseur de 1 cm et d’une surface de 35 × 35 cm2, en utilisant un zoom à 1, le volume du voxel est de 0,0047ml. En tenant compte du fait que le diamètre d’une alvéole est de 75 μm, on peut calculer que chaque voxel contient entre 2500 et 3000 alvéoles normalement ventilées. Les scanners de nouvelle génération, en permettant la réalisation de coupes plus fines, améliorent encore la précision, puisque le volume du voxel peut n’intéresser que 20 à 30 alvéoles. À chaque pixel correspond aussi un coefficient d’atténuation des rayons X qui dépend grossièrement de la densité du tissue traversé. Cette densité est exprimée en unité Hounsfield (UH). Le calcul s’effectue par la formule suivante :



n UH = 1000 × (coefficient d’atténuation du tissu traversé – coefficient d’atténuation de l’eau)/coefficient d’atténuation de l’eau.

La densité radiologique de l’eau a une valeur de 0 UH, celle de l’os de 1000 UH et celle de l’air de –1000 UH. Il est ainsi possible de déterminer le volume exploré à partir de la détermination de la densité de la région d’intérêt, et ce au moyen des formules suivantes :



n UH/1000 = volume de gaz/(volume de gaz + volume de tissu) et d’en déduire que le volume de tissu = [1 – (n UH de la région/–1000)] × (volume de gaz + volume de tissu)

La densité radiologique d’un voxel représente la moyenne des densités de l’air intra-alvéolaire et du parenchyme pulmonaire en fonction de leurs proportions respectives ; elle dépend aussi du sang présent dans les capillaires et les vaisseaux, de l’eau extravasculaire pulmonaire et des cellules inflammatoires. Une évaluation quantitative de l’oedème pulmonaire est également possible. Cela a été confirmé ex vivo sur poumon humain [10].

Deux types d’analyse sont possibles. La première consiste à déduire la composition d’un volume de parenchyme donné à partir de sa densité. Ainsi, un territoire ayant une densité de -500 UH est composé de 50 % de gaz et de 50 % de tissu. Cette extrapolation a été utilisée par Gattinoni et al. dans de nombreux travaux réalisés chez l’homme [2, 1119]. Une autre approche, complémentaire de la première, consiste à explorer le parenchyme pulmonaire de façon plus étendue, grâce au scanner spiralé, en prenant l’ensemble du parenchyme pulmonaire en considération [10, 2026]. Un point technique essentiel rend très difficile la comparaison de différents travaux ; il s’agit du moment du cycle respiratoire où sont réalisés les clichés, en inspiration ou en expiration. La comparaison de clichés dans ces deux situations permet d’évaluer le recrutement alvéolaire et la surdistension. Une autre limite tient à l’interprétation des résultats. Ainsi, lorsque l’aération d’une région augmente à la suite d’une modification de réglage du respirateur, cela ne signifie pas que l’air est dans les alvéoles. Cette augmentation de l’aération peut très bien résulter d’une augmentation du volume des voies aériennes, en particulier les plus distales.

Des appareils de nouvelle génération permettent à présent d’analyser les variations volumiques au cours du cycle respiratoire sur tout ou partie du parenchyme [27]. C’est une voie encore peu exploitée.

L’analyse des densités permet de classer les territoires alvéolaires en fonction de leur degré de ventilation (tableau 1). Un des intérêts de cette classification est d’apprécier les effets de la ventilation mécanique sur le parenchyme pulmonaire : recrutement alvéolaire et surdistension.



















Tableau 1 Classification des densités
Qualificatif Densité en unités Hounsfield
Zones surdistendues −1000 à –900
Zones normalement aérées − 900 à –500
Zones peu aérées − 500 à –100
Zones non aérées − 100 à +100

Une corrélation entre la profondeur de l’hypoxémie ou l’importance du shunt et l’étendue des zones non aérées a pu être établie [14, 2831]. Il n’y a en revanche pas de corrélation entre l’étendue des zones peu aérées et l’hypoxémie [12, 17, 28]. L’hypoxémie a aussi pu être corrélée à l’étendue des zones peu ou pas aérées, ou bien à l’étendue des zones condensées ou en verre dépoli [22, 28].

