44. Anesthésie pour un chirurgien ayant déjà perdu son autorisation d’exercer (aux États-Unis) Vous venez de terminer votre internat et d’intégrer un groupe d’anesthésistes qui travaille dans plusieurs établissements. Aujourd’hui vous vous rendez pour la première fois dans une clinique chirurgicale indépendante. Votre premier patient est un homme de 42 ans, toxicomane et VIH positif. Il est par ailleurs en bonne santé, comme le confirment son histoire chirurgicale et son examen clinique, et doit bénéficier d’une discectomie sous sédation et surveillance par un anesthésiste. À votre arrivée à la clinique, vous vous présentez à l’infirmière générale. Elle vous informe que le chirurgien a déjà refusé des anesthésies générales dans le passé et pratique toujours ce type d’intervention sous sédation. Vous prenez connaissance du programme opératoire et découvrez qu’il n’a (heureusement) qu’une intervention prévue ce jour. Dans le vestiaire, un de vos collègues anesthésistes vous apprend que le chirurgien avec lequel vous allez travailler ce jour a perdu son droit d’exercer dans plusieurs hôpitaux et cliniques de la région. C’était également le cas dans la clinique ou vous vous trouvez mais il a été à nouveau admis depuis peu. Il s’agit de son premier jour après 12 mois d’absence. Vous demandez pourquoi il avait perdu son droit d’opérer et vous apprenez qu’il a perforé la trachée d’un patient auquel il pratiquait une discectomie sous sédation. Alors même qu’il avait connaissance des difficultés respiratoires du patient en raison d’un emphysème postopératoire important, il avait ensuite quitté l’établissement sans rien faire et le patient avait fait un arrêt respiratoire 30min plus tard. Il serait décédé sans l’intervention opportune d’un anesthésiste. Votre préoccupation s’accroît lorsque vous apprenez que le chirurgien avait ensuite expliqué au patient que l’incident était de la faute de l’anesthésiste, lui conseillant de le poursuivre en justice. Vous êtes à présent vraiment inquiet et vous demandez quelle attitude adopter. Que feriez-vous ? Only gold members can continue reading. Log In or Register to continue Related Related posts: Odeur de brûlé en salle d’opération Fuite sur l’évaporateur pendant l’anesthésie Anesthésie générale chez un patient estomac plein et difficile à intuber Hémothorax traumatique et abord veineux central homolatéral La patiente monophtalme Une tragédie évitée Stay updated, free articles. Join our Telegram channel Join Tags: Anesthésie clinique 60 cas critiques résolus de justesse Apr 25, 2017 | Posted by admin in MÉDECINE INTERNE | Comments Off on Anesthésie pour un chirurgien ayant déjà perdu son autorisation d’exercer (aux États-Unis) Full access? Get Clinical Tree
44. Anesthésie pour un chirurgien ayant déjà perdu son autorisation d’exercer (aux États-Unis) Vous venez de terminer votre internat et d’intégrer un groupe d’anesthésistes qui travaille dans plusieurs établissements. Aujourd’hui vous vous rendez pour la première fois dans une clinique chirurgicale indépendante. Votre premier patient est un homme de 42 ans, toxicomane et VIH positif. Il est par ailleurs en bonne santé, comme le confirment son histoire chirurgicale et son examen clinique, et doit bénéficier d’une discectomie sous sédation et surveillance par un anesthésiste. À votre arrivée à la clinique, vous vous présentez à l’infirmière générale. Elle vous informe que le chirurgien a déjà refusé des anesthésies générales dans le passé et pratique toujours ce type d’intervention sous sédation. Vous prenez connaissance du programme opératoire et découvrez qu’il n’a (heureusement) qu’une intervention prévue ce jour. Dans le vestiaire, un de vos collègues anesthésistes vous apprend que le chirurgien avec lequel vous allez travailler ce jour a perdu son droit d’exercer dans plusieurs hôpitaux et cliniques de la région. C’était également le cas dans la clinique ou vous vous trouvez mais il a été à nouveau admis depuis peu. Il s’agit de son premier jour après 12 mois d’absence. Vous demandez pourquoi il avait perdu son droit d’opérer et vous apprenez qu’il a perforé la trachée d’un patient auquel il pratiquait une discectomie sous sédation. Alors même qu’il avait connaissance des difficultés respiratoires du patient en raison d’un emphysème postopératoire important, il avait ensuite quitté l’établissement sans rien faire et le patient avait fait un arrêt respiratoire 30min plus tard. Il serait décédé sans l’intervention opportune d’un anesthésiste. Votre préoccupation s’accroît lorsque vous apprenez que le chirurgien avait ensuite expliqué au patient que l’incident était de la faute de l’anesthésiste, lui conseillant de le poursuivre en justice. Vous êtes à présent vraiment inquiet et vous demandez quelle attitude adopter. Que feriez-vous ? Only gold members can continue reading. Log In or Register to continue Related Related posts: Odeur de brûlé en salle d’opération Fuite sur l’évaporateur pendant l’anesthésie Anesthésie générale chez un patient estomac plein et difficile à intuber Hémothorax traumatique et abord veineux central homolatéral La patiente monophtalme Une tragédie évitée Stay updated, free articles. Join our Telegram channel Join Tags: Anesthésie clinique 60 cas critiques résolus de justesse Apr 25, 2017 | Posted by admin in MÉDECINE INTERNE | Comments Off on Anesthésie pour un chirurgien ayant déjà perdu son autorisation d’exercer (aux États-Unis) Full access? Get Clinical Tree