L’analyse scanographique par une ou trois (sommet, hile, base) coupes est limitée par l’hétérogénéité des lésions et par la mobilité des repères anatomiques sous l’effet de la ventilation mécanique ou des changements posturaux. L’exploration complète du parenchyme pulmonaire par scanner spiralé permet une appréciation globale du parenchyme pulmonaire. Lu et al. [20] ont récemment démontré que, lorsque le recrutement induit par la PEEP (positive end expiration pressure) était évalué à partir d’une ou de trois coupes, il y avait possibilité pour un patient donné soit de surestimer, soit de sous-estimer ce recrutement par comparaison à l’évaluation de l’ensemble du parenchyme pulmonaire. Cependant, malgré la réduction de la quantité de rayons X nécessaires, il est difficile de répéter les examens afin d’apprécier l’effet de telle ou telle thérapeutique ou le réglage de la ventilation mécanique. C’est pour cela que la réalisation d’un nombre limité de coupes a été proposée par certains. Enfin, en dépit de la haute technologie ayant permis la mise au point de logiciels qui autorisent l’analyse du parenchyme pulmonaire, la délimitation des contours de ce parenchyme est toujours aussi fastidieuse, devant se faire « à la main », coupe par coupe.


Séméiologie scanographique


Différents types d’images parenchymateuses sont caractérisés par le scanner. On distingue ainsi :




– les images en verre dépoli (opacités parenchymateuses sans disparition des structures vasculaires et bronchiques) ;


– les territoires formant des zones de condensation (opacités parenchymateuses sans distinction des structures vasculaires mais individualisation habituelle en leur sein d’un bronchogramme aérien) ;


– les opacités réticulaires (correspondant le plus souvent à un épaississement des septums interlobulaires par un oedème ou de la fibrose) (figure 4) ;








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Figure 4
Présence d’opacités réticulaires lors d’un SDRA à la phase tardive.



– les opacités linéaires ;


– des zones de distorsion parenchymateuse avec déformation et dilatation bronchique en leur sein (figure 5).








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Figure 5
Présence de distorsions parenchymateuses (SDRA à la phase tardive).


Les opacités en verre dépoli signent la présence d’un processus inflammatoire intense atteignant l’interstitium et l’alvéole (oedème, cellules, débris cellulaires). Leur aspect histologique correspond à des zones d’épaississement du tissu interstitiel et d’atélectasies minimes [32]. Les zones de condensation se singularisent par une absence d’aération. Cela peut être lié à un collapsus alvéolaire (atélectasie) ou résulter d’un comblement alvéolaire par de l’oedème, un infiltrat cellulaire inflammatoire et/ou les produits de la destruction du revêtement épithélial. Ces deux processus peuvent très bien être (et sont souvent) associés. Il a été rapporté par Goodman et al. [28] que les opacités en verre dépoli et les foyers de condensation étaient présents en proportion comparable au cours de SDRA par atteinte pulmonaire directe, alors que les opacités en verre dépoli prédominaient chez les patients présentant un SDRA d’origine extrapulmonaire. Les opacités réticulaires témoignent, au stade précoce du SDRA, d’un oedème interstitial associé à un infiltrat cellulaire plus ou moins important, alors qu’à une phase plus tardive, ces opacités signent la présence d’un processus fibrotique. Ces images réticulées cicatricielles ont été rapportées à distance du SDRA. Elles prédominent dans les territoires rétrosternaux, suggérant que cette fibrose est probablement plutôt la conséquence de lésions induites par la ventilation mécanique que liée au SDRA lui-même [33]. Certains ont voulu expliquer ces constations par le fait que les alvéoles situées au sein des territoires prérachidiens sont exclues (non ventilées) et donc protégées de l’agression constituée par la ventilation mécanique. Des dilatations bulleuses millimétriques voire centimétriques peuvent aussi être retrouvées. Elles ont été décrites dans les territoires prérachidiens (où siègent les lésions les plus marquées) [17], mais peuvent aussi bien être présentes dans les territoires rétrosternaux [34, 35]. Certains éléments sont cependant à prendre en considération. Ainsi, dans le travail de Gattinoni et al. [17] où 11 des 16 patients explorés avaient des distensions bulleuses, la pression inspiratoire maximale était de 45 cm H2O (avec 9 des 16 patients présentant un pneumothorax).

Très schématiquement, le SDRA se présente sous trois formes scanographiques [25] :




– SDRA « lobaires » avec la présence de foyers de condensation à prédominance postérieure, déclive (figure 6) ;








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Figure 6
SDRA « lobaire ». A : Radiographie. B : Scanner.



– SDRA « diffus » avec une dissémination homogène des infiltrats (figure 7) ;








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Figure 7
SDRA « diffus ». A : Radiographie. B : Scanner.



– SDRA mixtes avec une prédominance postérieure des infiltrats.

Puybasset et al. [24] ont retrouvé 23 % de SDRA diffus, 36 % de lobaires et 41 % de mixtes sur une série de 71 patients essentiellement chirurgicaux présentant un SDRA. Cette présentation scanographique ne préjuge pas du mécanisme du SDRA, même si les SDRA « lobaires » sont volontiers liés à une atteinte parenchymateuse directe (infection pulmonaire, inhalation), et les SDRA « diffus » plus souvent liés à une origine extrapulmonaire par atteinte endothéliale primitive. Cependant, dans ce dernier cas, la cause est fréquemment abdominale (pancréatite aiguë, complication abdominale postopératoire), avec une augmentation de la pression abdominale pouvant favoriser la survenue d’atélectasies juxtadiaphragmatiques. D’un autre côté, certaines infections pulmonaires atteignent l’ensemble du parenchyme pulmonaire et donnent des images diffuses (viroses, pneumocystoses, mycobacterioses).

Un épanchement pleural est souvent associé à l’atteinte parenchymateuse [36]. Il est le reflet de l’oedème parenchymateux, la plèvre étant une des voies de drainage de celui-ci. Il est fréquemment mal visualisé sur le cliché standard, mais bien vu au scanner (voir figure 2). Des améliorations importantes de l’oxygénation ont été décrites après évacuation de ces épanchements [37].


Apport du scanner dans la physiopathologie du SDRA


L’intérêt du scanner thoracique au cours du SDRA tient à la compréhension des mécanismes physiopathologiques, au diagnostic des complications (type pneumothorax antérieur) et à la stratégie thérapeutique. Les explorations tomodensitométriques ont montré une distribution hétérogène avec une prééminence des opacités parenchymateuses au sein des territoires déclives, c’est-à-dire dépendants de la gravité. Pelosi et al. [38] ont montré que lorsque chaque coupe scanographique était divisée en dix tranches d’épaisseur identique, chacun de ces dix niveaux présentait deux fois plus de « tissu » au cours du SDRA que chez des sujets normaux. Les auteurs en ont déduit que l’oedème pulmonaire au cours du SDRA se distribuait de façon homogène. En partant de ce résultat, Gattinoni et al. [1619] ont proposé l’hypothèse suivante : au cours du SDRA, le poids du poumon oedémateux siégeant dans les zones supérieures (ne dépendant pas de la gravité) écraserait les segments inférieurs, provoquant la survenue d’atélectasies par compression ; c’est la théorie de l’éponge. La même équipe a montré que le retournement des patients en décubitus ventral permettait de réaérer ces zones atélectasiées, alors que les zones déclives (rétrosternales) se retrouvaient elles-mêmes collabées en l’espace de quelques dizaines de minutes [15]. Il faut tout de même noter que les patients inclus dans ce travail ne répondaient pas à la mise en décubitus ventral par une augmentation de la PaO2.

En fait, il existe des variations de la présentation scanographique dans le temps (phase initiale oedémateuse, phase de fibrose), spatiales (entre les régions rétrosternales et les régions prérachidiennes), en fonction de l’étiologie du SDRA (atteinte parenchymateuse directe avec prédominance postérieure des opacités, atteinte parenchymateuse indirecte avec des lésions plus diffuses), en fonction des paramètres de la ventilation (ZEEP [zero end expiration pressure], PEEP) et en fonction de la position (décubitus dorsal ou ventral).


Réduction du volume pulmonaire et recrutement


Il a été montré [39] que le volume pulmonaire total (parenchyme ventilé et non ventilé) était diminué de 27 % chez les patients présentant une insuffisance respiratoire aiguë postopératoire par rapport à des volontaires sains. La perte de volume est localisée presque exclusivement aux dépens des lobes inférieurs. Cette diminution du volume des lobes inférieurs est associée à une diminution de 15 % de la hauteur du poumon (dans son axe céphalocaudal), avec ascension des coupoles diaphragmatiques. En revanche, les diamètres transversaux et antéropostérieurs sont conservés.

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Apr 24, 2017 | Posted by in RADIOLOGIE | Comments Off on du syndrome de détresse respiratoire aiguë

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